La mairie de Vairao fait partie des trois zones qui seront équipées prioritairement à l’approche des JO, avec la mairie de Teahupo’o et le PK 0 (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 16 mai 2024 – Après plusieurs communes de la zone urbaine et Teva i Uta, c’est au tour de Taiarapu-Ouest de se doter de caméras. Pour commencer, trois sites seront priorisés à l’approche des Jeux olympiques : la mairie de Vairao jusqu’au quai, la mairie de Teahupo’o et le PK 0. La mise en service devrait intervenir le 12 juillet, au plus tard.
C’est un autre projet accéléré par les Jeux olympiques. Après Papeete, Pirae, Arue, Punaauia ou encore Teva i Uta, d’autres municipalités de Tahiti et Moorea projettent d’installer des caméras de vidéosurveillance, dont Taiarapu-Ouest. “Ça fait deux ans qu’on souhaite équiper la commune à cause des rassemblements de jeunes et des nuisances sonores, qu’on a du mal à gérer. Nous manquons d’agents de police municipale et nos charges de personnel ne nous permettent plus d’embaucher. Cet outil nous permettra de suivre des points stratégiques”, explique le maire de Taiarapu-Ouest, Tetuanui Hamblin. Le tāvana met également en avant la visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en août 2023, lors de laquelle il avait rappelé le soutien financier de l’État en faveur de la mise en œuvre de ce type de dispositif.
C’est un autre projet accéléré par les Jeux olympiques. Après Papeete, Pirae, Arue, Punaauia ou encore Teva i Uta, d’autres municipalités de Tahiti et Moorea projettent d’installer des caméras de vidéosurveillance, dont Taiarapu-Ouest. “Ça fait deux ans qu’on souhaite équiper la commune à cause des rassemblements de jeunes et des nuisances sonores, qu’on a du mal à gérer. Nous manquons d’agents de police municipale et nos charges de personnel ne nous permettent plus d’embaucher. Cet outil nous permettra de suivre des points stratégiques”, explique le maire de Taiarapu-Ouest, Tetuanui Hamblin. Le tāvana met également en avant la visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en août 2023, lors de laquelle il avait rappelé le soutien financier de l’État en faveur de la mise en œuvre de ce type de dispositif.
Huit caméras réparties sur trois sites
À Taiarapu-Ouest, la première phase d’installation de la vidéoprotection concerne trois sites, priorisés à l’approche de l’échéance olympique : le PK 0, qui accueillera une fan zone ; la mairie de Teahupo’o, où un point de filtrage sera mis en œuvre ; et la mairie de Vairao avec la brigade de police municipale, jusqu’au quai.
Huit caméras sont prévues avec trois modèles différents : panoramique, grand angle et 360 degrés avec zoom. “Toutes les données images vont être rapatriées au sein de la police municipale dans un local qui va être conçu en tant que CSU, ou Centre de supervision urbaine, où il y aura un opérateur qui pourra visionner les images en direct et faire de la relecture sur réquisition judicaire, à la demande de la gendarmerie”, précise Philippe Gauvin, consultant en ingénierie des risques et stratégies de sécurité, épaulé par Louise Heckel, juriste en protection des données et droit des sécurités. Leur cabinet d’études a été missionné par la municipalité pour assurer la maîtrise d’œuvre dans le cadre du déploiement de la vidéoprotection.
L’appel d’offres est arrivé à son terme, ce jeudi, avec l’ouverture des plis. Le coût définitif de cette première étape du projet à Teahupo’o et Vairao n’est pas encore arrêté, mais il ne devrait pas excéder 20 millions de francs, financés à 80% (hors taxes) par l’État via la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). Le système devrait être opérationnel le 12 juillet au plus tard, selon la commune. “C’est court, mais faisable”, estime le maître d’œuvre.
Huit caméras sont prévues avec trois modèles différents : panoramique, grand angle et 360 degrés avec zoom. “Toutes les données images vont être rapatriées au sein de la police municipale dans un local qui va être conçu en tant que CSU, ou Centre de supervision urbaine, où il y aura un opérateur qui pourra visionner les images en direct et faire de la relecture sur réquisition judicaire, à la demande de la gendarmerie”, précise Philippe Gauvin, consultant en ingénierie des risques et stratégies de sécurité, épaulé par Louise Heckel, juriste en protection des données et droit des sécurités. Leur cabinet d’études a été missionné par la municipalité pour assurer la maîtrise d’œuvre dans le cadre du déploiement de la vidéoprotection.
L’appel d’offres est arrivé à son terme, ce jeudi, avec l’ouverture des plis. Le coût définitif de cette première étape du projet à Teahupo’o et Vairao n’est pas encore arrêté, mais il ne devrait pas excéder 20 millions de francs, financés à 80% (hors taxes) par l’État via la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR). Le système devrait être opérationnel le 12 juillet au plus tard, selon la commune. “C’est court, mais faisable”, estime le maître d’œuvre.
Réticences et extension
La municipalité a prévu de communiquer plus amplement auprès des administrés avant la mise en service de la vidéoprotection sur son territoire. “C’est d’abord une question de sécurité. Les caméras ne filmeront que le domaine public. Le CSU sera très bien protégé, de même que le stockage des données personnelles, qui seront effacées, passé un certain délai”, tient à rassurer la directrice générale des services de Taiarapu-Ouest, Hélène Fariki, face à d’éventuelles réticences. “Une caméra, c’est un œil électronique. C’est une assistance pour le policier municipal, qui lui permet d’être plus performant. C’est un équipement au service de la population”, complète Philippe Gauvin, au sujet de ces outils technologiques qui tendent progressivement à se répandre autour de Tahiti.
À Taiarapu-Ouest, une seconde phase devrait suivre avec l’ajout de caméras complémentaires à Vairao et Toahotu.
À Taiarapu-Ouest, une seconde phase devrait suivre avec l’ajout de caméras complémentaires à Vairao et Toahotu.