Damas Teuira s'aligne dans la continuité du programme d'ITOM même s'il sait que "le choix va être difficile parce que la relation d'unité qu'on avait dans le groupe Ia Tura O Mahina est en voie de s'effriter."
MAHINA, le 31/07/2015 - La décision a été annoncée aux membres de la majorité de "Ia Tura O Mahina". Damas Teuira était jusque-là en charge de la jeunesse et des sports, mais depuis jeudi soir, il est le candidat qui représentera le parti de Patrice Jamet au conseil municipal de Mahina. Deux autres candidats de cette même majorité sont également en lice, l'ambiance promet d'être chaude ces prochains jours.
Il voulait une personne qui rassemble et bien ça y est c'est officiel, Patrice Jamet a désigné jeudi dernier le candidat qu’il aimerait voir reprendre en main les affaires de la commune. Il s'agit de Damas Teuira, ancien élu en charge de la jeunesse et des sports. Pour lui, la proposition de l'ancien "Tavana" de Mahina n'a pas été facile à accepter, "j'ai eu le temps d'apprécier et de peser toutes les contraintes liées à cette fonction de premier magistrat d'une commune."
Avec un parcours très atypique, et ayant œuvré pour la jeunesse et les sports depuis des années, Damas est aujourd'hui âgé de 51 ans. Il a deux enfants et vient d'une famille très connue à Mahina puisqu'il est le fils de Terai Teuira, un diacre qui s'est beaucoup investi dans l'église protestante. Damas est titulaire d'un MASTER 2 en Droit des Activités Economiques et s'il a été choisi par Patrice Jamet, c’est pour sa capacité à toujours écouter l'autre. "J'ai toujours attaché une importance à la cellule familiale, aux valeurs que m'ont inculquées mes parents au travers notamment de leur investissement au sein de l'église protestante Ma'ohi et plus particulièrement de Mahina. Aujourd'hui, j'ai acquis tout cela, comme le respect des valeurs familiales, l'entraide envers nos prochains, etc." et de rajouter, "cette fonction appelle quand même à une certaine exposition de ta personne et il faut savoir accepter les honneurs que l'on peut avoir au travers de ce poste mais aussi les critiques."
Damas sait qu’en acceptant ce challenge, il sera toujours coaché par son prédécesseur. "La seule chose que j'ai demandé à Patrice en change, est de toujours rester derrière moi et de m'accompagner dans cette nouvelle tâche jusqu'en 2020. Si au bout de son temps d'inéligibilité, on voit que la majorité vacille, qu'il y a des risques de division et que la gestion communale devient impossible, il y a de fortes chances que je lui demande de revenir."
Une idée qui est partagée par Patrice Jamet, "S'il n'y a pas de problèmes, je ne reviendrai pas et je me retirerai complètement. Mais si ce n'est pas le cas, on me reverra." Si l'ancien maire perd son fauteuil au sein du conseil municipal, il garde cependant son poste de président de "Ia Tura O Mahina".
Encore faut-il convaincre au moins dix-sept élus, et là, c'est une tout autre affaire.
Il voulait une personne qui rassemble et bien ça y est c'est officiel, Patrice Jamet a désigné jeudi dernier le candidat qu’il aimerait voir reprendre en main les affaires de la commune. Il s'agit de Damas Teuira, ancien élu en charge de la jeunesse et des sports. Pour lui, la proposition de l'ancien "Tavana" de Mahina n'a pas été facile à accepter, "j'ai eu le temps d'apprécier et de peser toutes les contraintes liées à cette fonction de premier magistrat d'une commune."
Avec un parcours très atypique, et ayant œuvré pour la jeunesse et les sports depuis des années, Damas est aujourd'hui âgé de 51 ans. Il a deux enfants et vient d'une famille très connue à Mahina puisqu'il est le fils de Terai Teuira, un diacre qui s'est beaucoup investi dans l'église protestante. Damas est titulaire d'un MASTER 2 en Droit des Activités Economiques et s'il a été choisi par Patrice Jamet, c’est pour sa capacité à toujours écouter l'autre. "J'ai toujours attaché une importance à la cellule familiale, aux valeurs que m'ont inculquées mes parents au travers notamment de leur investissement au sein de l'église protestante Ma'ohi et plus particulièrement de Mahina. Aujourd'hui, j'ai acquis tout cela, comme le respect des valeurs familiales, l'entraide envers nos prochains, etc." et de rajouter, "cette fonction appelle quand même à une certaine exposition de ta personne et il faut savoir accepter les honneurs que l'on peut avoir au travers de ce poste mais aussi les critiques."
Damas sait qu’en acceptant ce challenge, il sera toujours coaché par son prédécesseur. "La seule chose que j'ai demandé à Patrice en change, est de toujours rester derrière moi et de m'accompagner dans cette nouvelle tâche jusqu'en 2020. Si au bout de son temps d'inéligibilité, on voit que la majorité vacille, qu'il y a des risques de division et que la gestion communale devient impossible, il y a de fortes chances que je lui demande de revenir."
Une idée qui est partagée par Patrice Jamet, "S'il n'y a pas de problèmes, je ne reviendrai pas et je me retirerai complètement. Mais si ce n'est pas le cas, on me reverra." Si l'ancien maire perd son fauteuil au sein du conseil municipal, il garde cependant son poste de président de "Ia Tura O Mahina".
Encore faut-il convaincre au moins dix-sept élus, et là, c'est une tout autre affaire.
LA MAJORITE ITOM DIVISEE
Damas est donc officiellement le candidat du groupe Ia Tura O Mahina (ITOM), mais il n’est pas certain que sa candidature fasse l'unanimité car en face de lui, deux autres candidats, issus de cette même majorité, courent pour le poste de "Tavana". Il s'agit de Lorna Oputu, qui n'a jamais caché son souhait de reprendre le flambeau, mais LA surprise du groupe vient de Frédéric Fritch dit "Gougou". Pour l'ancien élu en charge du Service Technique, le choix de Patrice Jamet est incompréhensible : "J'aimerais qu'il m'explique pourquoi il a choisi Damas. Depuis le début je le suis et j'ai toujours été sur le terrain."
La guerre des clans semble donc déclarée au sein du conseil municipal de Mahina. Une troisième voie est en train de se mettre en place mais reste à savoir qui aura le dernier mot.
La guerre des clans semble donc déclarée au sein du conseil municipal de Mahina. Une troisième voie est en train de se mettre en place mais reste à savoir qui aura le dernier mot.
LE PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL SOUS HAUTE TENSION
Les 33 élus du conseil municipal se retrouveront donc le 12 août prochain pour élire le nouveau maire de Mahina. On connaît maintenant les trois candidats qui sont en lice, tous issus du groupe ITOM. Ce qui veut donc dire, qu'il ne sera pas facile pour le candidat de Patrice Jamet de remporter les élections haut la main.
Pour être élu au 1er tour, il va falloir qu'un candidat obtienne 17 voix. Au sein du conseil, le groupe ITOM compte actuellement 24 élus, Patrice Jamet est remplacé par Samuel Heuea. "Mahina Ia Ora" de Nicole Sanquer a trois sièges et Lucie Lucas avec sa liste "Mahina Ia Ho'e" est représentée par six élus.
Selon nos informations, Damas Teuira aurait le soutien de 14 élus de son groupe, il lui resterait donc à trouver 3 voix pour passer dès le premier tour.
Lorna Oputu qui a aussi le soutien du Tahoera'a Huira'atira aurait 5 voix d'ITOM mais rien ne permet d’affirmer que les six élus de la liste de Lucie Lucas suivent l'appel du président du parti orange.
"Gougou", lui, aurait 5 voix au sein du parti de Patrice Jamet. Reste à savoir si les trois élus de la liste "Mahina Ia Ora" de Nicole Sanquer soutiendront sa candidature. Ils se réuniront d'ailleurs mardi soir pour définir leur ligne de conduite.
D'après ce constat, le futur maire pourrait ne pas être élu dès le premier tour.
Alliance ou pas ? Les tractations sont ouvertes. Mais Damas l'a assuré "c'est le choix de Patrice et je le respecterai. C'est le seul qui a osé se lever pour affronter Emile Vernaudon et je peux vous dire que ça n'a pas été facile car beaucoup se sont casser les dents. Je ne sais pas si avec les deux autres candidats nous allons nous entendre. Mais je ferai le pas s'il le faut, pour les rencontrer et discuter avec eux."
"Gougou" serait également prêt à négocier, Lorna Oputu suivra-t-elle également le pas ? Aucune précision pour le moment. Nos appels sont restés sans réponse.
Majorité ou pas, les candidats devront trouver rapidement une issue car le prochain conseil municipal se tiendra dans moins de deux semaines.
Pour être élu au 1er tour, il va falloir qu'un candidat obtienne 17 voix. Au sein du conseil, le groupe ITOM compte actuellement 24 élus, Patrice Jamet est remplacé par Samuel Heuea. "Mahina Ia Ora" de Nicole Sanquer a trois sièges et Lucie Lucas avec sa liste "Mahina Ia Ho'e" est représentée par six élus.
Selon nos informations, Damas Teuira aurait le soutien de 14 élus de son groupe, il lui resterait donc à trouver 3 voix pour passer dès le premier tour.
Lorna Oputu qui a aussi le soutien du Tahoera'a Huira'atira aurait 5 voix d'ITOM mais rien ne permet d’affirmer que les six élus de la liste de Lucie Lucas suivent l'appel du président du parti orange.
"Gougou", lui, aurait 5 voix au sein du parti de Patrice Jamet. Reste à savoir si les trois élus de la liste "Mahina Ia Ora" de Nicole Sanquer soutiendront sa candidature. Ils se réuniront d'ailleurs mardi soir pour définir leur ligne de conduite.
D'après ce constat, le futur maire pourrait ne pas être élu dès le premier tour.
Alliance ou pas ? Les tractations sont ouvertes. Mais Damas l'a assuré "c'est le choix de Patrice et je le respecterai. C'est le seul qui a osé se lever pour affronter Emile Vernaudon et je peux vous dire que ça n'a pas été facile car beaucoup se sont casser les dents. Je ne sais pas si avec les deux autres candidats nous allons nous entendre. Mais je ferai le pas s'il le faut, pour les rencontrer et discuter avec eux."
"Gougou" serait également prêt à négocier, Lorna Oputu suivra-t-elle également le pas ? Aucune précision pour le moment. Nos appels sont restés sans réponse.
Majorité ou pas, les candidats devront trouver rapidement une issue car le prochain conseil municipal se tiendra dans moins de deux semaines.
Les élus du conseil municipal se réuniront le 12 août prochain pour élire le futur maire de Mahina. En attendant, l'intérim sera assuré par la première adjointe Lorna Oputu.