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DJ Mr olSon aux platines en première partie des soirées Møme


DJ Mr olSon mixera en première partie de soirée avant que le phénomène Møme ne déferle.
DJ Mr olSon mixera en première partie de soirée avant que le phénomène Møme ne déferle.
PAPEETE, le 10 août 2016 - Il a mixé un peu partout en France et en Europe avant de poser ses platines au fenua en 2010. DJ Mr olSon jouera en première partie des soirées Møme les 11 et 12 août prochains, et se chargera de chauffer le public polynésien. Rencontre avec cet artiste passionné, qui a la musique électro dans la peau.


Comment êtes-vous devenu un artiste professionnel ?
Depuis tout petit, j'éprouve une passion sans borne pour la musique. Des amis m'ont initié au métier de DJ, puis très vite, j'ai mixé dans des discothèques, différents clubs, avant de faire "mon son". J'ai eu le plaisir de jouer dans divers endroits en métropole et en Europe, surtout à Toulouse, ma ville d'origine, et dans le Sud de la France, mais aussi à Paris, Amsterdam, Londres, en Italie, Espagne, etc. J'ai commencé en 1994, et c'est vraiment entre 1996 et 2000 que je me suis consacré entièrement à ma profession.

Est-ce que vous vivez encore aujourd'hui de la musique ?
Je suis un ancien professionnel et j'avais envie de ralentir un peu, de lâcher les platines, et je suis venu me poser ici. Je suis arrivé en Polynésie en 2010 pour suivre mon épouse qui travaille dans le privé. Aujourd'hui, j'ai une société et j'exerce une tout autre activité, mais je continue de mixer parallèlement. Cela me permet de sélectionner les soirées pour les vivre à 200 % en proposant les sons que j'aime vraiment. Au début, on est souvent généraliste, puis chaque artiste part ensuite en quête de quintessence musicale, et c'est ce que j'essaie de faire.

Comment qualifierez-vous ton style ?
C'est de la chill lounge avec une base électro et des influences musicales universelles. Mon style s'inscrit dans l'esprit de la house music avec des voix, etc. J'aime raconter une histoire en y apportant ma touche personnelle, et emmener l'assemblée en voyage. Je respecte une ellipse, en commençant doucement avec de la lounge et en montant au fur et à mesure avec de la deep house, de la house, puis de la tech house. Je suis content quand je parviens à finir ma prestation calmement en laissant une musique dans la tête du public…

Quels sont vos artistes de prédilection ?
J'affectionne beaucoup d'artistes ! Pour n'en citer que quelques-uns, je dirais Carl Cox, l'un des meilleurs DJs au monde, DJ Ravin, dont la musique est très universelle, avec des sons hindous, japonais, africains, américains, etc.

Votre musique est aussi un mélange des genres…
En effet, c'est une musique "melting-pot", avec des couleurs nées de différents milieux. Par exemple, j'essaie d'introduire parfois du son local, issu des danses traditionnelles, en provenance des cultures propres à chaque archipel polynésien. Je tâte progressivement le terrain, car je ne veux pas dénaturer les choses.


"J'ai fait un bœuf improvisé avec Moby, c'était énorme !"


De quelle manière entretenez-vous votre culture musicale ?
Auparavant, j'allais chez les disquaires pour m'informer des nouveautés qui sortaient. Aujourd'hui, il faut suivre les tendances à la radio, sur le Net, etc. Souvent les majors font la promotion des gros artistes, mais il est bon également de suivre les plus petits sur les multiples plateformes à notre disposition. J'écoute pour ma part des médias mondiaux divers, d'Afrique du Sud, de Thaïlande, mais aussi d'Australie, de Nouvelle-Zélande… D'ailleurs, je diffuse tous les mois des podcasts sur iTunes, Mixcloud, etc.

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
L'un des plus grands moments que j'ai vécu est sans conteste lorsque j'ai fait un bœuf improvisé avec Moby, c'était énorme ! Un souvenir qui m'a aussi marqué est celui d'avoir joué devant 15 000 personnes lors de la Fête de la musique, sur le pont Neuf à Toulouse. J'ai remixé un titre de Claude Nougaro et tout le public a chanté en chœur. Je me rappelle d'une autre anecdote : un DJ espagnol, Pascal Kleiman, qui mixe avec ses pieds car il est amputé des bras, c'est juste impressionnant…

Partager l'affiche avec Møme, cela doit être enthousiasmant ?
Oui, je le respecte vraiment ! J'adore sa "French touch", dans laquelle il insert de la pop, avec une influence anglo-saxonne, des voix de chanteuses, etc. J'ai un bon feeling avec lui, et sans trop dévoiler, il est fort possible que nous fassions un duo ensemble. Un "ping-pong" avec Møme, j'en rêve !

Quand il joue, l'artiste du fenua aime raconter une histoire en y apportant sa touche personnelle.
Quand il joue, l'artiste du fenua aime raconter une histoire en y apportant sa touche personnelle.
De Toulouse à Tahiti, en passant par l'Europe

Passionné de musique électronique depuis toujours Mr olSon commence à mixer en 1994 auprès de DJ Leeroy dans des discothèques aux environs de Toulouse. Après avoir été remarqué, il prend un an plus tard résidence dans un bar branché du centre-ville de Toulouse, le "Besame Mucho". L'artiste commence alors à se produire lors de plusieurs soirées aux côtés de nombreux DJs locaux et nationaux tels que DJ Rico ou Laurent M, Fab from Toulouse dans des lieux aussi variés que renommés : L’Aposia, Mr Carnaval, Le KL, l’Ambassade, Le On Off, Le Shangai, L’Ubu, Le Garage, etc. Les années suivantes, il joue dans différents établissements de Bordeaux, Carcassonne, Montpellier, ainsi qu'au Cap d’Agde dans des clubs comme l’Amnésia où il côtoie Antoine Clamaran, Laurent Wolf, Brown Sugar… On le retrouve ensuite sur des soirées Club House aux environs de La Rochelle et de Nantes. À Toulouse, il mixe auprès de Jay Style pour FunRadio et durant une soirée spéciale, il a même le plaisir de "faire un ping-pong" avec le célèbre Moby. Il participe aussi à plusieurs événements Chill House et Soulfull House avec Claude Challes dans son établissement, le Buddha Bar de l’hôtel George V à Paris. Il fait part également au festival du Printemps de Bourges sur des scènes Tech House. En Espagne, il joue dans le club Le Rachdingue de Salvador Dali et aux alentours de Barcelone. Aux Pays Bas, à Amsterdam, il exerce toujours sa passion dans plusieurs clubs du centre-ville. Après quelques passages dans le Sud de la France, il quitte la métropole pour s’installer à Tahiti en 2010 et continue aujourd'hui de mixer dans les îles du Pacifique.

Møme est considéré comme le pionnier de la "French touch".
Møme est considéré comme le pionnier de la "French touch".
Infos pratiques

. Blue Banana :

Jeudi 11 août, de 19 heures à 1 heure du matin
Thème : French Touch and chill wave
Nom de la soirée : Møme - Exclusive Showcase
Warm-up : DJ olSon
Places limitées
Tarifs : 2 000 Fcfp (dîneurs) ; 3 500 Fcfp (standard) ; 6 500 Fcfp (VIP, avec 1 coupe offerte + 1 assiette de tapas + 1 espace privé avec l’artiste)
Billets en vente au restaurant Blue Banana et à l’agence Tahiti Expert Events (immeuble Paofai, entrée BC, 2e étage)
Contact : 40 41 22 24


. Helios Tahiti :

Vendredi 12 août, de 22 heures à 4 heures du matin
Nom de soirée: French Touch on Rooftop
Warm-up : DJ olSon
Inside room : DJ Smada
Tarifs : 1 500 Fcfp (prévente) ; 2 000 Fcfp (sur place) ; 4 000 Fcfp (VIP avec 1 coupe offerte et espace privé avec l’artiste)
Billets en vente à la boutique Expresso, rue piétonne du centre Vaima
Contact : Facebook de Tahiti Expert Events

Rédigé par Dominique Schmitt le Mercredi 10 Août 2016 à 09:09 | Lu 1719 fois