tout d’abord, je sais que le secteur traverse une passe particulièrement difficile. Il est urgent de concentrer les efforts de tous pour redresser cette activité. C’est déterminant pour le développement économique et social de la Polynésie.
Ensuite parce que je sais qu’il y a une vraie mobilisation, qui s’est incarnée dans cette démarche du COST. Je souhaitais donc m’en entretenir avec vous. Et je tiens, à travers vous, à féliciter l’ensemble des participants pour leur implication dans cette démarche.
Nous le savons tous, la destination « Polynésie française » a beaucoup souffert de la crise économique internationale depuis 3 ans. Cela a notamment mis en lumière ses faiblesses en matière de service et d’animation.
Mais, au fond de moi, je n’ai pas de doute sur l’avenir du tourisme en Polynésie.
Je n’ai pas de doute, pourtant, si on veut exister sur le marché mondial, il faut continuer à se battre, pour gagner la bataille de la qualité et profiter de la reprise en cours.
Sachez que je suis convaincue de l’importance de ce secteur pour la Polynésie, et de ses atouts.
C’est pourquoi je suis prête à vous accompagner en intervenant à plusieurs niveaux :
1)
à travers des actions de communication, indispensables dans le court terme,
2)
à travers l’assouplissement des règles de délivrance des visas, pour élargir la clientèle
3)
à travers la poursuite des aides à l’investissement, pour rester à la pointe de la qualité en matière d’offre hôtelière,
4)
à travers enfin la mise en oeuvre de la stratégie définie, en s’appuyant sur l’expertise d’Atout France.
Permettez-moi de développer en quelques mots chacun de ces points.
1. Comme vous le savez, chaque année mon ministère mène des ACTIONS DE PROMOTION ET DE COMMUNICATION pour l’outre-mer. En 2009 par exemple, un travail de sensibilisation et de formation sur le tourisme outre-mer a permis de toucher 250 journalistes et plus de 500 tours opérateurs et agents de voyages.
Cette année, la nouveauté pour la Polynésie française, c’est que je vous propose de mener, avec vous, une campagne dédiée à la destination. Grâce à un cofinancement Etat-Pays, je souhaite que l’on puisse mobiliser environ 40 millions de francs.
Ainsi, la Polynésie ne sera pas « noyée » dans une communication générale sur le tourisme outre-mer, mais pourra être valorisée sur des marchés que nous aurons choisis ensemble.
Cette campagne de promotion pourra être orientée sur les marchés émergeants que sont par exemples la Chine, le Brésil, l’Australie et le Japon. L’audit stratégique qui vient d’être réalisé nous enseigne que ce sont là les marchés porteurs qu’il nous faut travailler.
C’est d’ailleurs tout le sens des financements qui peuvent être apportés par le ministère de l’outre-mer dans ce domaine : il ne s’agit pas de dupliquer le travail de promotion réalisé sur le marché français par l’office du tourisme, dont c’est la compétence.
Je souhaite que l’aide du ministère de l’outre-mer vous permette de prendre plus de risques, pour conquérir de nouveaux marchés.
C’est en diversifiant l’origine des touristes que le secteur deviendra moins fragile en cas de retournement de la demande en France ou aux Etats-Unis.
Dans ce secteur, la clef de la réussite, c’est la mise en cohérence, dans le bon tempo, des multiples acteurs qui composent la « chaîne touristique ».
Il serait en effet vain d’offrir un hébergement haut de gamme si la qualité du service ou des animations proposées n’est pas au rendez-vous.
Il serait tout aussi inutile de faire des campagnes de communication sur certains marchés si les touristes éprouvent des difficultés à venir pour des raisons réglementaires ou du fait des lacunes de liaisons aériennes.
C’est pourquoi, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, la création du COST en juin dernier est très positive, elle permet aux acteurs de se concerter et d’avancer ensemble de manière cohérente.
Ensuite parce que je sais qu’il y a une vraie mobilisation, qui s’est incarnée dans cette démarche du COST. Je souhaitais donc m’en entretenir avec vous. Et je tiens, à travers vous, à féliciter l’ensemble des participants pour leur implication dans cette démarche.
Nous le savons tous, la destination « Polynésie française » a beaucoup souffert de la crise économique internationale depuis 3 ans. Cela a notamment mis en lumière ses faiblesses en matière de service et d’animation.
Mais, au fond de moi, je n’ai pas de doute sur l’avenir du tourisme en Polynésie.
Je n’ai pas de doute, pourtant, si on veut exister sur le marché mondial, il faut continuer à se battre, pour gagner la bataille de la qualité et profiter de la reprise en cours.
Sachez que je suis convaincue de l’importance de ce secteur pour la Polynésie, et de ses atouts.
C’est pourquoi je suis prête à vous accompagner en intervenant à plusieurs niveaux :
1)
à travers des actions de communication, indispensables dans le court terme,
2)
à travers l’assouplissement des règles de délivrance des visas, pour élargir la clientèle
3)
à travers la poursuite des aides à l’investissement, pour rester à la pointe de la qualité en matière d’offre hôtelière,
4)
à travers enfin la mise en oeuvre de la stratégie définie, en s’appuyant sur l’expertise d’Atout France.
Permettez-moi de développer en quelques mots chacun de ces points.
1. Comme vous le savez, chaque année mon ministère mène des ACTIONS DE PROMOTION ET DE COMMUNICATION pour l’outre-mer. En 2009 par exemple, un travail de sensibilisation et de formation sur le tourisme outre-mer a permis de toucher 250 journalistes et plus de 500 tours opérateurs et agents de voyages.
Cette année, la nouveauté pour la Polynésie française, c’est que je vous propose de mener, avec vous, une campagne dédiée à la destination. Grâce à un cofinancement Etat-Pays, je souhaite que l’on puisse mobiliser environ 40 millions de francs.
Ainsi, la Polynésie ne sera pas « noyée » dans une communication générale sur le tourisme outre-mer, mais pourra être valorisée sur des marchés que nous aurons choisis ensemble.
Cette campagne de promotion pourra être orientée sur les marchés émergeants que sont par exemples la Chine, le Brésil, l’Australie et le Japon. L’audit stratégique qui vient d’être réalisé nous enseigne que ce sont là les marchés porteurs qu’il nous faut travailler.
C’est d’ailleurs tout le sens des financements qui peuvent être apportés par le ministère de l’outre-mer dans ce domaine : il ne s’agit pas de dupliquer le travail de promotion réalisé sur le marché français par l’office du tourisme, dont c’est la compétence.
Je souhaite que l’aide du ministère de l’outre-mer vous permette de prendre plus de risques, pour conquérir de nouveaux marchés.
C’est en diversifiant l’origine des touristes que le secteur deviendra moins fragile en cas de retournement de la demande en France ou aux Etats-Unis.
Dans ce secteur, la clef de la réussite, c’est la mise en cohérence, dans le bon tempo, des multiples acteurs qui composent la « chaîne touristique ».
Il serait en effet vain d’offrir un hébergement haut de gamme si la qualité du service ou des animations proposées n’est pas au rendez-vous.
Il serait tout aussi inutile de faire des campagnes de communication sur certains marchés si les touristes éprouvent des difficultés à venir pour des raisons réglementaires ou du fait des lacunes de liaisons aériennes.
C’est pourquoi, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, la création du COST en juin dernier est très positive, elle permet aux acteurs de se concerter et d’avancer ensemble de manière cohérente.
2. Pour vous aider à prendre pied sur de nouveaux marchés, ma priorité cette année a consisté à améliorer vraiment les choses dans le domaine de compétence de l’Etat qu’est la DELIVRANCE DE VISAS. Je sais qu’il y avait de fortes attentes à ce sujet en Polynésie.
Comme vous le savez, les décisions prises par le Président de la République lors du Conseil interministériel de l’Outre-mer du 6 novembre dernier ont permis des avancées très importantes. Elles faciliteront la venue d’une clientèle nouvelle, ce qui permettra de sortir l’outre-mer d’une relation trop exclusive avec la métropole.
Je rappellerai quelques unes des mesures intéressant directement la Polynésie :
- d'abord la mesure dite "Pacifique-ouvert", qui supprime les visas court séjour pour tous les Etats du Pacifique. Désormais, du Japon au Chili, plus aucun visa court séjour n'est nécessaire pour se rendre en Polynésie, à deux exceptions près (la Papouasie Nouvelle Guinée et Fidji, où nous disposons d'un consulat) ;
- ensuite, nous avons supprimé l'obligation de visas court séjour 3 mois, pour les ressortissants d'une quarantaine de pays et pour les étrangers titulaires d'une carte de séjour délivrée par une préfecture ou par un Etat Schengen ;
- un effort spécial a enfin été fait pour les croisiéristes : depuis décembre 2009, les passagers des navires de croisières arrivant en Polynésie munis de titres de séjour établis par de nombreux pays (Etats membres de l'Union Européenne, Etats Unis, Canada, Japon) sont dispensés de visas court séjour ; les membres d’équipage civil des navires et des avions en escale bénéficient de la même dispense. En outre, le Haut Commissaire peut désormais dispenser de visa tout passager d’un navire de croisière.
Que pouvons faire de plus ? Je sais que la demande reste forte à l’égard de clientèles à fort potentiel, telles que les Chinois ou les Russes. Le Ministre du tourisme, M. Steeve Hamblin, s'est montré très actif et convaincant lors de son dernier séjour à Paris !
Je vous annonce qu'un nouvel arrêté est en préparation, sur lequel la Polynésie sera consultée et qui fixe deux orientations principales :
- d'abord, étendre la liste des pays pour lesquels l'obligation de visa court séjour sera supprimée ; pour l'Amérique du sud, M. Steeve Hamblin a fait des propositions que je soutiens;
- ensuite, obtenir des facilités et simplifications des procédures pour certaines nationalités, telles que les Chinois ou les Russes.
Je rappelle aussi que la LODEOM permet désormais de célébrer sur le sol polynésien le mariage de deux personnes de nationalité étrangère ne résidant pas sur le territoire. Un des premiers mariages de ce type a d’ailleurs été prononcé par M. BUILLARD en mairie de Papeete il y a quelques semaines.
Mais, comme je l’ai indiqué, cette ouverture ne prendra tout son sens que si elle s’accompagne d’un travail de toute la « chaîne touristique » :
Travail des compagnies aériennes et des professionnels, qui, sur la base d’une analyse de marché, peuvent décider de créer de nouvelles liaisons.
Je me félicite par exemple du contrat négocié lors de l’Exposition Universelle par Air Tahiti Nui pour effectuer des vols charters directs entre Tahiti et Shanghai.
J’espère aussi que les projets de la compagnie LAN Chile se concrétiseront pour ouvrir la Polynésie au marché brésilien.
Travail des hôteliers, qui doivent adapter l’offre et le service à la demande de ces nouvelles clientèles. Les attentes des touristes chinois ou australiens ne sont pas toujours les mêmes que celles des touristes français. Cela passe par une maîtrise des langues étrangères, l’adaptation de la décoration ou de la cuisine aux goûts de ces clientèles...
Comme vous le savez, les décisions prises par le Président de la République lors du Conseil interministériel de l’Outre-mer du 6 novembre dernier ont permis des avancées très importantes. Elles faciliteront la venue d’une clientèle nouvelle, ce qui permettra de sortir l’outre-mer d’une relation trop exclusive avec la métropole.
Je rappellerai quelques unes des mesures intéressant directement la Polynésie :
- d'abord la mesure dite "Pacifique-ouvert", qui supprime les visas court séjour pour tous les Etats du Pacifique. Désormais, du Japon au Chili, plus aucun visa court séjour n'est nécessaire pour se rendre en Polynésie, à deux exceptions près (la Papouasie Nouvelle Guinée et Fidji, où nous disposons d'un consulat) ;
- ensuite, nous avons supprimé l'obligation de visas court séjour 3 mois, pour les ressortissants d'une quarantaine de pays et pour les étrangers titulaires d'une carte de séjour délivrée par une préfecture ou par un Etat Schengen ;
- un effort spécial a enfin été fait pour les croisiéristes : depuis décembre 2009, les passagers des navires de croisières arrivant en Polynésie munis de titres de séjour établis par de nombreux pays (Etats membres de l'Union Européenne, Etats Unis, Canada, Japon) sont dispensés de visas court séjour ; les membres d’équipage civil des navires et des avions en escale bénéficient de la même dispense. En outre, le Haut Commissaire peut désormais dispenser de visa tout passager d’un navire de croisière.
Que pouvons faire de plus ? Je sais que la demande reste forte à l’égard de clientèles à fort potentiel, telles que les Chinois ou les Russes. Le Ministre du tourisme, M. Steeve Hamblin, s'est montré très actif et convaincant lors de son dernier séjour à Paris !
Je vous annonce qu'un nouvel arrêté est en préparation, sur lequel la Polynésie sera consultée et qui fixe deux orientations principales :
- d'abord, étendre la liste des pays pour lesquels l'obligation de visa court séjour sera supprimée ; pour l'Amérique du sud, M. Steeve Hamblin a fait des propositions que je soutiens;
- ensuite, obtenir des facilités et simplifications des procédures pour certaines nationalités, telles que les Chinois ou les Russes.
Je rappelle aussi que la LODEOM permet désormais de célébrer sur le sol polynésien le mariage de deux personnes de nationalité étrangère ne résidant pas sur le territoire. Un des premiers mariages de ce type a d’ailleurs été prononcé par M. BUILLARD en mairie de Papeete il y a quelques semaines.
Mais, comme je l’ai indiqué, cette ouverture ne prendra tout son sens que si elle s’accompagne d’un travail de toute la « chaîne touristique » :
Travail des compagnies aériennes et des professionnels, qui, sur la base d’une analyse de marché, peuvent décider de créer de nouvelles liaisons.
Je me félicite par exemple du contrat négocié lors de l’Exposition Universelle par Air Tahiti Nui pour effectuer des vols charters directs entre Tahiti et Shanghai.
J’espère aussi que les projets de la compagnie LAN Chile se concrétiseront pour ouvrir la Polynésie au marché brésilien.
Travail des hôteliers, qui doivent adapter l’offre et le service à la demande de ces nouvelles clientèles. Les attentes des touristes chinois ou australiens ne sont pas toujours les mêmes que celles des touristes français. Cela passe par une maîtrise des langues étrangères, l’adaptation de la décoration ou de la cuisine aux goûts de ces clientèles...
3. Cela m’amène à mon troisième point sur L’OFFRE HOTELIERE. JE SAIS QUE DES EFFORTS IMPORTANTS D’INVESTISSEMENT dans le secteur ont été réalisés en Polynésie ces dernières années. C’est une priorité pour rénover constamment l’offre, on le voit aujourd’hui ici à Moorea.
Investir est aussi nécessaire pour créer des lieux qui font rêver, comme l’Hôtel le Brando à Tetiaroa. Cet hôtel, qui bénéficie de la défiscalisation nationale, vise un label Haute Qualité Environnementale et 5 étoiles, ce qui correspond à une demande bien identifiée.
En 2009, je constate que le secteur du tourisme a concentré environ ¼ des volumes de défiscalisation nationale accordés en Polynésie française.
Mais je tiens à souligner que la défiscalisation ne s’obtient pas, ou ne s’obtient plus, sans contrepartie, et surtout sans une analyse de marché poussée. Il n’est plus question de faire de la défisc pour la défisc, avec pour seule motivation l’optimisation fiscale.
L’objectif doit être touristique, c’est pourquoi j’ai demandé à mes services d’être particulièrement vigilants sur le mode de gestion des hôtels qui sollicitent une défiscalisation.
Investir est aussi nécessaire pour créer des lieux qui font rêver, comme l’Hôtel le Brando à Tetiaroa. Cet hôtel, qui bénéficie de la défiscalisation nationale, vise un label Haute Qualité Environnementale et 5 étoiles, ce qui correspond à une demande bien identifiée.
En 2009, je constate que le secteur du tourisme a concentré environ ¼ des volumes de défiscalisation nationale accordés en Polynésie française.
Mais je tiens à souligner que la défiscalisation ne s’obtient pas, ou ne s’obtient plus, sans contrepartie, et surtout sans une analyse de marché poussée. Il n’est plus question de faire de la défisc pour la défisc, avec pour seule motivation l’optimisation fiscale.
L’objectif doit être touristique, c’est pourquoi j’ai demandé à mes services d’être particulièrement vigilants sur le mode de gestion des hôtels qui sollicitent une défiscalisation.
4. Cela m’amène à mon dernier point, sur le travail d’ingénierie confié à Atout France.
Le diagnostic qui vous a été présenté a été fait en étroite concertation avec vous. Il reste maintenant à s’accorder sur une feuille de route.
Avec le COST, vous disposez, Monsieur le Président, d’un outil de premier plan pour définir ce plan d’action opérationnel, en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière.
Sachez que je suis prête à accompagner votre territoire pour passer dans cette phase de mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie arrêtée.
J’ai décidé de prolonger le partenariat noué avec Atout France, en prévoyant une enveloppe de 48 millions de francs l’année prochaine pour l’ensemble de l’outre-mer. Il s’agira d’aider les territoires à lever des obstacles précis au développement de l’activité touristique.
Et je serai à l’écoute de vos suggestions pour utiliser au mieux ces financements.
Le diagnostic qui vous a été présenté a été fait en étroite concertation avec vous. Il reste maintenant à s’accorder sur une feuille de route.
Avec le COST, vous disposez, Monsieur le Président, d’un outil de premier plan pour définir ce plan d’action opérationnel, en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière.
Sachez que je suis prête à accompagner votre territoire pour passer dans cette phase de mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie arrêtée.
J’ai décidé de prolonger le partenariat noué avec Atout France, en prévoyant une enveloppe de 48 millions de francs l’année prochaine pour l’ensemble de l’outre-mer. Il s’agira d’aider les territoires à lever des obstacles précis au développement de l’activité touristique.
Et je serai à l’écoute de vos suggestions pour utiliser au mieux ces financements.
Conclusion
Comme vous le voyez, même si le tourisme n’est pas une compétence de l’Etat en Polynésie, le gouvernement vous accompagne.
Je sais que vous aussi, dans vos domaines respectifs, vous êtes attachés à soutenir ce secteur clef pour le développement, et je vous en remercie.
Comme je l’ai indiqué, le tourisme nécessite l’établissement de partenariats forts entre les acteurs, et je constate avec plaisir qu’on parvient de mieux en mieux à avancer ensemble.
Le travail devant nous reste pourtant immense, au premier chef pour les professionnels du secteur.
Je sais qu’investir dans le tourisme outre-mer n’est pas dénué de tout risque.
Je sais qu’il peut y avoir parfois une forme de découragement.
Mais il faut continuer à se battre, car la Polynésie française dispose d’atouts que les pays voisins n’ont pas : un accueil exceptionnel, une identité culturelle forte, des infrastructures de qualité, un développement attentif à l’environnement,... et la sécurité qu’apporte, dans tous les domaines, un grand pays comme la France.
Alors vous voyez « j’y crois », je sais que vous y croyez aussi, l’objectif de 350.000 touristes en 2020 est parfaitement accessible, celui de 500.000 est plus volontariste, Monsieur le Ministre je vous reconnais bien là, mais impossible n’est pas polynésien.
La Polynésie française peut et doit trouver toute sa place sur le marché du tourisme de demain.
Elle bénéficie d’une image toujours extraordinaire, qui doit être valorisée et exploitée.
Je vous remercie de votre attention.
Comme vous le voyez, même si le tourisme n’est pas une compétence de l’Etat en Polynésie, le gouvernement vous accompagne.
Je sais que vous aussi, dans vos domaines respectifs, vous êtes attachés à soutenir ce secteur clef pour le développement, et je vous en remercie.
Comme je l’ai indiqué, le tourisme nécessite l’établissement de partenariats forts entre les acteurs, et je constate avec plaisir qu’on parvient de mieux en mieux à avancer ensemble.
Le travail devant nous reste pourtant immense, au premier chef pour les professionnels du secteur.
Je sais qu’investir dans le tourisme outre-mer n’est pas dénué de tout risque.
Je sais qu’il peut y avoir parfois une forme de découragement.
Mais il faut continuer à se battre, car la Polynésie française dispose d’atouts que les pays voisins n’ont pas : un accueil exceptionnel, une identité culturelle forte, des infrastructures de qualité, un développement attentif à l’environnement,... et la sécurité qu’apporte, dans tous les domaines, un grand pays comme la France.
Alors vous voyez « j’y crois », je sais que vous y croyez aussi, l’objectif de 350.000 touristes en 2020 est parfaitement accessible, celui de 500.000 est plus volontariste, Monsieur le Ministre je vous reconnais bien là, mais impossible n’est pas polynésien.
La Polynésie française peut et doit trouver toute sa place sur le marché du tourisme de demain.
Elle bénéficie d’une image toujours extraordinaire, qui doit être valorisée et exploitée.
Je vous remercie de votre attention.