Photo satellite des deux cyclones tropicaux présents dans le Pacifique Sud-ouest le 23 janvier 2011 à 06h00GMT-Joint Typhoon Warning Centre (US Navy, Hawaii)-
SUVA, lundi 24 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – Deux nouveaux systèmes tropicaux ont fait leur apparition ce week-end dans le Pacifique Sud-ouest, menaçant respectivement la Nouvelle-Calédonie et le groupe des Samoa.
Le phénomène situé le plus à l’Ouest s’est formé au Nord-est de l’Australie, non loin des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
Il a été baptisé Wilma et se trouvait, lundi, à proximité du groupes des Samoa, à commencer par l’État indépendant de Samoa, posant aussi à court terme une menace lundi pour le territoire voisin des Samoa américaines, où les alertes ont été mises en vigueur dès ce week-end.
Wilma charriait en son centre des vents d’une vitesse estimée à plus de cent kilomètres heure, avec des rafales pouvant atteindre cent trente kilomètres heure.
Il se déplaçait à une vitesse estimée à seize kilomètres heure.
Déjà, les premiers coptes-rendus font état de chutes de pylônes électriques et d’arbres.
Mais la trajectoire de Wilma, considérée comme erratique, semblait aussi être une source de vigilance particulière : après avoir emprunté une direction Sud-sud-est, ce système a entamé dimanche un virage radical pour prendre un cap Sud-ouest, plaçant dans sa ligne de trajectoire un couloir situé entre le Sud des îles Fidji et l’archipel voisin de Tonga et, à terme, le Nord de la Nouvelle-Zélande.
Là aussi, dans ces régions, les autorités locales ont mis en vigueur une alerte à destination des populations, afin qu’elles se préparent à l’arrivée de vents qualifiés de « destructeurs ».
Togiola Tulafono, gouverneur Général des Samoa américaines, a d’ailleurs activé le dispositif d’urgence ainsi que la mise en place d’une cellule de crise.
Plusieurs maisons ont été décoiffées et l’unique tramway du territoire est désormais inopérant, en raison de la rupture du câble tractant les rames, rapporte Radio New Zealand International.
Selon les dernières observations et prévisions émises par le centre américain d’alerte cyclonique Joint Typhoon Warning Centre (JTWC, qui dépend de la marine américaine -US Navy- et est basé à Hawaii), les vents au centre de Wilma devraient atteindre une vitesse soutenue à cent vingt kilomètres heures, d’ici vingt quatre heures, avec des rafales à cent cinquante kilomètres heure.
Il ne devrait commencer à perdre en puissance qu’à l’horizon +72 heures, à savoir jeudi 27 janvier 2011, date à partir de laquelle il devrait entamer une phase «extratropicale ».
La menace Anthony
Plus à l’Ouest, le cyclone Anthony, qui s’est formé ce week-end au large des côtes australiennes (État du Queensland, Nord-est), maintenait en son centre des vents constants estimés à plus de quatre vingt kilomètres heure, avec des rafales à cent kilomètres heure.
Mais cette puissance pourrait se renforcer de manière progressive et significative à l’horizon +72 heures, pour atteindre d’ici jeudi des vitesses de cent cinquante kilomètres heure en vents constants, avec des rafales prévues à plus de cent quatre vingt kilomètres heure, selon les projections du JTWC américain.
Il se déplaçait à une grande vitesse, estimée à plus de quarante kilomètres heure.
Selon les mêmes sources, la puissance d’Anthony pourrait ne commencer à décroître qu’à l’horizon +120 heures (cinq jours), soit samedi 29 janvier 2011.
Quant à la trajectoire prévue d’Anthony, il est fait mention dans le dernier bulletin d’une possibilité d’incurvation vers le Sud-ouest, ce qui atténuerait la menace actuelle vers la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, déjà frappée tout récemment par le cyclone Vania (entre le 13 et le 15 janvier 2011, en particulier sur les îles Loyauté [Nord-est de l’île principale] et le Sud de cette île), puis quasi-immédiatement après menacée par un autre cyclone, baptisé Zélia, qui a finalement longé l’Ouest de l’île principale (Grande Terre) sur un chemin parallèle, mais à distance suffisante.
En raison de l’influence de ces deux système dépressionnaires dans la grande région, les conditions météorologiques ont déjà été fortement perturbées dans plusieurs pays et territoire de la zone, non impactés directement, mais qui ont subi d’importantes inondations du fait des pluies torrentielles qui continuent à s’abattre.
Dans l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, y compris Auckland et sa région, plusieurs larges superficies sont déjà inondées, parfois, sous un mètre d’eau, rapportait lundi la radio nationale.
Par précaution, plusieurs résidences et commerces ont été évacués, ainsi qu’un camping non loin du lac Taupo, où les vents pourraient rapidement atteindre les cent vingt kilomètres heure.
De nombreuses routes de l’île du Nord sont par ailleurs impraticables, pour cause d’inondations ou de chutes d’arbres.
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Le phénomène situé le plus à l’Ouest s’est formé au Nord-est de l’Australie, non loin des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée,
Il a été baptisé Wilma et se trouvait, lundi, à proximité du groupes des Samoa, à commencer par l’État indépendant de Samoa, posant aussi à court terme une menace lundi pour le territoire voisin des Samoa américaines, où les alertes ont été mises en vigueur dès ce week-end.
Wilma charriait en son centre des vents d’une vitesse estimée à plus de cent kilomètres heure, avec des rafales pouvant atteindre cent trente kilomètres heure.
Il se déplaçait à une vitesse estimée à seize kilomètres heure.
Déjà, les premiers coptes-rendus font état de chutes de pylônes électriques et d’arbres.
Mais la trajectoire de Wilma, considérée comme erratique, semblait aussi être une source de vigilance particulière : après avoir emprunté une direction Sud-sud-est, ce système a entamé dimanche un virage radical pour prendre un cap Sud-ouest, plaçant dans sa ligne de trajectoire un couloir situé entre le Sud des îles Fidji et l’archipel voisin de Tonga et, à terme, le Nord de la Nouvelle-Zélande.
Là aussi, dans ces régions, les autorités locales ont mis en vigueur une alerte à destination des populations, afin qu’elles se préparent à l’arrivée de vents qualifiés de « destructeurs ».
Togiola Tulafono, gouverneur Général des Samoa américaines, a d’ailleurs activé le dispositif d’urgence ainsi que la mise en place d’une cellule de crise.
Plusieurs maisons ont été décoiffées et l’unique tramway du territoire est désormais inopérant, en raison de la rupture du câble tractant les rames, rapporte Radio New Zealand International.
Selon les dernières observations et prévisions émises par le centre américain d’alerte cyclonique Joint Typhoon Warning Centre (JTWC, qui dépend de la marine américaine -US Navy- et est basé à Hawaii), les vents au centre de Wilma devraient atteindre une vitesse soutenue à cent vingt kilomètres heures, d’ici vingt quatre heures, avec des rafales à cent cinquante kilomètres heure.
Il ne devrait commencer à perdre en puissance qu’à l’horizon +72 heures, à savoir jeudi 27 janvier 2011, date à partir de laquelle il devrait entamer une phase «extratropicale ».
La menace Anthony
Plus à l’Ouest, le cyclone Anthony, qui s’est formé ce week-end au large des côtes australiennes (État du Queensland, Nord-est), maintenait en son centre des vents constants estimés à plus de quatre vingt kilomètres heure, avec des rafales à cent kilomètres heure.
Mais cette puissance pourrait se renforcer de manière progressive et significative à l’horizon +72 heures, pour atteindre d’ici jeudi des vitesses de cent cinquante kilomètres heure en vents constants, avec des rafales prévues à plus de cent quatre vingt kilomètres heure, selon les projections du JTWC américain.
Il se déplaçait à une grande vitesse, estimée à plus de quarante kilomètres heure.
Selon les mêmes sources, la puissance d’Anthony pourrait ne commencer à décroître qu’à l’horizon +120 heures (cinq jours), soit samedi 29 janvier 2011.
Quant à la trajectoire prévue d’Anthony, il est fait mention dans le dernier bulletin d’une possibilité d’incurvation vers le Sud-ouest, ce qui atténuerait la menace actuelle vers la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, déjà frappée tout récemment par le cyclone Vania (entre le 13 et le 15 janvier 2011, en particulier sur les îles Loyauté [Nord-est de l’île principale] et le Sud de cette île), puis quasi-immédiatement après menacée par un autre cyclone, baptisé Zélia, qui a finalement longé l’Ouest de l’île principale (Grande Terre) sur un chemin parallèle, mais à distance suffisante.
En raison de l’influence de ces deux système dépressionnaires dans la grande région, les conditions météorologiques ont déjà été fortement perturbées dans plusieurs pays et territoire de la zone, non impactés directement, mais qui ont subi d’importantes inondations du fait des pluies torrentielles qui continuent à s’abattre.
Dans l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, y compris Auckland et sa région, plusieurs larges superficies sont déjà inondées, parfois, sous un mètre d’eau, rapportait lundi la radio nationale.
Par précaution, plusieurs résidences et commerces ont été évacués, ainsi qu’un camping non loin du lac Taupo, où les vents pourraient rapidement atteindre les cent vingt kilomètres heure.
De nombreuses routes de l’île du Nord sont par ailleurs impraticables, pour cause d’inondations ou de chutes d’arbres.
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Trajectoire observée et estimée du cyclone tropical Wilma le 23 janvier 2011 à 18h00GMT-Joint Typhoon Warning Centre (US Navy, Hawaii)-