Paris, France | | samedi 14/03/2015 - Les habitants de l'archipel de Vanuatu, balayé par un très violent cyclone tropical dans la nuit de vendredi à samedi, se retrouvent face à une situation "apocalyptique", et un "gros travail de reconstruction" sera nécessaire, a expliqué à l'AFP le directeur général de la Croix-Rouge française.
"Les villes sont très abîmées. Quand on sort de chez soi, on est face à une situation apocalyptique. Il faut que les populations soient très prudentes. Il y a un gros travail de reconstruction, de relogement: signalisation, panneaux métalliques, habillage de magasins, tout ça a volé", a expliqué à l'AFP Stéphane Mantion, directeur général de la Croix-Rouge française, en contact avec ses équipes dans la région.
"Il y a une délégation de la Croix-Rouge sur place depuis plusieurs années avec pour mission la préparation aux catastrophes comme celle qui vient d'arriver mais aussi ce qui se passe après, les risques de +sur-incidents+: fils électriques qui pendent et qui peuvent provoquer des électrocutions, accidents de la route, blessures graves suite à la chute d'objets", décrit-il.
La douzaine d'expatriés, français ou d'autres nationalités, sont préparés aux catastrophes météorologiques, fréquentes dans le Pacifique sud, et pourtant, explique M. Mantion, ils ont été surpris par la violence de celle-ci: "Les vents sont très étonnants. Ils ne s'attendaient pas à une puissance pareille".
L'équipe, qui n'a "pas eu de pépins", s'affaire aujourd'hui "auprès des autorités locales pour gérer le PC de crise". Même si l'ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides est pauvre, "il y a des moyens de secours qui fonctionnent assez bien", estime M. Mantion.
"Le fait que ce soit un archipel complique bien sûr les choses. La capacité à se déplacer en avion est un peu réduite". Les principales difficultés pour lui sont de "communiquer et rejoindre les populations qui ont besoin de secours ou de vivres". Près de 270.000 personnes vivent dans l'archipel.
Avant le passage du cyclone, les équipes de la Croix-Rouge française opéraient un travail de prévention, incitant les habitants à mettre de côté piles, eau et nourriture sèche (conserves) et installant des abris dans certaines zones pour stocker du matériel.
Selon Vivien Maidaborn, directrice exécutive de l'Unicef Nouvelle-Zélande, cette catastrophe naturelle pourrait "être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique".
Le président du Vanuatu Baldwin Lonsdale a appelé samedi la communauté internationale à "donner un coup de main en réponse à ces calamités qui nous ont frappés".
"Les villes sont très abîmées. Quand on sort de chez soi, on est face à une situation apocalyptique. Il faut que les populations soient très prudentes. Il y a un gros travail de reconstruction, de relogement: signalisation, panneaux métalliques, habillage de magasins, tout ça a volé", a expliqué à l'AFP Stéphane Mantion, directeur général de la Croix-Rouge française, en contact avec ses équipes dans la région.
"Il y a une délégation de la Croix-Rouge sur place depuis plusieurs années avec pour mission la préparation aux catastrophes comme celle qui vient d'arriver mais aussi ce qui se passe après, les risques de +sur-incidents+: fils électriques qui pendent et qui peuvent provoquer des électrocutions, accidents de la route, blessures graves suite à la chute d'objets", décrit-il.
La douzaine d'expatriés, français ou d'autres nationalités, sont préparés aux catastrophes météorologiques, fréquentes dans le Pacifique sud, et pourtant, explique M. Mantion, ils ont été surpris par la violence de celle-ci: "Les vents sont très étonnants. Ils ne s'attendaient pas à une puissance pareille".
L'équipe, qui n'a "pas eu de pépins", s'affaire aujourd'hui "auprès des autorités locales pour gérer le PC de crise". Même si l'ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides est pauvre, "il y a des moyens de secours qui fonctionnent assez bien", estime M. Mantion.
"Le fait que ce soit un archipel complique bien sûr les choses. La capacité à se déplacer en avion est un peu réduite". Les principales difficultés pour lui sont de "communiquer et rejoindre les populations qui ont besoin de secours ou de vivres". Près de 270.000 personnes vivent dans l'archipel.
Avant le passage du cyclone, les équipes de la Croix-Rouge française opéraient un travail de prévention, incitant les habitants à mettre de côté piles, eau et nourriture sèche (conserves) et installant des abris dans certaines zones pour stocker du matériel.
Selon Vivien Maidaborn, directrice exécutive de l'Unicef Nouvelle-Zélande, cette catastrophe naturelle pourrait "être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique".
Le président du Vanuatu Baldwin Lonsdale a appelé samedi la communauté internationale à "donner un coup de main en réponse à ces calamités qui nous ont frappés".