Cyclone Zélia : levée de la pré-alerte en Nouvelle-Calédonie


NOUMÉA, lundi 17 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – Une pré-alerte (niveau un [jaune] sur une échelle de trois [jaune, orange, rouge]) mis en place ce week-end en Nouvelle-Calédonie, en raison de la présence du cyclone tropical Zélia, a été levée lundi à partir de midi trente (heure locale, GMT+11), a annoncé lundi le Haut-commissariat de la République française dans cette collectivité du Pacifique.
« Le cyclone Zélia quitte actuellement notre zone d’alerte. Le niveau jaune de pré-alerte cyclonique est donc levé ce jour à 12h30. Néanmoins de fortes pluies venant du Nord sont encore à prévoir dans le sillage du cyclone. La vigilance reste donc d’actualité pour les 48 heures à venir sur l’ensemble de la Nouvelle Calédonie », précise un communiqué.
L’entrée de Zélia dans la zone de vigilance de la Nouvelle-Calédonie faisait immédiatement suite à la présence, en fin de semaine dernière, d’un autre cyclone, Vania, qui a provoqué des dégâts significatifs à la fois sur la Grande Terre (île principale) et sur les îles Loyauté (Nord-est de la Grande Terre), notamment aux infrastructures (ponts et chaussée, réseau électrique).
En début de week-end, Zélia, cyclone venu du Nord-ouest de la Nouvelle-Calédonie, avait suivi un couloir quasiment parallèle à la Grande Terre, mais à distance suffisante pour ne pas constituer une menace directe d’impact.
Lors des dernières observations de ce phénomène, le cyclone tropical Zélia poursuivait sa trajectoire avec un cap Sud-sud-est en s’éloignant rapidement de la Nouvelle-Calédonie à) une vitesse de déplacement estimée à près de quarante cinq kilomètres heure.
La vitesse des vents au centre du système était estimée par le centre d’alerte cyclonique de la marine américaine (Joint Typhoon Warning Centre, basé à Hawaii) à cent soixante kilomètres heures constants avec des rafales à deux cet kilomètres heure.
Cette puissance serait actuellement en cours de diminution, avec une entrée en phase « extratropicale » prévue d’ici vingt quatre heures.
Zélia se dirige désormais, tout en s’affaiblissant, vers la pointe Nord de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, ce qui a amené les prévisionnistes néo-zélandais à suivre de près l’évolution de ce système.
Les prévisionnistes néo-zélandais estiment qu’en dépit d’un risque très faible d’un impact direct avec ces systèmes, ce pays devrait néanmoins subir les effets de fortes perturbations météorologiques, notamment des vents violents et d’importantes précipitations qui pourraient provoquer des inondations significatives, en particulier pour l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
La vitesse des vents au centre du système était estimée par le centre d’alerte cyclonique de la marine américaine (Joint Typhoon Warning Centre, basé à Hawaii) à cent soixante kilomètres heures constants avec des rafales à deux cet kilomètres heure.
Cette puissance serait actuellement en cours de réduction, avec une entrée en phase « extratropicale » prévue d’ici vingt quatre heures.

Effets du cyclone Vania à Fidji : un noyé de plus

L’influence de la zone dépressionnaire ayant entraîné, plus à l’Ouest, la génération du cyclone Vania, qui a frappé modérément la Nouvelle-Calédonie en fin de semaine dernière a aussi provoqué, dans toute la région, d’importantes inondations, y compris à Fidji, où les derniers bilans font état d’une victime supplémentaire, un adolescent noyé alors qu’il tentait de traverser la rivière Nadi, alors en crue.
Depuis le milieu de la semaine dernière, ce sont particulièrement plusieurs régions de l’île principale de Viti Levu, celles proches de Nadi, de Ba, de Lautoka et de Rakiraki, qui ont été les plus touchées par les inondations provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues, rapporte la radio nationale.
Plusieurs routes et ponts, sur le flanc Est de la route de ceinture de Viti Levu, avaient dû être fermées à la circulation.

pad

Rédigé par PAD le Lundi 17 Janvier 2011 à 06:18 | Lu 2106 fois