Port-Vila, Vanuatu | | lundi 16/03/2015 - La situation est "grave" pour beaucoup d'habitants du Vanuatu privés de toit et de vivres après le passage dévastateur du cyclone Pam sur l'archipel du Pacifique Sud, mais le bilan humain semblait "gérable", a indiqué lundi à l'AFP l'ambassadeur de France dans la capitale, Port-Vila.
"La situation est grave, il va falloir reconstruire et beaucoup de gens sont sans abri", a déclaré Alain du Boispéan, évoquant un "phénomène d'une violence sans précédent", dont le bilan est "encore impossible" à établir.
Selon lui entre 3 et 8 personnes ont été tuées à Port-Vila, mais le bilan humain "semble gérable", en raison notamment des consignes de confinement données aux habitants.
Lundi, la vie reprenait doucement dans la capitale du petit archipel dans un décor de désolation. Quelques magasins ont rouvert leurs portes, la route principale est praticable mais les rues sont jonchées d'arbres arrachés, de feuillages, de tôles et de débris, a rapporté une journaliste de l'AFP.
Toutes les habitations précaires, nombreuses dans ce pays au rang des plus pauvres de la planète, ont été soufflées et même des bâtiments en dur sont en partie détruits.
A l'aéroport Bauerfield de Port-Vila, des avions gros porteurs français, australiens et néo-zélandais commençaient à arriver, chargés d'équipement d'urgence, d'eau, de tentes, de médicaments...
Aucun secours n'avait pu cependant être envoyé aux plus de 30.000 habitants de l'île volcanique de Tanna, à 400 kilomètres au sud d'Efate, l'île où se trouve Port-Vila.
"La logistique est très compliquée, jusqu'à dimanche il n'y avait aucun moyen de communication avec les îles reculées", a indiqué M. du Boispéan de retour d'un survol du sud de l'archipel avec un avion militaire de type Guardian, envoyé de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
"Pam a frappé très fort la capitale Port-Vila puis il a fait route vers le sud et Tanna (...), très endommagée", a-t-il ajouté.
"Les habitations traditionnelles sont toutes détruites, la végétation et les cultures sont largement dévastées. Seuls les bâtiments en dur ont résisté", a précisé l'ambassadeur de France dans l'archipel mélanésien.
"La situation est grave, il va falloir reconstruire et beaucoup de gens sont sans abri", a déclaré Alain du Boispéan, évoquant un "phénomène d'une violence sans précédent", dont le bilan est "encore impossible" à établir.
Selon lui entre 3 et 8 personnes ont été tuées à Port-Vila, mais le bilan humain "semble gérable", en raison notamment des consignes de confinement données aux habitants.
Lundi, la vie reprenait doucement dans la capitale du petit archipel dans un décor de désolation. Quelques magasins ont rouvert leurs portes, la route principale est praticable mais les rues sont jonchées d'arbres arrachés, de feuillages, de tôles et de débris, a rapporté une journaliste de l'AFP.
Toutes les habitations précaires, nombreuses dans ce pays au rang des plus pauvres de la planète, ont été soufflées et même des bâtiments en dur sont en partie détruits.
A l'aéroport Bauerfield de Port-Vila, des avions gros porteurs français, australiens et néo-zélandais commençaient à arriver, chargés d'équipement d'urgence, d'eau, de tentes, de médicaments...
Aucun secours n'avait pu cependant être envoyé aux plus de 30.000 habitants de l'île volcanique de Tanna, à 400 kilomètres au sud d'Efate, l'île où se trouve Port-Vila.
"La logistique est très compliquée, jusqu'à dimanche il n'y avait aucun moyen de communication avec les îles reculées", a indiqué M. du Boispéan de retour d'un survol du sud de l'archipel avec un avion militaire de type Guardian, envoyé de Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
"Pam a frappé très fort la capitale Port-Vila puis il a fait route vers le sud et Tanna (...), très endommagée", a-t-il ajouté.
"Les habitations traditionnelles sont toutes détruites, la végétation et les cultures sont largement dévastées. Seuls les bâtiments en dur ont résisté", a précisé l'ambassadeur de France dans l'archipel mélanésien.