JERUSALEM, 25 mai 2013 - Une organisation se faisant appeler "l'armée électronique syrienne" a mené il y a deux semaines une cyber-attaque visant le système de distribution d'eau de Haïfa, la troisième ville israélienne, a révélé samedi un expert israélien.
"Cette attaque, qui a échoué, a été menée par cette organisation dont on sait pas exactement qui est derrière", a affirmé le professeur Yitzhak Ben-Israël, président du Conseil national pour la recherche et le développement, cité par la radio israélienne.
Par la suite, Yitzhak Ben-Israël a indiqué lors d'une interview à la radio que "l'armée électronique syrienne agit apparemment sur ordre du gouvernement syrien".
"A l'origine, cette organisation a été utilisée contre les rebelles pour s'assurer que les habitants ne puissent pas utiliser Internet librement et transmettre des informations", sur ce qui se passe sur le terrain, a-t-il ajouté.
L'attaque contre le réseau de distribution de l'eau à Haïfa a été lancée en représailles à plusieurs raids attribués à l'aviation israélienne en Syrie depuis le début de l'année, a ajouté ce professeur de l'université de Tel-Aviv et ancien conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour les questions de cyber-guerre, sans donner plus de détails.
Le professeur Ben-Israël a également affirmé que des centaines de cyber-attaques ont lieu "à chaque instant" contre les systèmes informatiques de l'armée, de compagnies d'énergie et de transports ainsi que contre des institutions financières telles que des banques ou la bourse israéliennes.
Il y a quatre mois, "l'armée électronique syrienne" avait mené des attaques contre le quotidien israélien Haaretz et le ministère des Transports.
En avril, des sites officiels israéliens y compris celui du ministère de la Défense avaient par ailleurs été la cible de cyber-attaques du groupe de pirates informatiques Anonymous.
Un autre expert en informatique, Tel Pavel, cité également par la radio, a indiqué que "l'armée électronique syrienne", créé peu après le début de la guerre civile en Syrie, s'était spécialisée dans l'infiltration d'adresses Tweeter de médias occidentaux.
Plusieurs sites de médias, dont celui du Financial Times (FT), ont été attaqués ces dernières semaines par les pirates informatiques de ce groupe.
"L'armée électronique syrienne", en faveur du régime de Bachar al-Assad, affirme sur son site internet qu'il défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".
Israël a mené deux raids aériens au début de ce mois près de Damas, des attaques destinées selon l'Etat hébreu à empêcher le transfert d'armes au Hezbollah, le mouvement chiite libanaise allié du régime syrien.
"Cette attaque, qui a échoué, a été menée par cette organisation dont on sait pas exactement qui est derrière", a affirmé le professeur Yitzhak Ben-Israël, président du Conseil national pour la recherche et le développement, cité par la radio israélienne.
Par la suite, Yitzhak Ben-Israël a indiqué lors d'une interview à la radio que "l'armée électronique syrienne agit apparemment sur ordre du gouvernement syrien".
"A l'origine, cette organisation a été utilisée contre les rebelles pour s'assurer que les habitants ne puissent pas utiliser Internet librement et transmettre des informations", sur ce qui se passe sur le terrain, a-t-il ajouté.
L'attaque contre le réseau de distribution de l'eau à Haïfa a été lancée en représailles à plusieurs raids attribués à l'aviation israélienne en Syrie depuis le début de l'année, a ajouté ce professeur de l'université de Tel-Aviv et ancien conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour les questions de cyber-guerre, sans donner plus de détails.
Le professeur Ben-Israël a également affirmé que des centaines de cyber-attaques ont lieu "à chaque instant" contre les systèmes informatiques de l'armée, de compagnies d'énergie et de transports ainsi que contre des institutions financières telles que des banques ou la bourse israéliennes.
Il y a quatre mois, "l'armée électronique syrienne" avait mené des attaques contre le quotidien israélien Haaretz et le ministère des Transports.
En avril, des sites officiels israéliens y compris celui du ministère de la Défense avaient par ailleurs été la cible de cyber-attaques du groupe de pirates informatiques Anonymous.
Un autre expert en informatique, Tel Pavel, cité également par la radio, a indiqué que "l'armée électronique syrienne", créé peu après le début de la guerre civile en Syrie, s'était spécialisée dans l'infiltration d'adresses Tweeter de médias occidentaux.
Plusieurs sites de médias, dont celui du Financial Times (FT), ont été attaqués ces dernières semaines par les pirates informatiques de ce groupe.
"L'armée électronique syrienne", en faveur du régime de Bachar al-Assad, affirme sur son site internet qu'il défend "le peuple arabe syrien" contre "les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux".
Israël a mené deux raids aériens au début de ce mois près de Damas, des attaques destinées selon l'Etat hébreu à empêcher le transfert d'armes au Hezbollah, le mouvement chiite libanaise allié du régime syrien.