Une synergie gagnante des acteurs avec le Tahiti Tourisme
Le Tahiti Cruise Club est une association qui regroupe l’ensemble des acteurs institutionnels et privés liés au monde de la Croisière en Polynésie française. Ses membres travaillent de manière collégiale pour faire avancer chacun des dossiers qui peuvent être considérés comme des freins pour le développement de ce secteur, et une fois par an, depuis 2009, ils vont à la rencontre des armateurs lors du plus grand salon professionnel de la croisière qui réunit tous les décideurs internationaux : le Cruise Shipping Miami Seatrade.
Cette stratégie est menée conjointement avec le Tahiti Tourisme, qui a permis de réitérer cette opération afin de promouvoir la destination auprès des compagnies de croisières internationales.
Grâce au soutien majeur de Tahiti Tourisme et à l’implication des différentes entités, membres du Club ou soutiens financiers et opérationnels, complémentaires dans leurs enjeux, leurs responsabilités et leurs domaines d’expertise, il est possible de proposer aux armateurs un tour d’horizon précis, technique, concret des possibilités offertes au Fenua pour les opérateurs de croisière : itinéraires, questions de ravitaillements, problématiques administratives et règlementaires, approvisionnements en fuel ou produits locaux, desserte internationale aérienne, spécificité des escales, infrastructures, excursions ou possibilités touristiques île par île, aucune de leur question n’est demeurée sans réponse.
Présent pendant le salon, Jonathan Reap, responsable de Tahiti Tourisme North America, a démontré l’engagement du Pays à développer ce secteur lors des rencontres programmées avec les différentes compagnies de croisières, avec l’ensemble des professionnels polynésiens présents (Station de Pilotage – Te Ara Tai, CCISM, CMA-CGM, Pacific Maritime Agency, Tahiti Nui Travel). Le Pays, via le Fonds du Développement de la Croisière, soutient également financièrement ce type d’actions. Depuis de nombreuses années, Tahiti Tourisme s’implique avec constance dans le démarchage et les relations avec les compagnies de croisières. Ce travail de longue haleine n’est efficace que lorsqu’il est mené en concertation avec tous les acteurs du secteur. C’est tout l’intérêt du Tahiti Cruise Club, par le biais duquel cette synergie est opérationnelle depuis trois ans, réunissant acteurs privés et publics, acteurs touristiques et portuaires, collectivités engagées (comme la Commune de Papeete) et organismes incontournables (tel que la CCISM), agents maritimes et réceptifs, mais aussi des armateurs (Paul Gauguin et Aranui) et Air Tahiti Nui qui accompagnent activement la démarche. Ce travail commun est essentiel, en concertation avec le Ministère du Tourisme et les services du Pays, à la fois au regard des armateurs qui traitent avec des « clubs » ou « clusters » similaires dans le monde entier, et pour maintenir une stratégie de développement choisie et partagée par l’ensemble de la filière.
Ce travail de partenariats et d’échange entre les acteurs porte ses fruits à plusieurs niveaux et permet d’entrevoir un rebond progressif et structuré de l’activité Croisière en Polynésie française.
Cette stratégie est menée conjointement avec le Tahiti Tourisme, qui a permis de réitérer cette opération afin de promouvoir la destination auprès des compagnies de croisières internationales.
Grâce au soutien majeur de Tahiti Tourisme et à l’implication des différentes entités, membres du Club ou soutiens financiers et opérationnels, complémentaires dans leurs enjeux, leurs responsabilités et leurs domaines d’expertise, il est possible de proposer aux armateurs un tour d’horizon précis, technique, concret des possibilités offertes au Fenua pour les opérateurs de croisière : itinéraires, questions de ravitaillements, problématiques administratives et règlementaires, approvisionnements en fuel ou produits locaux, desserte internationale aérienne, spécificité des escales, infrastructures, excursions ou possibilités touristiques île par île, aucune de leur question n’est demeurée sans réponse.
Présent pendant le salon, Jonathan Reap, responsable de Tahiti Tourisme North America, a démontré l’engagement du Pays à développer ce secteur lors des rencontres programmées avec les différentes compagnies de croisières, avec l’ensemble des professionnels polynésiens présents (Station de Pilotage – Te Ara Tai, CCISM, CMA-CGM, Pacific Maritime Agency, Tahiti Nui Travel). Le Pays, via le Fonds du Développement de la Croisière, soutient également financièrement ce type d’actions. Depuis de nombreuses années, Tahiti Tourisme s’implique avec constance dans le démarchage et les relations avec les compagnies de croisières. Ce travail de longue haleine n’est efficace que lorsqu’il est mené en concertation avec tous les acteurs du secteur. C’est tout l’intérêt du Tahiti Cruise Club, par le biais duquel cette synergie est opérationnelle depuis trois ans, réunissant acteurs privés et publics, acteurs touristiques et portuaires, collectivités engagées (comme la Commune de Papeete) et organismes incontournables (tel que la CCISM), agents maritimes et réceptifs, mais aussi des armateurs (Paul Gauguin et Aranui) et Air Tahiti Nui qui accompagnent activement la démarche. Ce travail commun est essentiel, en concertation avec le Ministère du Tourisme et les services du Pays, à la fois au regard des armateurs qui traitent avec des « clubs » ou « clusters » similaires dans le monde entier, et pour maintenir une stratégie de développement choisie et partagée par l’ensemble de la filière.
Ce travail de partenariats et d’échange entre les acteurs porte ses fruits à plusieurs niveaux et permet d’entrevoir un rebond progressif et structuré de l’activité Croisière en Polynésie française.
Rencontres et échanges d’expérience entre la CCI de Guyane, les responsables du Tourisme avec Paul Chant, Président de la Commission Tourisme de la CCISM et l’équipe du Tahiti Cruise Club. La Guyane souhaite mettre en place un groupement des acteurs de la Croisière similaire à celui de la Polynésie.
Des rendez-vous emblématiques
Parmi les rendez-vous effectués du 13 au 16 mars dernier, à Miami, on peut noter celui qui s’est déroulé avec le Responsable des itinéraires de Royal Caribbean Cruise Line [RCCL]. Cette compagnie, n°2 mondiale, regroupe à la fois Royal Caribbean International, Celebrity Cruises, Pullmantur, Azamara Cruises et CDF Croisières de France. Elle totalise plus de 40 navires naviguant tout autour du globe.
Les 6 destinations regroupées au sein du stand commun de la « South Pacific Cruise Alliance » (American Samoa, Cook Islands, Fiji, Kingdom of Tonga, Tahiti et Samoa), ont eu la primeur de l’information concernant l’augmentation du positionnement des navires de RCCL dans la zone Pacifique (Australie / NZ). Plusieurs questions techniques ont ensuite été évoquées, notamment à propos d’un navire ayant une capacité très importante en passagers et qui ne dispose d’aucun tender (navettes de débarquement) puisqu’il était habitué à opérer aux Antilles où toutes les îles sont équipées de quais. La compagnie souhaite savoir si ce type de repositionnements est possible (voire souhaitable) dans les îles du Pacifique, à quelles conditions techniques et administrative, quel volume d’excursions réalisable, avec quelle volonté publique de la part de chacune de nos destinations polynésiennes et mélanésiennes.
D’autres problématiques ont par ailleurs été soulevées s’agissant de la desserte aérienne, en terme de capacité et de nombre de rotations, ou concernant les infrastructures portuaires d’embarquement et débarquement des passagers.
Toutes ces questions très concrètes sont cruciales pour le développement de la croisière dans le Pacifique sud. Et l’intérêt et le souhait des armateurs de desservir la zone dépendra de notre capacité collective à apporter des réponses cohérentes et adaptées, et de l’équilibre global des coûts d’opération qui doivent être sensiblement les mêmes que partout ailleurs dans le monde.
Lors de plusieurs rendez-vous et des grandes conférences qui émaillent le Seatrade de Miami, il a été demandé aux entités portuaires, touristiques et collectivités locales qui développent le tourisme de croisière, d’ouvrir des discussions multipartites entre les opérateurs croisière, opérateurs aériens, infrastructures portuaire et infrastructures aéroportuaires.
Dans ce cadre, une réunion spécifique avec les représentants de « Cruise New Zealand », a permis d’étudier les possibilités d’imaginer des ports d’embarquements et débarquements de passagers qui, à terme, puissent être complémentaires (Auckland, Suva, Papeete…) pour les opérateurs de croisière. Cruise New Zealand va donc organiser des réunions avec les Ports of Auckland, Auckland International Airport et Air New Zealand. Chacune des destinations du Pacifique doit également ouvrir ce type de rapprochements et de débats avec leurs compagnies régionales et les gestionnaires de leurs infrastructures respectives.
En outre les armateurs de croisière ont demandé, systématiquement, que les escales travaillent sur la diversification des accueils et la personnalisation, non seulement d’un pays à l’autre, mais au sein d’un même Pays ou d’un même archipel.
Les 6 destinations regroupées au sein du stand commun de la « South Pacific Cruise Alliance » (American Samoa, Cook Islands, Fiji, Kingdom of Tonga, Tahiti et Samoa), ont eu la primeur de l’information concernant l’augmentation du positionnement des navires de RCCL dans la zone Pacifique (Australie / NZ). Plusieurs questions techniques ont ensuite été évoquées, notamment à propos d’un navire ayant une capacité très importante en passagers et qui ne dispose d’aucun tender (navettes de débarquement) puisqu’il était habitué à opérer aux Antilles où toutes les îles sont équipées de quais. La compagnie souhaite savoir si ce type de repositionnements est possible (voire souhaitable) dans les îles du Pacifique, à quelles conditions techniques et administrative, quel volume d’excursions réalisable, avec quelle volonté publique de la part de chacune de nos destinations polynésiennes et mélanésiennes.
D’autres problématiques ont par ailleurs été soulevées s’agissant de la desserte aérienne, en terme de capacité et de nombre de rotations, ou concernant les infrastructures portuaires d’embarquement et débarquement des passagers.
Toutes ces questions très concrètes sont cruciales pour le développement de la croisière dans le Pacifique sud. Et l’intérêt et le souhait des armateurs de desservir la zone dépendra de notre capacité collective à apporter des réponses cohérentes et adaptées, et de l’équilibre global des coûts d’opération qui doivent être sensiblement les mêmes que partout ailleurs dans le monde.
Lors de plusieurs rendez-vous et des grandes conférences qui émaillent le Seatrade de Miami, il a été demandé aux entités portuaires, touristiques et collectivités locales qui développent le tourisme de croisière, d’ouvrir des discussions multipartites entre les opérateurs croisière, opérateurs aériens, infrastructures portuaire et infrastructures aéroportuaires.
Dans ce cadre, une réunion spécifique avec les représentants de « Cruise New Zealand », a permis d’étudier les possibilités d’imaginer des ports d’embarquements et débarquements de passagers qui, à terme, puissent être complémentaires (Auckland, Suva, Papeete…) pour les opérateurs de croisière. Cruise New Zealand va donc organiser des réunions avec les Ports of Auckland, Auckland International Airport et Air New Zealand. Chacune des destinations du Pacifique doit également ouvrir ce type de rapprochements et de débats avec leurs compagnies régionales et les gestionnaires de leurs infrastructures respectives.
En outre les armateurs de croisière ont demandé, systématiquement, que les escales travaillent sur la diversification des accueils et la personnalisation, non seulement d’un pays à l’autre, mais au sein d’un même Pays ou d’un même archipel.
Dernier jour du salon, rendez-vous avec le responsable des itinéraires de l’ensemble du groupe Royal Caribbean Cruise Line. L’examen des possibilités techniques, très concrètes en terme d’opération de croisière ont été soulevées et débattues afin de démontrer à la compagnie l’ensemble des opportunités existantes dans le Pacifique.
Structurer la zone, anticiper sur l’évolution du secteur
Pour démontrer aux armateurs le sérieux et la volonté d’accueillir des navires de croisière, il faut mettre en place des organisations dédiées, solides, pérennes et efficientes. La tendance vers l’harmonisation des pratiques dans l’ensemble des Pays concernés, avec le support de la « South Pacific Tourism Organisation » [SPTO], est également en marche. Les pays membres de la South Pacific Cruise Alliance [SPCA] se sont accordés sur le montage d’une base de données aussi exhaustive que possible regroupant les informations nécessaires à la mise en place d’itinéraires de croisière dans le Pacifique insulaire. Ce projet sera piloté pour toute la région par le Tahiti Cruise Club.
Il va s’agir de réunir en une seule et même source les formulaires administratifs, capacités d’excursion de chaque escale, les « contingency plans » (plans d’urgence) ou encore la description techniques de toutes les infrastructures portuaires... Il s’agit également pour la Polynésie de parvenir rapidement à la mise en place d’une labellisation des prestataires, transporteurs et commerçants concernés par les paquebots de croisière, et d’approcher peu à peu les standards internationaux pour tous les services liés aux navires.
Pour cela, des rencontres avec d’autres destinations de l’Outre-mer français, en direct ou avec la médiation d’Atout France, ont permis des échanges et retours d’expérience avec la Guyane ou la Guadeloupe (qui a quadruplé son nombre de passagers en 6 ans) sur les difficultés administratives, les freins communs, mais également les stratégies et options à retenir.
Il va s’agir de réunir en une seule et même source les formulaires administratifs, capacités d’excursion de chaque escale, les « contingency plans » (plans d’urgence) ou encore la description techniques de toutes les infrastructures portuaires... Il s’agit également pour la Polynésie de parvenir rapidement à la mise en place d’une labellisation des prestataires, transporteurs et commerçants concernés par les paquebots de croisière, et d’approcher peu à peu les standards internationaux pour tous les services liés aux navires.
Pour cela, des rencontres avec d’autres destinations de l’Outre-mer français, en direct ou avec la médiation d’Atout France, ont permis des échanges et retours d’expérience avec la Guyane ou la Guadeloupe (qui a quadruplé son nombre de passagers en 6 ans) sur les difficultés administratives, les freins communs, mais également les stratégies et options à retenir.
Routes et itinéraires de croisière dans le Pacifique insulaire Un document de travail a été fourni à l’ensemble des armateurs lors des rencontres du Miami Seatrade pour leur présenter les possibilités d’itinéraires et de positionnement à l’année de leurs navires dans le Pacifique Sud. Chaque itinéraire étant ensuite détaillé sur plusieurs pages.
Une dynamique stimulante
De ce salon, il faut donc retenir que la dynamique se poursuit, très suivie et souhaitée par les différents responsables au sein des compagnies de croisière. Elle permet peu à peu à la fois une structuration à l’intérieur même de la destination, mais également une approche marketing régionale, au niveau du Pacifique insulaire, qui attire, d’ores et déjà, des armateurs de premier plan notamment, à s’intéresser sérieusement au Pacifique Sud alors qu’ils y étaient insensibles depuis une bonne décennie.
De nouveaux navires, de nouvelles compagnies ont décidé d’opérer dans le Pacifique ; les compagnies qui venaient auparavant travaillent à intensifier leur présence, de manière progressive, sur les 4 à 5 ans qui viennent. Il convient donc de veiller à la poursuite de cette démarche collégiale et structurante, où tous les acteurs apportent leur pierre pour la réalisation d’un édifice commun. Il faudra, lors du Seatrade 2013, démontrer aux armateurs que l’année qui va s’écouler aura encore permis de nombreuses avancées.
De nouveaux navires, de nouvelles compagnies ont décidé d’opérer dans le Pacifique ; les compagnies qui venaient auparavant travaillent à intensifier leur présence, de manière progressive, sur les 4 à 5 ans qui viennent. Il convient donc de veiller à la poursuite de cette démarche collégiale et structurante, où tous les acteurs apportent leur pierre pour la réalisation d’un édifice commun. Il faudra, lors du Seatrade 2013, démontrer aux armateurs que l’année qui va s’écouler aura encore permis de nombreuses avancées.
Groupe SPCA L’ensemble de la délégation des îles du Pacifique Insulaire, ayant officialisé en 2011 l’association internationale South Pacific Cruise Alliance, basée à Tahiti. Cette association a reçu pour 2012 le soutien financier du « Fonds Pacifique » délivré par l’Etat français pour le développement économique de la zone, et de la South Pacific Tourism Organisation, représenté durant le salon par son CEO, Mr Ilisoni Vuidreketi.
