TAHITI, le 3 octobre 2021 - Cronos propose une série d’œuvres entièrement réalisées à partir de bois de palette. Son exposition individuelle a démarré à la galerie Winkler. Elle durera jusqu’au 12 octobre.
“J’ai déjà fait quelques œuvres sur bois de palette, mais c’est la première fois que je fais une exposition qui ne présente que des œuvres de ce genre”, explique l’artiste Cronos. “Je cherchais un support original et celui-ci me plaît car j’aime le travail manuel, la menuiserie.”
Après “Tropical Art” en 2016 et “Pride” en 2018, l’artiste revient pour un troisième chapitre intitulé “Cronos Style Art show”. Entièrement réalisées en palette de bois recyclé, peinture et résine, les œuvres de cette exposition sont axées sur le détournement des icônes qui l’ont marqué ces dernières années. “Je n’ai pas vraiment suivi de thème, j’ai simplement rassemblé tous les trucs qui me plaisent.”
Metallica, Mickey Mouse, Keith Haring…
Il y a par exemple le serpent du Black album de Metallica, des personnages de dessin-animés. “Mickey, par exemple, pour son parcours incroyable, aujourd’hui, c’est un univers qui a conquis le monde alors qu’à la base, ce n’est qu’une petite souris !” Il y a également des références à la culture artistique américaine qui a bercé son enfance. Les amateurs reconnaîtront notamment Jean-Michel Basquiat et Keith Haring.
Par son procédé de récupération de palettes de bois, l’artiste confirme sa signature. "La ‘griffe’ Cronos, c’est un savant mélange de bois, d’icônes, de motifs concentriques et résines où la culture pop américaine est omniprésente. Mais pas seulement, certaines œuvres puisent aussi leurs sources dans la culture polynésienne qu’il aime tant car elle fait aussi partie de lui depuis toujours. Penu ou tiki passant entre les mains de l’artiste réservent toujours des surprises”, décrit Vaiana Drollet de la galerie Winkler.
Une longue préparation en amont
La création de ses œuvres passe par une laborieuse préparation. “Décortiquer les palettes, enlever les clous, nettoyer, poncer. C’est ce qui prend le plus de temps en réalité.” Ensuite, Cronos dessine ou peint directement sur le bois. Il reproduit parfois des images créées numériquement, comme les doigts. Il termine par une couche de vernis.
Cronos est graphiste de formation et s’exprime artistiquement depuis une petite dizaine d’années. Pour sa troisième exposition solo, il admet avoir comme pour les événements précédents “une certaine pression”. “Tous les regards sont braqués sur ton travail ! Est-ce que les gens vont venir ? Vont-ils apprécier”, s’interroge-t-il.
Il a déjà exposé à l’international à Amsterdam, San Diego, Los Angeles. Mais toujours de manière collective. La consécration viendra lorsqu’il pourra faire une exposition solo en Californie. En attendant, il se lance dans l’art numérique. Il compte sur le NFT pour se faire une place. Les NFT sont les Non Fongible Token ou jetons non fongibles. En fait, ce sont des jetons non interchangeables, uniques. Ce sont des objets de collection numériques disposant d’un certificat d’authenticité présentés comme inviolable. Cela peut-être des images, des animations, des tweets…“Moi j’envisage des gifs animés à partir d’œuvres comme celle que j’expose actuellement. Les images des œuvres tourneront sur elles-mêmes.” Il lui faudra alors photographier ses œuvres puis les transformer grâce à des outils numériques pour qu’elles passent en 3D et se mettent en mouvement.
La tendance des NFT est mondiale. Le British Museum à Londres par exemple se lance. Il propose à la vente des centaines d’œuvres numérisées du maître japonais Katsushika Hokusai. À en croire Cronos, “pour les artistes c’est une révolution”.
“J’ai déjà fait quelques œuvres sur bois de palette, mais c’est la première fois que je fais une exposition qui ne présente que des œuvres de ce genre”, explique l’artiste Cronos. “Je cherchais un support original et celui-ci me plaît car j’aime le travail manuel, la menuiserie.”
Après “Tropical Art” en 2016 et “Pride” en 2018, l’artiste revient pour un troisième chapitre intitulé “Cronos Style Art show”. Entièrement réalisées en palette de bois recyclé, peinture et résine, les œuvres de cette exposition sont axées sur le détournement des icônes qui l’ont marqué ces dernières années. “Je n’ai pas vraiment suivi de thème, j’ai simplement rassemblé tous les trucs qui me plaisent.”
Metallica, Mickey Mouse, Keith Haring…
Il y a par exemple le serpent du Black album de Metallica, des personnages de dessin-animés. “Mickey, par exemple, pour son parcours incroyable, aujourd’hui, c’est un univers qui a conquis le monde alors qu’à la base, ce n’est qu’une petite souris !” Il y a également des références à la culture artistique américaine qui a bercé son enfance. Les amateurs reconnaîtront notamment Jean-Michel Basquiat et Keith Haring.
Par son procédé de récupération de palettes de bois, l’artiste confirme sa signature. "La ‘griffe’ Cronos, c’est un savant mélange de bois, d’icônes, de motifs concentriques et résines où la culture pop américaine est omniprésente. Mais pas seulement, certaines œuvres puisent aussi leurs sources dans la culture polynésienne qu’il aime tant car elle fait aussi partie de lui depuis toujours. Penu ou tiki passant entre les mains de l’artiste réservent toujours des surprises”, décrit Vaiana Drollet de la galerie Winkler.
Une longue préparation en amont
La création de ses œuvres passe par une laborieuse préparation. “Décortiquer les palettes, enlever les clous, nettoyer, poncer. C’est ce qui prend le plus de temps en réalité.” Ensuite, Cronos dessine ou peint directement sur le bois. Il reproduit parfois des images créées numériquement, comme les doigts. Il termine par une couche de vernis.
Cronos est graphiste de formation et s’exprime artistiquement depuis une petite dizaine d’années. Pour sa troisième exposition solo, il admet avoir comme pour les événements précédents “une certaine pression”. “Tous les regards sont braqués sur ton travail ! Est-ce que les gens vont venir ? Vont-ils apprécier”, s’interroge-t-il.
Il a déjà exposé à l’international à Amsterdam, San Diego, Los Angeles. Mais toujours de manière collective. La consécration viendra lorsqu’il pourra faire une exposition solo en Californie. En attendant, il se lance dans l’art numérique. Il compte sur le NFT pour se faire une place. Les NFT sont les Non Fongible Token ou jetons non fongibles. En fait, ce sont des jetons non interchangeables, uniques. Ce sont des objets de collection numériques disposant d’un certificat d’authenticité présentés comme inviolable. Cela peut-être des images, des animations, des tweets…“Moi j’envisage des gifs animés à partir d’œuvres comme celle que j’expose actuellement. Les images des œuvres tourneront sur elles-mêmes.” Il lui faudra alors photographier ses œuvres puis les transformer grâce à des outils numériques pour qu’elles passent en 3D et se mettent en mouvement.
La tendance des NFT est mondiale. Le British Museum à Londres par exemple se lance. Il propose à la vente des centaines d’œuvres numérisées du maître japonais Katsushika Hokusai. À en croire Cronos, “pour les artistes c’est une révolution”.
Pratique
À la galerie Winkler jusqu’au 12 octobre.
Accessible gratuitement.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.
À la galerie Winkler jusqu’au 12 octobre.
Accessible gratuitement.
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.