Gaston Tong Sang (Images d'archives AFP)
"C’est un petit retard technique : au lieu d’être payés le 25, les services financiers proposent de payer le premier ou le 2 du mois suivant", a déclaré le président Tong Sang à l'AFP.
Le président polynésien a affirmé avoir écrit aux banques pour leur demander "de ne pas compter d'agios" sur les comptes débiteurs, car "on ne va pas aller au-delà d’une semaine de retard pour les paies".
La masse salariale annuelle de l’administration territoriale est estimée à 29 milliards de francs Pacifique (243 millions d’euros).
Selon les services de la présidence, ce décalage de paiement permettra d’injecter de la trésorerie dans l’économie locale, en règlant par exemple des factures d'entreprises privées ayant réalisé une prestation pour la collectivité.
Ces mêmes services regrettent le manque de soutien de l’Etat à travers l’Agence Française de Développement (AFD), depuis la dégradation de la note de conjoncture établie par Standard & Poor’s pour la Polynésie.
Ils précisent "qu’en l’absence de l’aide affirmée par le protocole par lequel l’Etat s’engageait +à appuyer favorablement les demandes de financements de la Polynésie française auprès de l’AFD+, le Pays devra à court terme envisager un positionnement sur le marché obligataire afin de recueillir les financements dont il a besoin, ce qui aura pour conséquence d’alourdir la charge de la dette en raison de taux d’intérêts plus élevés".
L’Etat a en revanche accéléré le règlement des reliquats de la dotation globale de développement économique, un important concours financier de Paris (environ 150 millions d'euros annuels), se félicite-t-on.
Un montant de 34,2 millions d’euros a été réglé en juillet, et a "permis de conforter notablement la situation de trésorerie".
"Je pense que si l’Etat ne prend pas de retard dans ses versements, nous n’aurons pas de problème de trésorerie jusqu’en décembre", a affirmé M. Tong Sang. "Après, il faut espérer que la situation économique se redresse. Cela a déjà commencé".
Le président polynésien a affirmé avoir écrit aux banques pour leur demander "de ne pas compter d'agios" sur les comptes débiteurs, car "on ne va pas aller au-delà d’une semaine de retard pour les paies".
La masse salariale annuelle de l’administration territoriale est estimée à 29 milliards de francs Pacifique (243 millions d’euros).
Selon les services de la présidence, ce décalage de paiement permettra d’injecter de la trésorerie dans l’économie locale, en règlant par exemple des factures d'entreprises privées ayant réalisé une prestation pour la collectivité.
Ces mêmes services regrettent le manque de soutien de l’Etat à travers l’Agence Française de Développement (AFD), depuis la dégradation de la note de conjoncture établie par Standard & Poor’s pour la Polynésie.
Ils précisent "qu’en l’absence de l’aide affirmée par le protocole par lequel l’Etat s’engageait +à appuyer favorablement les demandes de financements de la Polynésie française auprès de l’AFD+, le Pays devra à court terme envisager un positionnement sur le marché obligataire afin de recueillir les financements dont il a besoin, ce qui aura pour conséquence d’alourdir la charge de la dette en raison de taux d’intérêts plus élevés".
L’Etat a en revanche accéléré le règlement des reliquats de la dotation globale de développement économique, un important concours financier de Paris (environ 150 millions d'euros annuels), se félicite-t-on.
Un montant de 34,2 millions d’euros a été réglé en juillet, et a "permis de conforter notablement la situation de trésorerie".
"Je pense que si l’Etat ne prend pas de retard dans ses versements, nous n’aurons pas de problème de trésorerie jusqu’en décembre", a affirmé M. Tong Sang. "Après, il faut espérer que la situation économique se redresse. Cela a déjà commencé".