NOUMEA, 13 avril 2011 (AFP) - Les indépendantistes du Palika, membre du FLNKS, ne sont pas opposés à un retour aux urnes pour sortir de la crise politique en Nouvelle-Calédonie, où est attendue jeudi Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer.
"C'est une solution politique acceptable sur le plan légal et démocratique", a déclaré à la presse Paul Néaoutyine, président de la province nord et leader du Palika (Parti de Libération Kanak), évoquant l'organisation de nouvelles élections territoriales.
M. Néaoutyine, signataire de l'Accord de Nouméa (1998), a vivement critiqué la nouvelle "alliance" qui a pris le pouvoir en Nouvelle-Calédonie après le renversement le 17 février du gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite).
Le fait que M. Gomes soit opposé aux deux drapeaux -tricolore et kanak- comme emblème du Caillou a motivé sa destitution.
Depuis, l'archipel est plongé dans une crise politique et dans un imbroglio juridique et institutionnel.
Le Rassemblement-UMP et l'Union Calédonienne, autre poids lourd du FLNKS, se sont alliés, et ont porté à la tête du gouvernement Harold Martin (droite) et l'indépendantiste Roch Wamytan à la présidence du Congrès.
A trois reprises, Calédonie Ensemble a démissionné du gouvernement, sitôt élu, pour le faire chuter, dénonçant "un alliance dans le dos des Calédoniens", et réclamant une dissolution des assemblées.
Pour stopper la stratégie de M. Gomes, la nouvelle alliance majoritaire prône une modification de la loi organique de l'accord de Nouméa. Attendue jeudi à Nouméa, Mme Penchard doit évoquer cette solution avec les dirigeants locaux, qu'elle va tous rencontrer.
"Je suis opposé à ce bidouillage de la loi organique", a déclaré M. Néaoutyine.
Il a également fustigé "l'illégalité" de l'élection de M. Wamytan et "l'instrumentalisation" de la question du drapeau.
"Certains ont instrumentalisé le drapeau, et maintenant on déstabilise les institutions et en plus on veut déstabiliser l'équilibre de la loi organique", a-t-il déclaré sur Radio Djiido.
La Nouvelle-Calédonie, où la paix demeure fragile, suit un processus de décolonisation et doit, entre 2014 et 2018, décider de ses futurs liens avec la France.
cw/dar
"C'est une solution politique acceptable sur le plan légal et démocratique", a déclaré à la presse Paul Néaoutyine, président de la province nord et leader du Palika (Parti de Libération Kanak), évoquant l'organisation de nouvelles élections territoriales.
M. Néaoutyine, signataire de l'Accord de Nouméa (1998), a vivement critiqué la nouvelle "alliance" qui a pris le pouvoir en Nouvelle-Calédonie après le renversement le 17 février du gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble, droite).
Le fait que M. Gomes soit opposé aux deux drapeaux -tricolore et kanak- comme emblème du Caillou a motivé sa destitution.
Depuis, l'archipel est plongé dans une crise politique et dans un imbroglio juridique et institutionnel.
Le Rassemblement-UMP et l'Union Calédonienne, autre poids lourd du FLNKS, se sont alliés, et ont porté à la tête du gouvernement Harold Martin (droite) et l'indépendantiste Roch Wamytan à la présidence du Congrès.
A trois reprises, Calédonie Ensemble a démissionné du gouvernement, sitôt élu, pour le faire chuter, dénonçant "un alliance dans le dos des Calédoniens", et réclamant une dissolution des assemblées.
Pour stopper la stratégie de M. Gomes, la nouvelle alliance majoritaire prône une modification de la loi organique de l'accord de Nouméa. Attendue jeudi à Nouméa, Mme Penchard doit évoquer cette solution avec les dirigeants locaux, qu'elle va tous rencontrer.
"Je suis opposé à ce bidouillage de la loi organique", a déclaré M. Néaoutyine.
Il a également fustigé "l'illégalité" de l'élection de M. Wamytan et "l'instrumentalisation" de la question du drapeau.
"Certains ont instrumentalisé le drapeau, et maintenant on déstabilise les institutions et en plus on veut déstabiliser l'équilibre de la loi organique", a-t-il déclaré sur Radio Djiido.
La Nouvelle-Calédonie, où la paix demeure fragile, suit un processus de décolonisation et doit, entre 2014 et 2018, décider de ses futurs liens avec la France.
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