NOUMEA, 7 juin 2011 (AFP) - Un nouveau gouvernement sera élu le 10 juin en Nouvelle-Calédonie et devrait clore quatre mois de crise politique, malgré la persistance de tensions entre les élus, a déclaré mardi le parti Calédonie Ensemble (droite).
Mi-mai, le Premier ministre François Fillon a reçu l'ensemble des groupes politiques du Congrès calédonien pour permettre un retour à la stabilité, notamment dans la perspective de la visite de Nicolas Sarkozy en août, dans ce territoire très autonome.
Le 17 février, le gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble) a été renversé sur fond de querelles sur l'adoption de deux drapeaux - kanak et tricolore - comme emblème de l'archipel.
Une nouvelle majorité, regroupant le Rassemblement-UMP et les indépendantistes de l'Union Calédonienne, a émergé mais, s'estimant victime d'un putsch, le parti de M.Gomes fait systématiquement tomber les nouveaux gouvernements en démissionnant en bloc.
Une modification de la loi organique de l'Accord de Nouméa (1998), visant à limiter les possibilités de faire chuter les exécutifs, a été adoptée le 25 mai en conseil des ministres et devrait être entérinée définitivement avant la mi-juillet.
Le 10 juin, les 54 élus du Congrès doivent élire un nouveau gouvernement collégial. M.Fillon avait fait part à ses interlocuteurs calédoniens de son "souhait très ferme que ce gouvernement dispose d'une stabilité nécessaire".
"Il est impératif de respecter à la lettre les principes fondateurs de collégialité et de proportionnalité", avait ajouté M.Fillon.
Dans cette optique, Calédonie Ensemble, qui devrait avoir deux ou trois "ministres" sur onze, entend obtenir des portefeuilles significatifs.
"La crise n'est pas terminée. S'il n'y a pas une répartition consensuelle des secteurs, et donc que les conditions posées par l'Etat ne sont pas respectées, nous serons contraints à nouveau de démissionner", a averti mardi devant la presse Philippe Gomes.
Il a promis, si son parti était cantonné à des fonctions subalternes, de "porter la question au comité des signataires" de l'accord de Nouméa, qui se tiendra fin juin à Matignon.
cw/sma
Mi-mai, le Premier ministre François Fillon a reçu l'ensemble des groupes politiques du Congrès calédonien pour permettre un retour à la stabilité, notamment dans la perspective de la visite de Nicolas Sarkozy en août, dans ce territoire très autonome.
Le 17 février, le gouvernement présidé par Philippe Gomes (Calédonie ensemble) a été renversé sur fond de querelles sur l'adoption de deux drapeaux - kanak et tricolore - comme emblème de l'archipel.
Une nouvelle majorité, regroupant le Rassemblement-UMP et les indépendantistes de l'Union Calédonienne, a émergé mais, s'estimant victime d'un putsch, le parti de M.Gomes fait systématiquement tomber les nouveaux gouvernements en démissionnant en bloc.
Une modification de la loi organique de l'Accord de Nouméa (1998), visant à limiter les possibilités de faire chuter les exécutifs, a été adoptée le 25 mai en conseil des ministres et devrait être entérinée définitivement avant la mi-juillet.
Le 10 juin, les 54 élus du Congrès doivent élire un nouveau gouvernement collégial. M.Fillon avait fait part à ses interlocuteurs calédoniens de son "souhait très ferme que ce gouvernement dispose d'une stabilité nécessaire".
"Il est impératif de respecter à la lettre les principes fondateurs de collégialité et de proportionnalité", avait ajouté M.Fillon.
Dans cette optique, Calédonie Ensemble, qui devrait avoir deux ou trois "ministres" sur onze, entend obtenir des portefeuilles significatifs.
"La crise n'est pas terminée. S'il n'y a pas une répartition consensuelle des secteurs, et donc que les conditions posées par l'Etat ne sont pas respectées, nous serons contraints à nouveau de démissionner", a averti mardi devant la presse Philippe Gomes.
Il a promis, si son parti était cantonné à des fonctions subalternes, de "porter la question au comité des signataires" de l'accord de Nouméa, qui se tiendra fin juin à Matignon.
cw/sma