PAPEETE, le 22 octobre 2018 - Au onzième jour du procès du crash d’Air Moorea, qui avait coûté la vie à vingt personnes le 9 août 2007, les prévenus ont été de nouveau interrogés par le tribunal. A la barre, Freddy Chanseau, directeur général de la compagnie à l’époque des faits, a contesté les déclarations des employés qui attestaient de problèmes de maintenance et d’entretien des appareils.
Selon Freddy Chanseau, entendu ce lundi par le tribunal, les nombreuses déclarations des employés d’Air Moorea à l’époque du crash, qui relataient une "politique commerciale qui prenait le pas sur la sécurité des vols", sont à attribuer au choc de l’accident : "ces propos ont été tenus après le crash et les employés étaient très perturbés par le drame."
"Certains ont déclaré qu’au regard du fonctionnement de la compagnie, un tel accident devait arriver", insiste le président du tribunal. "Là encore, cela se passe après le crash, les personnels étaient choqués", répète Freddy Chanseau.
A la barre, l’ex directeur général de la compagnie conteste fermement des problèmes de maintenance et d’entretien : "comment dire que la maintenance n’était pas bonne alors que nous avions tous les agréments. Quels sont les éléments qui permettent d’affirmer que nous n’avons pas fait notre boulot ? Nous n’avons jamais pris de décision au détriment de la sécurité."
Pour Freddy Chanseau, affirmer que la direction aurait pu privilégier la politique commerciale est un "non-sens" car les passagers avaient besoin de se "sentir en sécurité."
Les réquisitions du procureur de la République devraient avoir lieu ce jeudi.
Selon Freddy Chanseau, entendu ce lundi par le tribunal, les nombreuses déclarations des employés d’Air Moorea à l’époque du crash, qui relataient une "politique commerciale qui prenait le pas sur la sécurité des vols", sont à attribuer au choc de l’accident : "ces propos ont été tenus après le crash et les employés étaient très perturbés par le drame."
"Certains ont déclaré qu’au regard du fonctionnement de la compagnie, un tel accident devait arriver", insiste le président du tribunal. "Là encore, cela se passe après le crash, les personnels étaient choqués", répète Freddy Chanseau.
A la barre, l’ex directeur général de la compagnie conteste fermement des problèmes de maintenance et d’entretien : "comment dire que la maintenance n’était pas bonne alors que nous avions tous les agréments. Quels sont les éléments qui permettent d’affirmer que nous n’avons pas fait notre boulot ? Nous n’avons jamais pris de décision au détriment de la sécurité."
Pour Freddy Chanseau, affirmer que la direction aurait pu privilégier la politique commerciale est un "non-sens" car les passagers avaient besoin de se "sentir en sécurité."
Les réquisitions du procureur de la République devraient avoir lieu ce jeudi.