Paris, France | AFP | mardi 30/11/2021 - Malgré le feu vert européen au vaccin contre le Covid-19 pour les 5-11 ans, la Haute autorité de santé (HAS) l'a uniquement recommandé mardi dans un premier temps à ceux présentant un risque de faire une forme grave de la maladie.
Jeudi dernier, le vaccin de Pfizer a été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans par le régulateur européen du médicament.
Hors du continent européen, il a déjà été autorisé pour les enfants de cette classe d'âge dans un petit nombre de pays, parmi lesquels les Etats-Unis, Israël et le Canada.
Mardi, la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un premier avis sur le sujet: elle recommande la vaccination chez les 5-11 ans pour "tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination".
Il s'agit notamment d'enfants souffrant de maladies hépatiques chroniques, maladies cardiaques et respiratoires chroniques, maladies neurologiques, d'obésité, de diabète, d'immunodéficience primitive ou encore atteints de trisomie 21.
Cela concerne au total un peu plus de 360.000 enfants en France, détaille-t-elle.
Pour les autres, elle "se prononcera ultérieurement sur la pertinence d'élargir cette vaccination après avoir auditionné les parties prenantes".
"Ces auditions viseront à éclairer le rapport bénéfice/risque individuel de la vaccination des enfants pour lesquels le risque de survenue de forme sévère ou de décès est faible au regard du risque possible de survenue d'effets indésirables rares", ajoute-t-elle.
Depuis quelques semaines, l'épidémie de Covid-19 connaît une reprise très rapide, avec un taux d'incidence en forte augmentation dans toutes les classes d'âge, y compris chez les enfants.
Du fait de la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans, la classe d'âge des 6 à 11 ans est désormais celle, parmi les enfants scolarisés, qui enregistre le taux d'incidence le plus élevé, rappelle la HAS.
En plus de la HAS, le gouvernement a saisi le Comité national d'éthique (CCNE) pour se prononcer sur l'opportunité de vacciner les enfants. Dans tous les cas, si elle était décidée, cette vaccination ne commencerait pas en France avant le début de l'année 2022", a récemment indiqué le ministre de la Santé.
Jeudi dernier, le vaccin de Pfizer a été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans par le régulateur européen du médicament.
Hors du continent européen, il a déjà été autorisé pour les enfants de cette classe d'âge dans un petit nombre de pays, parmi lesquels les Etats-Unis, Israël et le Canada.
Mardi, la Haute autorité de santé (HAS) a rendu un premier avis sur le sujet: elle recommande la vaccination chez les 5-11 ans pour "tous ceux qui présentent un risque de faire une forme grave de la maladie et de décéder et pour ceux vivant dans l'entourage de personnes immunodéprimées ou vulnérables non protégées par la vaccination".
Il s'agit notamment d'enfants souffrant de maladies hépatiques chroniques, maladies cardiaques et respiratoires chroniques, maladies neurologiques, d'obésité, de diabète, d'immunodéficience primitive ou encore atteints de trisomie 21.
Cela concerne au total un peu plus de 360.000 enfants en France, détaille-t-elle.
Pour les autres, elle "se prononcera ultérieurement sur la pertinence d'élargir cette vaccination après avoir auditionné les parties prenantes".
"Ces auditions viseront à éclairer le rapport bénéfice/risque individuel de la vaccination des enfants pour lesquels le risque de survenue de forme sévère ou de décès est faible au regard du risque possible de survenue d'effets indésirables rares", ajoute-t-elle.
Depuis quelques semaines, l'épidémie de Covid-19 connaît une reprise très rapide, avec un taux d'incidence en forte augmentation dans toutes les classes d'âge, y compris chez les enfants.
Du fait de la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans, la classe d'âge des 6 à 11 ans est désormais celle, parmi les enfants scolarisés, qui enregistre le taux d'incidence le plus élevé, rappelle la HAS.
En plus de la HAS, le gouvernement a saisi le Comité national d'éthique (CCNE) pour se prononcer sur l'opportunité de vacciner les enfants. Dans tous les cas, si elle était décidée, cette vaccination ne commencerait pas en France avant le début de l'année 2022", a récemment indiqué le ministre de la Santé.