Paris, France | AFP | jeudi 15/04/2021 - L'isolement géographique des territoires ultramarins qui a permis une moindre circulation du virus, et le poids de l'emploi public, considérés par ailleurs comme des "faiblesses structurelles", ont amorti le choc conjoncturel de la crise sanitaire dans les Outre-mer en 2020, selon les banques centrales des Outre-mer.
Passé le choc économique du premier confinement, les économies ultramarines ont "montré une résilience plus forte qu'attendue", d'abord due à "l'ampleur du dispositif d'accompagnement mis en place par l'Etat, les collectivités, les banques et, dans le Pacifique, l'IEOM", ont souligné jeudi l'IEOM pour les collectivités d'outre-mer du Pacifique et l'IEDOM pour les départements d'outre-mer.
Mais "paradoxalement, les faiblesses structurelles des Outre-mer ont amorti le choc conjoncturel", a expliqué la PDG des instituts Marie-Anne Poussin-Delmas, lors d'une conférence de presse en visioconférence.
Ainsi, l'isolement géographique a permis une moindre circulation du virus, tandis que le poids du secteur public a joué un "rôle d'amortisseur", et permis de "maintenir la consommation des ménages".
L'emploi salarié privé a été préservé grâce aux dispositifs de soutien aux entreprises, notamment le chômage partiel, alors qu'il régresse de 1,7% en moyenne pour la France entière; il affiche même, une progression en Guyane et à La Réunion, souligne l'IEDOM.
Pour autant, "ces caractéristiques de résilience ne doivent pas occulter les profondes difficultés des territoires fortement dépendants du tourisme, tout particulièrement la Polynésie française, mais aussi les Antilles", selon les deux instituts, et l'ampleur du rebond reste "incertain" pour 2021.
En 2020, l'Indicateur du climat des affaires, réalisé auprès de 1.000 chefs d'entreprise tous secteurs confondus, a "très sensiblement reculé au premier trimestre dans l'ensemble des territoires et plus particulièrement dans le bassin Antilles-Guyane et en Polynésie française", avant de rebondir, en particulier dans l'Océan indien.
En 2021, "l'ampleur du rebond sera dépendante du retour de la confiance des chefs d'entreprise et des ménages, mais aussi de l'aptitude des territoires à surmonter la pandémie, notamment grâce à la vaccination, et à engager rapidement la déclinaison territoriale du plan de relance national", expliquent-ils.
L'enquête sur la confiance des chefs d'entreprise pour 2021, prévoit "un rebond modéré de leur chiffre d'affaires en 2021 de 5% (pour l'ensemble des Outre-mer, NDLR), mais ce rebond ne compensera pas les pertes de 2020", a souligné Stéphane Foucault, directeur de l'institut.
La situation dans le secteur du tourisme est la plus préoccupante puisque les chefs d'entreprise n'anticipent aucun rebond de leur chiffre d'affaires en 2021, après un effondrement de 45% en 2020.
Passé le choc économique du premier confinement, les économies ultramarines ont "montré une résilience plus forte qu'attendue", d'abord due à "l'ampleur du dispositif d'accompagnement mis en place par l'Etat, les collectivités, les banques et, dans le Pacifique, l'IEOM", ont souligné jeudi l'IEOM pour les collectivités d'outre-mer du Pacifique et l'IEDOM pour les départements d'outre-mer.
Mais "paradoxalement, les faiblesses structurelles des Outre-mer ont amorti le choc conjoncturel", a expliqué la PDG des instituts Marie-Anne Poussin-Delmas, lors d'une conférence de presse en visioconférence.
Ainsi, l'isolement géographique a permis une moindre circulation du virus, tandis que le poids du secteur public a joué un "rôle d'amortisseur", et permis de "maintenir la consommation des ménages".
L'emploi salarié privé a été préservé grâce aux dispositifs de soutien aux entreprises, notamment le chômage partiel, alors qu'il régresse de 1,7% en moyenne pour la France entière; il affiche même, une progression en Guyane et à La Réunion, souligne l'IEDOM.
Pour autant, "ces caractéristiques de résilience ne doivent pas occulter les profondes difficultés des territoires fortement dépendants du tourisme, tout particulièrement la Polynésie française, mais aussi les Antilles", selon les deux instituts, et l'ampleur du rebond reste "incertain" pour 2021.
En 2020, l'Indicateur du climat des affaires, réalisé auprès de 1.000 chefs d'entreprise tous secteurs confondus, a "très sensiblement reculé au premier trimestre dans l'ensemble des territoires et plus particulièrement dans le bassin Antilles-Guyane et en Polynésie française", avant de rebondir, en particulier dans l'Océan indien.
En 2021, "l'ampleur du rebond sera dépendante du retour de la confiance des chefs d'entreprise et des ménages, mais aussi de l'aptitude des territoires à surmonter la pandémie, notamment grâce à la vaccination, et à engager rapidement la déclinaison territoriale du plan de relance national", expliquent-ils.
L'enquête sur la confiance des chefs d'entreprise pour 2021, prévoit "un rebond modéré de leur chiffre d'affaires en 2021 de 5% (pour l'ensemble des Outre-mer, NDLR), mais ce rebond ne compensera pas les pertes de 2020", a souligné Stéphane Foucault, directeur de l'institut.
La situation dans le secteur du tourisme est la plus préoccupante puisque les chefs d'entreprise n'anticipent aucun rebond de leur chiffre d'affaires en 2021, après un effondrement de 45% en 2020.