Tahiti, le 28 juillet 2021 - Les chiffres du bulletin épidémiologique publié mardi confirment le dynamisme de l’épidémie. Les autorités sanitaires alertent contre une "seconde vague sérieuse" alors que 27 malades ont été admis au CHPF, dont sept en réanimation. Avec 286 cas confirmés la semaine dernière, le taux d’incidence atteint désormais 104/100 000 habitants, bien au-delà du seuil d’urgence fixé par le ministère de la Santé.
142 nouveaux cas en 24 heures, 27 hospitalisations, dont 7 en service de réanimation. Le dernier bulletin épidémiologique de la Plateforme Covid-19 du Pays confirme la flambée de l'épidémie, liée à la circulation du variant Delta au fenua. Selon nos informations, deux des quatre services de réanimation actuellement en fonction au Centre hospitalier étaient presque complets mercredi. "Je crois qu’on peut parler de deuxième vague. On est entrés dans une nouvelle circulation locale du covid. C’est essentiellement du Delta", annonçait mardi le docteur Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à la Plateforme Covid-19.
Les cas réels "sous-estimés"
Plus précisément, même si les chiffres sont plus anciens, le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire diffusé par la plateforme du Pays tire le bilan de l'épidémie, arrêté à la fin de semaine dernière. Selon le document publié mercredi, 286 nouveaux cas ont été confirmés la semaine dernière, soit trois fois plus que la semaine précédente. Les nouveaux cas confirmés la semaine dernière représentent une incidence de 104/100 000 au fenua contre seulement 5/100 000 deux semaines plus tôt. Le taux d’incidence ayant franchi la barre de 50 cas positifs pour 100 000 habitants, le "seuil d’urgence" est largement atteint. "La très grande majorité des cas identifiés sont localisés à Tahiti (262) au sein de clusters familiaux ou d’entreprises", indique le bulletin. Et comme Henri-Pierre Mallet l’a souligné sur TNTV, le nombre de cas réels est sans aucun doute "sous-estimé (…) parce qu’il y a un certain nombre de personnes qui ont des signes mineurs et qui ne vont pas se faire tester". Sur le front de la vaccination, le rythme tournait encore au ralenti jusqu'à la semaine dernière. Selon le ministre de la Santé, il s'est désormais accéléré avec "20 à 25% de vaccination en plus chaque jour". Toujours selon le ministre, "30 à 32% de la population de plus de 12 est vaccinée".
142 nouveaux cas en 24 heures, 27 hospitalisations, dont 7 en service de réanimation. Le dernier bulletin épidémiologique de la Plateforme Covid-19 du Pays confirme la flambée de l'épidémie, liée à la circulation du variant Delta au fenua. Selon nos informations, deux des quatre services de réanimation actuellement en fonction au Centre hospitalier étaient presque complets mercredi. "Je crois qu’on peut parler de deuxième vague. On est entrés dans une nouvelle circulation locale du covid. C’est essentiellement du Delta", annonçait mardi le docteur Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à la Plateforme Covid-19.
Les cas réels "sous-estimés"
Plus précisément, même si les chiffres sont plus anciens, le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire diffusé par la plateforme du Pays tire le bilan de l'épidémie, arrêté à la fin de semaine dernière. Selon le document publié mercredi, 286 nouveaux cas ont été confirmés la semaine dernière, soit trois fois plus que la semaine précédente. Les nouveaux cas confirmés la semaine dernière représentent une incidence de 104/100 000 au fenua contre seulement 5/100 000 deux semaines plus tôt. Le taux d’incidence ayant franchi la barre de 50 cas positifs pour 100 000 habitants, le "seuil d’urgence" est largement atteint. "La très grande majorité des cas identifiés sont localisés à Tahiti (262) au sein de clusters familiaux ou d’entreprises", indique le bulletin. Et comme Henri-Pierre Mallet l’a souligné sur TNTV, le nombre de cas réels est sans aucun doute "sous-estimé (…) parce qu’il y a un certain nombre de personnes qui ont des signes mineurs et qui ne vont pas se faire tester". Sur le front de la vaccination, le rythme tournait encore au ralenti jusqu'à la semaine dernière. Selon le ministre de la Santé, il s'est désormais accéléré avec "20 à 25% de vaccination en plus chaque jour". Toujours selon le ministre, "30 à 32% de la population de plus de 12 est vaccinée".
Jacques Raynal, ministre de la Santé : "Ceux qui craignent le vaccin feraient mieux de craindre le Covid"
L’épidémie repart. À ce rythme, faut-il s’attendre à des restrictions ?
"On n'y est pas encore, mais bien évidemment que pour protéger la population on peut être amené à prendre des mesures que vous connaissez, en fonction de l’évolution de l’épidémie."
Selon le bulletin épidémiologique, la vaccination augmente ?
"Nous avons constaté 20 à 25% de vaccination en plus chaque jour, ce qui veut dire que le message commence à passer et que les gens n’ont pas envie d’être malade. La plupart des gens qui craignent le vaccin feraient mieux de craindre le Covid."
Les personnes hospitalisées étaient-elles vaccinées ?
"Il y a eu deux ou trois vaccinés dans les hospitalisations, il s’agissait de personnes fragiles ou qui avaient des conditions de vie particulières. À l’heure actuelle, la vaccination de la population globale de plus de 12 ans atteint un taux de 30 à 32%. Par contre, vous savez que la première action de notre stratégie de vaccination consistait à cibler les personnes à risque, celles qui avaient le fameux carnet rouge. Or, à l’hôpital, nous avons aujourd’hui des personnes non vaccinées qui sont supposées être moins à risque et qui n’ont pas de pathologies importantes de type diabète."
Où en est le pass sanitaire ?
"On y réfléchit. Nous n’avons pas tout à fait les mêmes conditions techniques. Nous avons ici un pass vaccinal qu’il faut présenter pour voyager. Contrairement au pass sanitaire qui doit prouver la vaccination et les tests négatifs. Nous sommes en train de gérer des contraintes techniques en termes d’échange de fichiers informatiques avec la métropole pour pouvoir obtenir le pass sanitaire. Néanmoins, ce ne sera pas tout à fait la même chose. Je ne peux pas encore vous dire si ça va être mis en place ou si on va en rester sur le pass vaccinal que nous avons déjà."
Le projet de loi pour l’obligation vaccinale des soignants est-il toujours dans les tuyaux ?
"La loi est écrite, elle doit maintenant passer dans les filtres habituels. Elle va être discutée et nous verrons dans quelles conditions elle sera mise en place".
"On n'y est pas encore, mais bien évidemment que pour protéger la population on peut être amené à prendre des mesures que vous connaissez, en fonction de l’évolution de l’épidémie."
Selon le bulletin épidémiologique, la vaccination augmente ?
"Nous avons constaté 20 à 25% de vaccination en plus chaque jour, ce qui veut dire que le message commence à passer et que les gens n’ont pas envie d’être malade. La plupart des gens qui craignent le vaccin feraient mieux de craindre le Covid."
Les personnes hospitalisées étaient-elles vaccinées ?
"Il y a eu deux ou trois vaccinés dans les hospitalisations, il s’agissait de personnes fragiles ou qui avaient des conditions de vie particulières. À l’heure actuelle, la vaccination de la population globale de plus de 12 ans atteint un taux de 30 à 32%. Par contre, vous savez que la première action de notre stratégie de vaccination consistait à cibler les personnes à risque, celles qui avaient le fameux carnet rouge. Or, à l’hôpital, nous avons aujourd’hui des personnes non vaccinées qui sont supposées être moins à risque et qui n’ont pas de pathologies importantes de type diabète."
Où en est le pass sanitaire ?
"On y réfléchit. Nous n’avons pas tout à fait les mêmes conditions techniques. Nous avons ici un pass vaccinal qu’il faut présenter pour voyager. Contrairement au pass sanitaire qui doit prouver la vaccination et les tests négatifs. Nous sommes en train de gérer des contraintes techniques en termes d’échange de fichiers informatiques avec la métropole pour pouvoir obtenir le pass sanitaire. Néanmoins, ce ne sera pas tout à fait la même chose. Je ne peux pas encore vous dire si ça va être mis en place ou si on va en rester sur le pass vaccinal que nous avons déjà."
Le projet de loi pour l’obligation vaccinale des soignants est-il toujours dans les tuyaux ?
"La loi est écrite, elle doit maintenant passer dans les filtres habituels. Elle va être discutée et nous verrons dans quelles conditions elle sera mise en place".