AFP Photo / Thomas Samson
Paris, France | AFP | vendredi 27/08/2021 - La circulation du virus qui cause le Covid-19 est en phase de "ralentissement", ce qui est "une bonne nouvelle" mais beaucoup d'"incertitudes" subsistent avec le brassage provoqué par la reprise du travail et la rentrée scolaire, selon Santé publique France (SPF).
Le taux d'incidence s'est établi à 216 pour 100.000 habitants dans la semaine du 16 au 22 août, en recul de 12% par rapport à la précédente, avec tout de même 20.740 nouvelles contaminations par jour en moyenne, a indiqué SPF vendredi dans son point hebdomadaire.
L'organisme a, en revanche, déploré une poursuite de la hausse des indicateurs hospitaliers (+18% pour les nouvelles hospitalisations et autant pour les admissions en soins critiques) et des décès à l'hôpital (+76%).
Cela s'explique par "le décalage d'environ trois semaines, entre le pic des infections et celui des hospitalisations", a détaillé devant la presse Daniel Lévy-Bruhl, de la direction des maladies infectieuses.
"On espère dans les prochaines semaines voir une orientation à la baisse des indicateurs hospitaliers", a-t-il ajouté.
Santé publique France a rappelé la situation toujours "très critique" en Martinique et Guadeloupe et "préoccupante en Guyane". Les taux d'incidence y demeurent "très élevés": 1.885 pour 100.000 en Guadeloupe, 896 pour 100.000 en Martinique, deux territoires où ils ont commencé à baisser. Ce qui n'est pas le cas de la Guyane, où la circulation du virus s'accélère: +16% de hausse du taux d'incidence à 434 pour 100.000.
SPF a souligné "un très important excès de mortalité" ces dernières semaines en Martinique et Guadeloupe, en raison d'une faible couverture vaccinale d'environ 23% (schémas complets) contre près de 63% au niveau national.
En Guyane où l'épidémie se diffuse rapidement, "la couverture vaccinale ne décolle pas avec seulement environ 20% de schémas complets", a ajouté SPF.
En métropole, le recul du taux d'incidence avec l'arrivée à un "plateau" de nouvelles contaminations, est "une bonne nouvelle", a estimé M. Lévy-Bruhl.
Néanmoins, il a souligné les nombreuses "incertitudes" liées à la fin des vacances, la rentrée scolaire et la reprise de la vie professionnelle.
Il faut conserver une "vigilance particulière pour les écoles du fait d'une population largement non vaccinée", a-t-il dit.
Les enfants, surtout les moins de 12 ans, "peuvent contribuer dans les semaines à venir, bien plus que dans le passé au maintien d'une circulation virale", en raison de la forte contagiosité du variant Delta.
M. Lévy-Bruhl a cité une modélisation de l'Institut Pasteur selon laquelle les enfants représenteront la moitié des nouvelles contaminations à la mi-septembre.
Comme on ne peut pas vacciner les moins de 12 ans, il faut, selon lui, "promouvoir la vaccination des parents de jeunes enfants" pour freiner la diffusion du virus des petits vers les adultes et réciproquement.
Le taux d'incidence s'est établi à 216 pour 100.000 habitants dans la semaine du 16 au 22 août, en recul de 12% par rapport à la précédente, avec tout de même 20.740 nouvelles contaminations par jour en moyenne, a indiqué SPF vendredi dans son point hebdomadaire.
L'organisme a, en revanche, déploré une poursuite de la hausse des indicateurs hospitaliers (+18% pour les nouvelles hospitalisations et autant pour les admissions en soins critiques) et des décès à l'hôpital (+76%).
Cela s'explique par "le décalage d'environ trois semaines, entre le pic des infections et celui des hospitalisations", a détaillé devant la presse Daniel Lévy-Bruhl, de la direction des maladies infectieuses.
"On espère dans les prochaines semaines voir une orientation à la baisse des indicateurs hospitaliers", a-t-il ajouté.
Santé publique France a rappelé la situation toujours "très critique" en Martinique et Guadeloupe et "préoccupante en Guyane". Les taux d'incidence y demeurent "très élevés": 1.885 pour 100.000 en Guadeloupe, 896 pour 100.000 en Martinique, deux territoires où ils ont commencé à baisser. Ce qui n'est pas le cas de la Guyane, où la circulation du virus s'accélère: +16% de hausse du taux d'incidence à 434 pour 100.000.
SPF a souligné "un très important excès de mortalité" ces dernières semaines en Martinique et Guadeloupe, en raison d'une faible couverture vaccinale d'environ 23% (schémas complets) contre près de 63% au niveau national.
En Guyane où l'épidémie se diffuse rapidement, "la couverture vaccinale ne décolle pas avec seulement environ 20% de schémas complets", a ajouté SPF.
En métropole, le recul du taux d'incidence avec l'arrivée à un "plateau" de nouvelles contaminations, est "une bonne nouvelle", a estimé M. Lévy-Bruhl.
Néanmoins, il a souligné les nombreuses "incertitudes" liées à la fin des vacances, la rentrée scolaire et la reprise de la vie professionnelle.
Il faut conserver une "vigilance particulière pour les écoles du fait d'une population largement non vaccinée", a-t-il dit.
Les enfants, surtout les moins de 12 ans, "peuvent contribuer dans les semaines à venir, bien plus que dans le passé au maintien d'une circulation virale", en raison de la forte contagiosité du variant Delta.
M. Lévy-Bruhl a cité une modélisation de l'Institut Pasteur selon laquelle les enfants représenteront la moitié des nouvelles contaminations à la mi-septembre.
Comme on ne peut pas vacciner les moins de 12 ans, il faut, selon lui, "promouvoir la vaccination des parents de jeunes enfants" pour freiner la diffusion du virus des petits vers les adultes et réciproquement.