Paris, France | AFP | mercredi 23/02/2021 - Le vaccin d'AstraZeneca est efficace sur les formes graves du Covid-19, a martelé la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, mercredi, alors que la vaccination chez les médecins généralistes doit démarrer jeudi en France avec ce vaccin.
"Il y a ce que les gens pensent et ce que les études scientifiques montrent. Les dernières études scientifiques montrent que le vaccin AstraZeneca est très efficace sur les formes graves. Et c'est ce qu'on recherche", a défendu la ministre, mercredi matin sur LCI.
"Le vaccin peut être moyennement efficace sur le fait que vous démarriez la maladie. Mais comme c'est une maladie qui à 80% est relativement bénigne, cela n'a pas de portée pratique, ni pour vous, ni pour le système de santé", a-t-elle expliqué.
"En revanche, une forme grave peut avoir des conséquences extrêmement délétères", a-t-elle poursuivi, tout en mettant en avant la "logistique simple" du vaccin d'AstraZeneca: "Il a une administration simple, et il peut notamment bénéficier à des populations générales, y compris dans des pays en développement".
La ministre a par ailleurs réfuté la notion de retard dans la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France.
"Par rapport à notre calendrier vaccinal, c'est-à-dire vacciner un million de personnes au mois de janvier et 15 millions de personnes vulnérables au mois de juin, nous recevons le bon nombre de doses, il n'y a pas de manque. Par rapport aux attentes de la population, qui sont plus fortes et qui voudrait être vaccinée plus vite, nous faisons en sorte d'augmenter la production de vaccins", a-t-elle souligné.
Enfin, Mme Pannier-Runacher a défendu le laboratoire français Sanofi, sous le feu des critiques pour le retard pris par son propre candidat-vaccin.
"Sanofi est le laboratoire qui va produire trois vaccins", a rappelé Mme Pannier-Runacher. En plus de son propre candidat-vaccin, désormais attendu pour la fin de l'année, le groupe a en effet annoncé qu'il allait produire des doses des vaccins des laboratoires Johnson&Johnson et de Pfizer-BioNTech.
"Ces trois vaccins devant arriver en production entre le mois de juin et le mois de septembre (...) On peut saluer cette responsabilité et on espère qu'elle donnera de bonnes idées aux autres laboratoires, GSK, Merck, pour se positionner aussi dans la production des vaccins", a ajouté la ministre.
"Il y a ce que les gens pensent et ce que les études scientifiques montrent. Les dernières études scientifiques montrent que le vaccin AstraZeneca est très efficace sur les formes graves. Et c'est ce qu'on recherche", a défendu la ministre, mercredi matin sur LCI.
"Le vaccin peut être moyennement efficace sur le fait que vous démarriez la maladie. Mais comme c'est une maladie qui à 80% est relativement bénigne, cela n'a pas de portée pratique, ni pour vous, ni pour le système de santé", a-t-elle expliqué.
"En revanche, une forme grave peut avoir des conséquences extrêmement délétères", a-t-elle poursuivi, tout en mettant en avant la "logistique simple" du vaccin d'AstraZeneca: "Il a une administration simple, et il peut notamment bénéficier à des populations générales, y compris dans des pays en développement".
La ministre a par ailleurs réfuté la notion de retard dans la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France.
"Par rapport à notre calendrier vaccinal, c'est-à-dire vacciner un million de personnes au mois de janvier et 15 millions de personnes vulnérables au mois de juin, nous recevons le bon nombre de doses, il n'y a pas de manque. Par rapport aux attentes de la population, qui sont plus fortes et qui voudrait être vaccinée plus vite, nous faisons en sorte d'augmenter la production de vaccins", a-t-elle souligné.
Enfin, Mme Pannier-Runacher a défendu le laboratoire français Sanofi, sous le feu des critiques pour le retard pris par son propre candidat-vaccin.
"Sanofi est le laboratoire qui va produire trois vaccins", a rappelé Mme Pannier-Runacher. En plus de son propre candidat-vaccin, désormais attendu pour la fin de l'année, le groupe a en effet annoncé qu'il allait produire des doses des vaccins des laboratoires Johnson&Johnson et de Pfizer-BioNTech.
"Ces trois vaccins devant arriver en production entre le mois de juin et le mois de septembre (...) On peut saluer cette responsabilité et on espère qu'elle donnera de bonnes idées aux autres laboratoires, GSK, Merck, pour se positionner aussi dans la production des vaccins", a ajouté la ministre.