Crédit JOEL SAGET / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 07/02/2024 - Le premier confinement décrété en France pendant la pandémie de Covid-19, le plus strict, a eu le plus fort impact en réduisant la transmission du virus de 84%, estime une vaste étude, qui évalue aussi l'influence des couvre-feux et de la vaccination.
Des chercheurs de l’université et du CHU de Bordeaux, de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et d'Inria (Institut de recherche en sciences et technologies du numérique) communiquent mercredi des estimations sur l’efficacité des mesures restrictives (confinement, couvre-feu etc, et de la politique vaccinale, à partir d’une modélisation mathématique des données disponibles en France entre mars 2020 et octobre 2021.
Leurs résultats, publiés dans la revue Epidemics, montrent que les mesures les plus restrictives telles que le confinement et le couvre-feu ont eu un effet important sur la réduction de transmission du virus.
Le premier confinement a été le plus efficace, avec une réduction de la transmission du virus SARS-CoV-2 de 84%, selon ces chercheurs.
Un couvre-feu à 18H00 s'est révélé plus efficace qu'à 20H00 (réduction de 68% contre 48%), note aussi l'étude.
Si les fermetures d’écoles ont eu un effet plus limité, elles ont cependant réduit la transmission virale de 15%.
Et un confinement en France une semaine plus tôt aurait permis d’éviter 20.000 décès, selon ces simulations.
Le président du Conseil scientifique pendant la crise Covid, Jean-François Delfraissy, avait regretté en septembre 2020 de ne pas avoir poussé pour confiner la France quelques jours plus tôt.
Pour cette étude, les chercheurs ont aussi simulé une situation sans vaccin jusqu’à la fin de la période analysée (mars 2020-octobre 2021): 159.000 décès supplémentaires et 1,48 million d’hospitalisations de plus auraient été enregistrés en France. Soit "le double" du nombre de décès constatés.
A l'inverse, avec un vaccin plus tôt (au bout de 100 jours, ce qui était l'objectif initial de la Coalition internationale pour les innovations en matière de préparation aux épidémies), 71.000 décès et 384.000 hospitalisations auraient pu être évités.
Ces données sont cohérentes avec d’autres études, notamment de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), souligne mercredi l'Inserm dans un communiqué.
Mi-janvier, l'OMS a estimé que les vaccins anti-Covid avaient sauvé au moins 1,4 million de vies en Europe.
"Bien que l’exercice soit complexe d’estimer un nombre de personnes sauvées par une intervention spécifique, toutes les études retrouvent un impact majeur du confinement et de la vaccination", a commenté Rodolphe Thiébaut, professeur en santé publique au centre de recherche Bordeaux Population Health et principal auteur de cette étude, cité dans le communiqué.
Des chercheurs de l’université et du CHU de Bordeaux, de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et d'Inria (Institut de recherche en sciences et technologies du numérique) communiquent mercredi des estimations sur l’efficacité des mesures restrictives (confinement, couvre-feu etc, et de la politique vaccinale, à partir d’une modélisation mathématique des données disponibles en France entre mars 2020 et octobre 2021.
Leurs résultats, publiés dans la revue Epidemics, montrent que les mesures les plus restrictives telles que le confinement et le couvre-feu ont eu un effet important sur la réduction de transmission du virus.
Le premier confinement a été le plus efficace, avec une réduction de la transmission du virus SARS-CoV-2 de 84%, selon ces chercheurs.
Un couvre-feu à 18H00 s'est révélé plus efficace qu'à 20H00 (réduction de 68% contre 48%), note aussi l'étude.
Si les fermetures d’écoles ont eu un effet plus limité, elles ont cependant réduit la transmission virale de 15%.
Et un confinement en France une semaine plus tôt aurait permis d’éviter 20.000 décès, selon ces simulations.
Le président du Conseil scientifique pendant la crise Covid, Jean-François Delfraissy, avait regretté en septembre 2020 de ne pas avoir poussé pour confiner la France quelques jours plus tôt.
Pour cette étude, les chercheurs ont aussi simulé une situation sans vaccin jusqu’à la fin de la période analysée (mars 2020-octobre 2021): 159.000 décès supplémentaires et 1,48 million d’hospitalisations de plus auraient été enregistrés en France. Soit "le double" du nombre de décès constatés.
A l'inverse, avec un vaccin plus tôt (au bout de 100 jours, ce qui était l'objectif initial de la Coalition internationale pour les innovations en matière de préparation aux épidémies), 71.000 décès et 384.000 hospitalisations auraient pu être évités.
Ces données sont cohérentes avec d’autres études, notamment de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), souligne mercredi l'Inserm dans un communiqué.
Mi-janvier, l'OMS a estimé que les vaccins anti-Covid avaient sauvé au moins 1,4 million de vies en Europe.
"Bien que l’exercice soit complexe d’estimer un nombre de personnes sauvées par une intervention spécifique, toutes les études retrouvent un impact majeur du confinement et de la vaccination", a commenté Rodolphe Thiébaut, professeur en santé publique au centre de recherche Bordeaux Population Health et principal auteur de cette étude, cité dans le communiqué.