Paris, France | AFP | jeudi 14/05/2020 - Une vingtaine de présidents de sociétés pédiatriques ont appelé jeudi à "aller de l'avant" dans l'accueil des enfants à l'école, dénonçant des craintes "non basées sur des faits" et des "mesures de distanciation excessive" dans les établissements scolaires.
"Il est urgent de maîtriser nos peurs et d'aller de l'avant pour le bien des enfants", estiment ces pédiatres, parmi lesquels le président de la Société française de pédiatrie Christophe Delacourt, dans une tribune publiée par Le Quotidien du médecin.
Trois jours après la réouverture des classes, et alors qu'une deuxième vague d'écoliers a repris jeudi le chemin de l'école, les spécialistes font "le constat des nombreuses difficultés à une réouverture pragmatique des classes", en raison de "blocages".
"Ces blocages sont alimentés par des craintes souvent non basées sur des faits, et aboutissent à des organisations non réalistes, et potentiellement fortement anxiogènes pour les enfants", soulignent les signataires de la tribune.
Pour les médecins, "ouvrir les écoles est possible, car nous savons aujourd'hui qu'un enfant infecté par le Covid-19 développe très rarement des symptômes sévères".
En outre, l'"hypothèse initiale" faisant des enfants le "vecteur principal" de circulation du virus a été démentie. "Des collectivités d'enfants, crèches ou classes, ont continué à exister pendant le confinement" et "aucune épidémie n'a été relevée dans ces groupes d'enfants", observent-ils.
Dans ce contexte, les présidents de sociétés pédiatriques jugent "inutiles voire préjudiciables" certaines mesures de distanciation mises en place dans les écoles, comme la suppression des espaces de jeux, l'interdiction aux enfants de jouer entre eux ou le refus de consoler un enfant.
Ces mesures "sont manifestement inapplicables et seraient susceptibles d'entraîner une anxiété particulièrement néfaste au développement des enfants", insistent-ils, en demandant de conjuguer les "mesures barrières essentielles" avec "la réalité de l'enfance", faite "de jeux, de rires et de pleurs".
D'ici à vendredi, quelque 1,5 million d'écoliers doivent retrouver les bancs de l'école, les premiers collégiens des zones vertes étant attendus lundi dans leur établissement.
Mais le nombre d'enfants accueillis est resté très faible dans de nombreuses écoles, en raison des restrictions liées aux protocoles sanitaires décidés par les autorités, mais aussi des craintes qu'elles ont provoquées chez de nombreux parents.
"Il est urgent de maîtriser nos peurs et d'aller de l'avant pour le bien des enfants", estiment ces pédiatres, parmi lesquels le président de la Société française de pédiatrie Christophe Delacourt, dans une tribune publiée par Le Quotidien du médecin.
Trois jours après la réouverture des classes, et alors qu'une deuxième vague d'écoliers a repris jeudi le chemin de l'école, les spécialistes font "le constat des nombreuses difficultés à une réouverture pragmatique des classes", en raison de "blocages".
"Ces blocages sont alimentés par des craintes souvent non basées sur des faits, et aboutissent à des organisations non réalistes, et potentiellement fortement anxiogènes pour les enfants", soulignent les signataires de la tribune.
Pour les médecins, "ouvrir les écoles est possible, car nous savons aujourd'hui qu'un enfant infecté par le Covid-19 développe très rarement des symptômes sévères".
En outre, l'"hypothèse initiale" faisant des enfants le "vecteur principal" de circulation du virus a été démentie. "Des collectivités d'enfants, crèches ou classes, ont continué à exister pendant le confinement" et "aucune épidémie n'a été relevée dans ces groupes d'enfants", observent-ils.
Dans ce contexte, les présidents de sociétés pédiatriques jugent "inutiles voire préjudiciables" certaines mesures de distanciation mises en place dans les écoles, comme la suppression des espaces de jeux, l'interdiction aux enfants de jouer entre eux ou le refus de consoler un enfant.
Ces mesures "sont manifestement inapplicables et seraient susceptibles d'entraîner une anxiété particulièrement néfaste au développement des enfants", insistent-ils, en demandant de conjuguer les "mesures barrières essentielles" avec "la réalité de l'enfance", faite "de jeux, de rires et de pleurs".
D'ici à vendredi, quelque 1,5 million d'écoliers doivent retrouver les bancs de l'école, les premiers collégiens des zones vertes étant attendus lundi dans leur établissement.
Mais le nombre d'enfants accueillis est resté très faible dans de nombreuses écoles, en raison des restrictions liées aux protocoles sanitaires décidés par les autorités, mais aussi des craintes qu'elles ont provoquées chez de nombreux parents.