Ian LANGSDON / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 27/11/2024 - La "seule solution" pour répondre au "chaos politique" provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale, "ce serait une démission du président de la République", a estimé mercredi le rapporteur général du budget à l'Assemblée, le centriste Charles de Courson.
"Il n'y aura pas le chaos du point de vue budgétaire", car "il suffit de voter comme cela a été fait en 1980 une loi spéciale pour autoriser la perception des impôts", a estimé M. Courson, s'exprimant auprès de la presse salle des Quatre Colonnes. "Le problème, c'est le chaos politique déclenché par le président de la République", a-t-il ajouté
Quel que soit le ministre qui serait nommé "il n'aura pas de majorité. La seule solution, ce serait une démission du président", a poursuivi le député du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires).
Le gouvernement pourrait activer lundi l'article 49.3 de la Constitution, pour faire adopter sans vote à l'Assemblée le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, s'exposant à une censure des députés, qui inquiète les marchés et fait craindre au Premier ministre Michel Barnier une "tempête".
La décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée a conduit en juillet à la constitution d'un hémicycle divisé en trois blocs, duquel ne semble pouvoir émerger aucune majorité solide.
"Il n'y aura pas le chaos du point de vue budgétaire", car "il suffit de voter comme cela a été fait en 1980 une loi spéciale pour autoriser la perception des impôts", a estimé M. Courson, s'exprimant auprès de la presse salle des Quatre Colonnes. "Le problème, c'est le chaos politique déclenché par le président de la République", a-t-il ajouté
Quel que soit le ministre qui serait nommé "il n'aura pas de majorité. La seule solution, ce serait une démission du président", a poursuivi le député du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires).
Le gouvernement pourrait activer lundi l'article 49.3 de la Constitution, pour faire adopter sans vote à l'Assemblée le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, s'exposant à une censure des députés, qui inquiète les marchés et fait craindre au Premier ministre Michel Barnier une "tempête".
La décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée a conduit en juillet à la constitution d'un hémicycle divisé en trois blocs, duquel ne semble pouvoir émerger aucune majorité solide.