RIO DE JANEIRO, 20 juin 2013 (AFP) - L'Espagne, en écrasant Tahiti 10-0 dans la Coupe des Confédérations, a établi le nouveau record d'écart de buts dans une phase finale de tournoi Fifa (en sélection A), jeudi au Maracana de Rio de Janeiro.
Trois matches de ce type s'étaient terminés sur un écart de neuf buts: Hongrie-Corée du Sud (9-0 au Mondial-1954), Yougoslavie-Zaïre (9-0 au Mondial-1974) et Hongrie-Salvador (10-1 au Mondial-1982). L'Espagne égale ainsi aussi le record de buts marqués en un match de tournoi Fifa, établi par les Hongrois de 1982.
En Coupe des Confédérations, l'Espagne surpasse le Brésil de 1999 (8-2 contre l'Arabie saoudite).
Concernant les statistiques nationales, l'Espagne avait déjà fait mieux, avec un 13-0 en amical (contre la Bulgarie en 1933), et en match de compétition, un 12-1 contre Malte en 1983 (qualifications à l'Euro-1984).
Tahiti égale pour sa part son triste record, un 10-0 encaissé face à la Nouvelle-Zélande en 2004 (qualifications au Mondial-2006).
L'écart était trop ample entre une Roja hégémonique (Championnats d'Europe 2008 et 2012, Mondial-2010), quoique largement remaniée par rapport au match contre l'Uruguay (2-1), et les amateurs polynésiens.
"C'est un très beau résultat, la différence entre les deux équipes était trop grande, a estimé Vicente Del Bosque. Mais nous avons joué notre jeu et eux ont eu un jeu propre. C'est une équipe très noble".
Trois matches de ce type s'étaient terminés sur un écart de neuf buts: Hongrie-Corée du Sud (9-0 au Mondial-1954), Yougoslavie-Zaïre (9-0 au Mondial-1974) et Hongrie-Salvador (10-1 au Mondial-1982). L'Espagne égale ainsi aussi le record de buts marqués en un match de tournoi Fifa, établi par les Hongrois de 1982.
En Coupe des Confédérations, l'Espagne surpasse le Brésil de 1999 (8-2 contre l'Arabie saoudite).
Concernant les statistiques nationales, l'Espagne avait déjà fait mieux, avec un 13-0 en amical (contre la Bulgarie en 1933), et en match de compétition, un 12-1 contre Malte en 1983 (qualifications à l'Euro-1984).
Tahiti égale pour sa part son triste record, un 10-0 encaissé face à la Nouvelle-Zélande en 2004 (qualifications au Mondial-2006).
L'écart était trop ample entre une Roja hégémonique (Championnats d'Europe 2008 et 2012, Mondial-2010), quoique largement remaniée par rapport au match contre l'Uruguay (2-1), et les amateurs polynésiens.
"C'est un très beau résultat, la différence entre les deux équipes était trop grande, a estimé Vicente Del Bosque. Mais nous avons joué notre jeu et eux ont eu un jeu propre. C'est une équipe très noble".
Collier de fleurs
Les attaquants espagnols en ont profité pour soigner leurs statistiques personnelles: Torres s'est emparé de la première place du classement des buteurs avec un quadruplé (5, 33, 57, 79), lui qui a aussi tiré un penalty sur la barre et affiché un certain égoïsme à l'égard de Villa, auteur d'un triplé (39, 49, 64), tandis que Silva réussissait un doublé (31, 89) et Mata un but (66).
Comme ils l'avaient fait à leur premier match, les Tahitiens ont offert aux Espagnols un collier de fleurs de tiaré lors des poignées de main. Et, étonnamment, du fil à retordre pendant la première demi-heure: la Roja, malgré l'ouverture du score rapide de Torres, peinait à poser son jeu et semblait nerveuse. Mais le but de Silva à la 31e débloquait les choses et la balade pouvait commencer.
Pas de forteresse de la part des Toa Aito ("guerriers de fer" en tahitien), pas de repli à onze dans leurs cages; ils ont joué le jeu. Quitte à s'y brûler les pieds: il suffisait aux Espagnols de franchir le dernier rideau et se présenter devant le gardien.
Le sélectionneur tahitien a retenu la "grande victoire" qu'a constitué pour lui l'appui du public. "Nous avons gagné le coeur du public, "obrigado" (merci, en portugais) à tous", a dit Eddy Etaeta.
Comme ils l'avaient fait à leur premier match, les Tahitiens ont offert aux Espagnols un collier de fleurs de tiaré lors des poignées de main. Et, étonnamment, du fil à retordre pendant la première demi-heure: la Roja, malgré l'ouverture du score rapide de Torres, peinait à poser son jeu et semblait nerveuse. Mais le but de Silva à la 31e débloquait les choses et la balade pouvait commencer.
Pas de forteresse de la part des Toa Aito ("guerriers de fer" en tahitien), pas de repli à onze dans leurs cages; ils ont joué le jeu. Quitte à s'y brûler les pieds: il suffisait aux Espagnols de franchir le dernier rideau et se présenter devant le gardien.
Le sélectionneur tahitien a retenu la "grande victoire" qu'a constitué pour lui l'appui du public. "Nous avons gagné le coeur du public, "obrigado" (merci, en portugais) à tous", a dit Eddy Etaeta.
Malgré la déroute, "une grande victoire" pour Tahiti
Le sélectionneur de Tahiti, Eddy Etaeta, a estimé que son équipe avait remporté jeudi "une grande victoire" malgré les 10 buts encaissés face à l'Espagne, la plus lourde défaite jamais enregistré dans un tournoi organisé par la Fifa.
"C'est une énorme surprise ce qui nous est arrivé au Brésil, parce que malgré cette déroute, nous avons reçu un soutien immense du public", a déclaré Etaeta en conférence de presse.
"Nous avons remporté une grande victoire (...) Nous avons gagné le coeur du public. Obrigado (+merci+ en portugais) à tous", a-t-il ajouté, visiblement ému.
A l'issue de la rencontre, les joueurs de Tahiti, petit Poucet de la compétition, ont été chaleureusement applaudis par les 71.000 spectateurs du mythique stade Maracana.
Selon leur sélectionneur, les joueurs de Tahiti sont désormais plus connus au Brésil que dans leur propre pays.
"Nous savions que nous allons jouer dans une compétition de niveau international, le soutien que nous recevons ici est fantastique et cela va nous permettre d'être plus connu", a estimé Etaeta.
vel/jr
"C'est une énorme surprise ce qui nous est arrivé au Brésil, parce que malgré cette déroute, nous avons reçu un soutien immense du public", a déclaré Etaeta en conférence de presse.
"Nous avons remporté une grande victoire (...) Nous avons gagné le coeur du public. Obrigado (+merci+ en portugais) à tous", a-t-il ajouté, visiblement ému.
A l'issue de la rencontre, les joueurs de Tahiti, petit Poucet de la compétition, ont été chaleureusement applaudis par les 71.000 spectateurs du mythique stade Maracana.
Selon leur sélectionneur, les joueurs de Tahiti sont désormais plus connus au Brésil que dans leur propre pays.
"Nous savions que nous allons jouer dans une compétition de niveau international, le soutien que nous recevons ici est fantastique et cela va nous permettre d'être plus connu", a estimé Etaeta.
vel/jr