Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 12/03/2020 - Les autorités néo-zélandaises ont annoncé vendredi l'annulation du plus grand festival culturel polynésien au monde, évoquant des risques de propagation du coronavirus dans une région jusqu'ici relativement épargnée par la pandémie.
Le Pasifika Festival, qui devait se tenir le week-end prochain à Auckland, rassemble habituellement plus de 60.000 personnes. Célébrant la danse, la musique, la cuisine ou encore l'artisanat des îles du Pacifique, il est considéré comme le plus important festival polynésien du monde.
Les participants, venus de nombreuses régions du Pacifique, risqueraient de contracter le virus en Nouvelle-Zélande et de l'importer ensuite dans leurs pays, a estimé la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. Elle a fait le parallèle avec une épidémie de rougeole aux Samoa qui a fait l'an dernier 83 morts, pour la plupart de très jeunes enfants.
"La Nouvelle-Zélande, en tant que porte d'entrée du Pacifique, a la responsabilité de faire tout son possible pour prévenir le risque de transmission" dans la région, a-t-elle déclaré à des journalistes.
"Ce serait immensément dévastateur. Nous avons déjà vu ce qui s'est passé avec la rougeole", a-t-elle ajouté.
Les épidémies sont considérées comme particulièrement difficiles à juguler dans les îles du Pacifique, en raison de leur isolement et de leurs systèmes de santé souvent défaillants.
La région Pacifique est jusqu'ici peu touchée par la pandémie de Covid-19, avec seulement cinq cas recensés en Nouvelle-Zélande, deux à Hawaii et trois en Polynésie française.
Le Pasifika Festival, qui devait se tenir le week-end prochain à Auckland, rassemble habituellement plus de 60.000 personnes. Célébrant la danse, la musique, la cuisine ou encore l'artisanat des îles du Pacifique, il est considéré comme le plus important festival polynésien du monde.
Les participants, venus de nombreuses régions du Pacifique, risqueraient de contracter le virus en Nouvelle-Zélande et de l'importer ensuite dans leurs pays, a estimé la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. Elle a fait le parallèle avec une épidémie de rougeole aux Samoa qui a fait l'an dernier 83 morts, pour la plupart de très jeunes enfants.
"La Nouvelle-Zélande, en tant que porte d'entrée du Pacifique, a la responsabilité de faire tout son possible pour prévenir le risque de transmission" dans la région, a-t-elle déclaré à des journalistes.
"Ce serait immensément dévastateur. Nous avons déjà vu ce qui s'est passé avec la rougeole", a-t-elle ajouté.
Les épidémies sont considérées comme particulièrement difficiles à juguler dans les îles du Pacifique, en raison de leur isolement et de leurs systèmes de santé souvent défaillants.
La région Pacifique est jusqu'ici peu touchée par la pandémie de Covid-19, avec seulement cinq cas recensés en Nouvelle-Zélande, deux à Hawaii et trois en Polynésie française.