Paris, France | AFP | lundi 30/03/2020 - Faute de nouvelles rassurantes sur le front sanitaire, les marchés boursiers ne parvenaient pas à relever la tête lundi, très inquiets des conséquences de la pandémie de coronavirus sur l'économie mondiale.
Vers 14H10 à Paris (12H10 GMT), Paris baissait de 1,38%, Londres de 1,15% et Francfort de 0,41%. Milan reculait de 1,30% tandis que Madrid s'enfonçait de 2,21%.
Mais Wall Street pourrait changer la donne. Avant l'ouverture du marché américain, vers 12H10 GMT, le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average évoluait autour de l'équilibre (+0,06%), tandis que celui de l'indice élargi S&P 500 s'affichait en hausse de 0,30% et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,39%.
"Bien que les annonces de relance aient contribué à atténuer en partie la panique récente, l'épidémie continue de s'aggraver pour l'instant et les investisseurs ne peuvent évaluer l'ampleur de l'impact économique tant que nous ne savons pas combien de temps elle durera", a noté Esty Dwek, directrice de la stratégie de marché chez Natixis IM Solutions.
Selon elle, "les risques baissiers et la forte volatilité persisteront".
Pour faire face aux conséquences économiques de la crise, les banques centrales et les Etats "ont annoncé des plans d'une ampleur sans commune mesure" avec le passé, a souligné John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.
Donald Trump a promulgué vendredi un plan de relance de 2.200 milliards de dollars pour tenter d'éviter un plongeon de l'économie américaine dans une récession durable. Il s'agit du plus vaste ensemble de mesures jamais adopté aux Etats-Unis.
Les 27 pays de l'Union européenne ne parviennent pas en revanche à s'entendre sur une riposte financière commune forte, les pays du Sud dénonçant le danger de l'égoïsme de ceux du Nord pour l'avenir de l'Europe. - "Deuxième vague de soutien" - Mais "en l'absence de consensus, la plupart des pays adoptent leurs propres mesures pour faire face à la crise, alors que les taux d'infection et de mortalité continuent d'augmenter, l'Espagne et l'Italie étant les plus touchées", a analysé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
"La multiplication des cas de coronavirus (...) aux Etats-Unis, qui semblent dépassés par la situation" est aussi "un élément d'inquiétude" pour les marchés, a ajouté John Plassard.
Les Etats-Unis sont le pays enregistrant le plus grand nombre de cas confirmés, un peu plus de 143.000.
Plus de 727.080 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués, parmi lesquels 34.610 décès, dans 183 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 11H00 GMT.
Faute de vaccin ou de traitement éprouvé contre la maladie de Covid-19, plus de trois milliards de personnes sont toujours confinées.
"Une fois les confinements levés dans différents pays, l'activité va mécaniquement rebondir car les populations pourront dépenser et voyager à nouveau et les entreprises proposer leurs biens et services", a affirmé William De Vijlder, chef économiste chez BNP Paribas.
"Cependant, rien ne dit que les entreprises s'empresseront de lancer des plans d'investissement qui avaient auparavant été suspendus voire annulés. De même, l'augmentation soudaine du chômage mettra du temps à s'inverser", a-t-il tempéré. Ainsi, une "deuxième vague de soutien à la politique budgétaire" pourrait être nécessaire "pour maintenir la dynamique".
Dans ce contexte, les prix du pétrole atteignaient "leur niveau le plus bas depuis 17 ans, les capacités de stockage continuant à se remplir, alors que la demande mondiale s'effondre", a affirmé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Vers 10H25 GMT (11H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 22,89 dollars à Londres, en baisse de 8,18% par rapport à la clôture de vendredi, peu après avoir atteint 22,58 dollars, un niveau plus vu depuis la fin de l'année 2002.
Côté devises, la monnaie européenne faiblissait vis-à-vis du dollar. Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro perdait 0,44% face au billet vert, à 1,1092 dollar.
Sur le marché de la dette, les taux à 10 ans des pays européens se détendaient, sauf celui de l'Italie.
Vers 14H10 à Paris (12H10 GMT), Paris baissait de 1,38%, Londres de 1,15% et Francfort de 0,41%. Milan reculait de 1,30% tandis que Madrid s'enfonçait de 2,21%.
Mais Wall Street pourrait changer la donne. Avant l'ouverture du marché américain, vers 12H10 GMT, le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average évoluait autour de l'équilibre (+0,06%), tandis que celui de l'indice élargi S&P 500 s'affichait en hausse de 0,30% et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,39%.
"Bien que les annonces de relance aient contribué à atténuer en partie la panique récente, l'épidémie continue de s'aggraver pour l'instant et les investisseurs ne peuvent évaluer l'ampleur de l'impact économique tant que nous ne savons pas combien de temps elle durera", a noté Esty Dwek, directrice de la stratégie de marché chez Natixis IM Solutions.
Selon elle, "les risques baissiers et la forte volatilité persisteront".
Pour faire face aux conséquences économiques de la crise, les banques centrales et les Etats "ont annoncé des plans d'une ampleur sans commune mesure" avec le passé, a souligné John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.
Donald Trump a promulgué vendredi un plan de relance de 2.200 milliards de dollars pour tenter d'éviter un plongeon de l'économie américaine dans une récession durable. Il s'agit du plus vaste ensemble de mesures jamais adopté aux Etats-Unis.
Les 27 pays de l'Union européenne ne parviennent pas en revanche à s'entendre sur une riposte financière commune forte, les pays du Sud dénonçant le danger de l'égoïsme de ceux du Nord pour l'avenir de l'Europe. - "Deuxième vague de soutien" - Mais "en l'absence de consensus, la plupart des pays adoptent leurs propres mesures pour faire face à la crise, alors que les taux d'infection et de mortalité continuent d'augmenter, l'Espagne et l'Italie étant les plus touchées", a analysé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
"La multiplication des cas de coronavirus (...) aux Etats-Unis, qui semblent dépassés par la situation" est aussi "un élément d'inquiétude" pour les marchés, a ajouté John Plassard.
Les Etats-Unis sont le pays enregistrant le plus grand nombre de cas confirmés, un peu plus de 143.000.
Plus de 727.080 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués, parmi lesquels 34.610 décès, dans 183 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, selon un comptage réalisé par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 11H00 GMT.
Faute de vaccin ou de traitement éprouvé contre la maladie de Covid-19, plus de trois milliards de personnes sont toujours confinées.
"Une fois les confinements levés dans différents pays, l'activité va mécaniquement rebondir car les populations pourront dépenser et voyager à nouveau et les entreprises proposer leurs biens et services", a affirmé William De Vijlder, chef économiste chez BNP Paribas.
"Cependant, rien ne dit que les entreprises s'empresseront de lancer des plans d'investissement qui avaient auparavant été suspendus voire annulés. De même, l'augmentation soudaine du chômage mettra du temps à s'inverser", a-t-il tempéré. Ainsi, une "deuxième vague de soutien à la politique budgétaire" pourrait être nécessaire "pour maintenir la dynamique".
Dans ce contexte, les prix du pétrole atteignaient "leur niveau le plus bas depuis 17 ans, les capacités de stockage continuant à se remplir, alors que la demande mondiale s'effondre", a affirmé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Vers 10H25 GMT (11H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 22,89 dollars à Londres, en baisse de 8,18% par rapport à la clôture de vendredi, peu après avoir atteint 22,58 dollars, un niveau plus vu depuis la fin de l'année 2002.
Côté devises, la monnaie européenne faiblissait vis-à-vis du dollar. Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro perdait 0,44% face au billet vert, à 1,1092 dollar.
Sur le marché de la dette, les taux à 10 ans des pays européens se détendaient, sauf celui de l'Italie.