Crédit STR / KCNA VIA KNS / AFP
Séoul, Corée du Sud | AFP | jeudi 27/12/2023 - Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a appelé à "accélérer les préparatifs de guerre" de son pays, y compris son programme d'armement nucléaire, en raison de la "grave situation politique et militaire" causée selon lui par les "manoeuvres de confrontation" des Etats-Unis et de leurs alliés, ont rapporté jeudi les médias d'Etat.
Au cours de la réunion plénière du comité central du Parti des travailleurs de Corée, grand-messe annuelle du parti unique au pouvoir en Corée du Nord, Kim Jong Un a ordonné "à l'Armée populaire, à l'industrie des munitions, aux secteurs des armes nucléaires et de la défense civile d'accélérer les préparatifs de guerre", a rapporté l'agence officielle KCNA.
Le dirigeant a lancé cet appel en raison de "la grave situation politique et militaire dans la péninsule de Corée qui a atteint un point extrême", a ajouté KCNA, évoquant des "manoeuvres de confrontation des Etats-Unis et de leurs forces vassales sans précédent dans l'histoire".
La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d'essais de missiles balistiques, en violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. En 2023, elle a gravé dans sa constitution son statut de puissance nucléaire, a lancé avec succès un satellite militaire espion, et a testé également avec succès le Hwasong-18, le missile balistique intercontinental (ICBM) le plus puissant de son arsenal, capable d'atteindre les Etats-Unis.
Rapprochement avec la Russie
De leur côté, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié leur coopération militaire, activant un système de partage de données en temps réel sur les lancements de missiles nord-coréens et multipliant les manoeuvres militaires conjointes dans la région.
Les forces armées américaines ont notamment envoyé en Corée du Sud ces derniers mois le sous-marin à propulsion nucléaire USS Missouri, le porte-avions USS Ronald Reagan et un bombardier stratégique B-52, provoquant à chaque fois la colère de la Corée du Nord.
Pyongyang voit les manoeuvres militaires à sa porte comme une répétition d'une future invasion de son territoire, et considère depuis longtemps ses essais de missiles comme des "contre-mesures" nécessaires.
La Corée du Nord a aussi annoncé l'an dernier une nouvelle doctrine rendant "irréversible" son statut de puissance nucléaire, que le régime juge essentiel pour assurer sa survie.
Séoul et Washington ont averti que toute attaque nucléaire nord-coréenne entraînerait une riposte et la destruction du régime de Kim Jong Un.
"Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit d'imprudent qui détruit la paix, tout ce qui l'attend ce sont des destructions effroyables", a averti le 14 décembre le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik.
Invariablement soutenu par la Chine, le pays s'est par ailleurs récemment rapproché de la Russie. Selon KCNA, Kim Jong Un a d'ailleurs appelé lors de la réunion du parti à "étendre et développer les relations de coopération stratégique avec les pays indépendants et anti-impérialistes".
Au cours de la réunion plénière du comité central du Parti des travailleurs de Corée, grand-messe annuelle du parti unique au pouvoir en Corée du Nord, Kim Jong Un a ordonné "à l'Armée populaire, à l'industrie des munitions, aux secteurs des armes nucléaires et de la défense civile d'accélérer les préparatifs de guerre", a rapporté l'agence officielle KCNA.
Le dirigeant a lancé cet appel en raison de "la grave situation politique et militaire dans la péninsule de Corée qui a atteint un point extrême", a ajouté KCNA, évoquant des "manoeuvres de confrontation des Etats-Unis et de leurs forces vassales sans précédent dans l'histoire".
La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d'essais de missiles balistiques, en violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. En 2023, elle a gravé dans sa constitution son statut de puissance nucléaire, a lancé avec succès un satellite militaire espion, et a testé également avec succès le Hwasong-18, le missile balistique intercontinental (ICBM) le plus puissant de son arsenal, capable d'atteindre les Etats-Unis.
Rapprochement avec la Russie
De leur côté, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié leur coopération militaire, activant un système de partage de données en temps réel sur les lancements de missiles nord-coréens et multipliant les manoeuvres militaires conjointes dans la région.
Les forces armées américaines ont notamment envoyé en Corée du Sud ces derniers mois le sous-marin à propulsion nucléaire USS Missouri, le porte-avions USS Ronald Reagan et un bombardier stratégique B-52, provoquant à chaque fois la colère de la Corée du Nord.
Pyongyang voit les manoeuvres militaires à sa porte comme une répétition d'une future invasion de son territoire, et considère depuis longtemps ses essais de missiles comme des "contre-mesures" nécessaires.
La Corée du Nord a aussi annoncé l'an dernier une nouvelle doctrine rendant "irréversible" son statut de puissance nucléaire, que le régime juge essentiel pour assurer sa survie.
Séoul et Washington ont averti que toute attaque nucléaire nord-coréenne entraînerait une riposte et la destruction du régime de Kim Jong Un.
"Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit d'imprudent qui détruit la paix, tout ce qui l'attend ce sont des destructions effroyables", a averti le 14 décembre le ministre sud-coréen de la Défense, Shin Won-sik.
Invariablement soutenu par la Chine, le pays s'est par ailleurs récemment rapproché de la Russie. Selon KCNA, Kim Jong Un a d'ailleurs appelé lors de la réunion du parti à "étendre et développer les relations de coopération stratégique avec les pays indépendants et anti-impérialistes".