NOUMEA, 18 octobre 2011 (AFP) - Une convention a été signée mardi à Nouméa pour organiser le transfert par l'Etat de la compétence de l'enseignement secondaire à la Nouvelle-Calédonie, marquant une nouvelle étape dans l'émancipation de cette collectivité française du Pacifique sud.
"C'est la première fois que la France transfère cette compétence. C'est un processus original", a déclaré Albert Dupuy, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
L'enseignement secondaire, privé et public, sera officiellement transféré à la collectivité le 1er janvier 2012, conformément à l'accord de Nouméa (1998) qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, dont les transferts de compétence sont le moteur.
Entre 2014 et 2018, les Calédoniens décideront par référendum de rompre ou pas leurs liens avec la France.
"Ce jour marque une date symbolique et nous devons nous montrer à la hauteur de ces transferts", a déclaré Harold Martin (droite), président du gouvernement, remerciant à plusieurs reprises l'Etat, qui accompagne largement ce transfert.
En effet, l'Etat participe à la prise en charge financière des compétences transférées, notamment par la mise à disposition globale et gratuite des personnels, soit 45 milliards CFP par an (375 millions euros).
La délivrance des diplômes, les programmes et le contrôle pédagogique resteront également exercés par la métropole, au travers d'un "vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie", qui sera co-géré.
"Les points noirs sont la rénovation des établissements, dont certains sont dans un état déplorable, qui n'est pas financée et l'élaboration d'un projet éducatif, dont le chantier est actuellement en panne", s'est pour sa part inquiétée Lucile Brial-Mulard, de la SFA-CGC, premier syndicat de l'enseignement.
cw/mad/ed
"C'est la première fois que la France transfère cette compétence. C'est un processus original", a déclaré Albert Dupuy, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
L'enseignement secondaire, privé et public, sera officiellement transféré à la collectivité le 1er janvier 2012, conformément à l'accord de Nouméa (1998) qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, dont les transferts de compétence sont le moteur.
Entre 2014 et 2018, les Calédoniens décideront par référendum de rompre ou pas leurs liens avec la France.
"Ce jour marque une date symbolique et nous devons nous montrer à la hauteur de ces transferts", a déclaré Harold Martin (droite), président du gouvernement, remerciant à plusieurs reprises l'Etat, qui accompagne largement ce transfert.
En effet, l'Etat participe à la prise en charge financière des compétences transférées, notamment par la mise à disposition globale et gratuite des personnels, soit 45 milliards CFP par an (375 millions euros).
La délivrance des diplômes, les programmes et le contrôle pédagogique resteront également exercés par la métropole, au travers d'un "vice-rectorat de la Nouvelle-Calédonie", qui sera co-géré.
"Les points noirs sont la rénovation des établissements, dont certains sont dans un état déplorable, qui n'est pas financée et l'élaboration d'un projet éducatif, dont le chantier est actuellement en panne", s'est pour sa part inquiétée Lucile Brial-Mulard, de la SFA-CGC, premier syndicat de l'enseignement.
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