Le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé mardi le déblocage de 1.800 contrats pour le milieu scolaire, un nombre jugé insuffisant par les maires.
Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | mercredi 09/08/2017 - La quasi totalité des maires de la Réunion, soutenus par plusieurs centaines de personnes, se sont rassemblés mercredi devant la préfecture de Saint-Denis pour réclamer l'augmentation du nombre des contrats aidés, sans lesquels la rentrée scolaire ne peut être assurée, selon eux.
Stéphane Fouassin, président de l'association des maires de l'île, a affirmé que la rentrée scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires de l'île, prévue le 18 août, "ne pourra pas être assurée" en raison de la baisse du nombre de ces Contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) financés en grande partie par l'Etat.
"Pour que la rentrée se passe correctement, dans la sécurité et l’hygiène, il nous faut 3.298 emplois", a précisé M. Fouassin, maire de Salazie (est) lors de ce rassemblement auquel participaient également la présidente du conseil départemental Nassimah Dindar (UDI), la sénatrice PCR (Parti communiste réunionnais) Gélita Hoarau, le sénateur LR Michel Fontaine et la députée LR Nathalie Bassire.
Une délégation a été reçue en préfecture avant dispersion du rassemblement.
Début août, la préfecture a annoncé une réduction de 75% de ces contrats aidés, suscitant la colère et l'inquiétude des communes et des associations.
Le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé mardi le déblocage de 1.800 contrats pour le milieu scolaire, un nombre jugé insuffisant par les maires.
Ceux-ci se retrouveront le 16 août pour décider de lancer ou de repousser la rentrée scolaire, en fonction des solutions proposées par l’État.
En 2016, 24.000 contrats aidés avaient été dévolus aux collectivités et aux associations.
Interrogée sur le sujet mercredi à l'Assemblée nationale par des élus d'Outre-mer qui dénonçaient le "rabotage" de ces contrats, Jean-Hugues Ratenon (La Réunion, La France Insoumise) et Serge Letchimy (Martinique, Nouvelle Gauche), la ministre du Travail Muriel Pénicaud a répondu que le système était "extrêmement coûteux pour la nation, pas efficace dans la lutte contre le chômage et pas un tremplin pour l'insertion professionnelle".
Elle a dit que des décisions allaient être prises dans les prochains jours pour cette fin d'année avec "quatre priorités", les Outre-mer, l'éducation nationale, l'urgence sanitaire et l'urgence sociale.
Stéphane Fouassin, président de l'association des maires de l'île, a affirmé que la rentrée scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires de l'île, prévue le 18 août, "ne pourra pas être assurée" en raison de la baisse du nombre de ces Contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) financés en grande partie par l'Etat.
"Pour que la rentrée se passe correctement, dans la sécurité et l’hygiène, il nous faut 3.298 emplois", a précisé M. Fouassin, maire de Salazie (est) lors de ce rassemblement auquel participaient également la présidente du conseil départemental Nassimah Dindar (UDI), la sénatrice PCR (Parti communiste réunionnais) Gélita Hoarau, le sénateur LR Michel Fontaine et la députée LR Nathalie Bassire.
Une délégation a été reçue en préfecture avant dispersion du rassemblement.
Début août, la préfecture a annoncé une réduction de 75% de ces contrats aidés, suscitant la colère et l'inquiétude des communes et des associations.
Le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, a annoncé mardi le déblocage de 1.800 contrats pour le milieu scolaire, un nombre jugé insuffisant par les maires.
Ceux-ci se retrouveront le 16 août pour décider de lancer ou de repousser la rentrée scolaire, en fonction des solutions proposées par l’État.
En 2016, 24.000 contrats aidés avaient été dévolus aux collectivités et aux associations.
Interrogée sur le sujet mercredi à l'Assemblée nationale par des élus d'Outre-mer qui dénonçaient le "rabotage" de ces contrats, Jean-Hugues Ratenon (La Réunion, La France Insoumise) et Serge Letchimy (Martinique, Nouvelle Gauche), la ministre du Travail Muriel Pénicaud a répondu que le système était "extrêmement coûteux pour la nation, pas efficace dans la lutte contre le chômage et pas un tremplin pour l'insertion professionnelle".
Elle a dit que des décisions allaient être prises dans les prochains jours pour cette fin d'année avec "quatre priorités", les Outre-mer, l'éducation nationale, l'urgence sanitaire et l'urgence sociale.