Elle a mandaté monsieur Jean-Pierre Weiss, directeur général de L’agence publique pour l’immobilier de la Justice (APIJ) pour cette mission, afin qu’il puisse valider, avec ses collaborateurs, les solutions et permettre à la Ministre de prendre toutes les décisions mettant fin à la situation actuelle.
La situation actuelle.
Le centre pénitentiaire de Nuutania à Faa’a souffre d‘un manque important de capacité et de surfaces ne permettant pas l’exécution normale, dans des conditions satisfaisantes, des peines prononcées par la Justice.
Plusieurs améliorations ont été réalisées : un centre de peines aménagées a été ouvert en 2009, la maison d’arrêt des femmes a été partiellement modernisée, les cours de promenade des détenus améliorées, certains locaux de formation réhabilités.
Le manque de places pour la détention comme pour les activités des détenus reste cependant un problème important auquel s’ajoute celui de l’insuffisance des équipements sanitaires dans les cellules.
Les améliorations réalisées sont donc loin de suffire à répondre aux problèmes d’hébergement rencontrés, malgré tous les efforts de l’équipe de direction de l’établissement animée par la directrice, madame Boisson, dont la grande compétence professionnelle est reconnue de tous et malgré la mobilisation et le dévouement de tous les personnels pénitentiaires.
La situation actuelle.
Le centre pénitentiaire de Nuutania à Faa’a souffre d‘un manque important de capacité et de surfaces ne permettant pas l’exécution normale, dans des conditions satisfaisantes, des peines prononcées par la Justice.
Plusieurs améliorations ont été réalisées : un centre de peines aménagées a été ouvert en 2009, la maison d’arrêt des femmes a été partiellement modernisée, les cours de promenade des détenus améliorées, certains locaux de formation réhabilités.
Le manque de places pour la détention comme pour les activités des détenus reste cependant un problème important auquel s’ajoute celui de l’insuffisance des équipements sanitaires dans les cellules.
Les améliorations réalisées sont donc loin de suffire à répondre aux problèmes d’hébergement rencontrés, malgré tous les efforts de l’équipe de direction de l’établissement animée par la directrice, madame Boisson, dont la grande compétence professionnelle est reconnue de tous et malgré la mobilisation et le dévouement de tous les personnels pénitentiaires.
b[Le projet de construction d’une nouvelle prison.]b
La mission a été l’occasion de valider plusieurs informations importantes :
Tout d’abord, les études techniques qui ont été menées confirment que la construction d’un nouveau centre de détention, d’une capacité de 400 places, pourra avoir lieu sur un terrain de 10 hectares disponible à Papeari et propriété de l’Etat.
Ce terrain aujourd’hui affecté au ministère de la Défense va donc pouvoir être transféré au ministère de la Justice. Le transfert devrait intervenir dans les prochains mois.
Le nouvel établissement comportera toutes les installations des prisons modernes : cellules avec douches et sanitaires, installations sportives, locaux de formation, d’activités, ateliers de travail, unités de soin.
Il sera également doté des équipements permettant aux personnels d’assurer dans de très bonnes conditions la surveillance des détenus et plus généralement d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions de travail.
Il comportera les locaux nécessaires pour l’accueil des familles et les rencontres avec les détenus ainsi que les parloirs réservés aux avocats.
Deux unités de vie familiale permettant le séjour de détenus avec leur famille pendant quelques jours dans la prison seront également réalisées.
Le futur établissement sera un centre de détention, accueillant les détenus déjà condamnés à qui seront proposés des parcours de réinsertion - activités, formation, travail …
Tout d’abord, les études techniques qui ont été menées confirment que la construction d’un nouveau centre de détention, d’une capacité de 400 places, pourra avoir lieu sur un terrain de 10 hectares disponible à Papeari et propriété de l’Etat.
Ce terrain aujourd’hui affecté au ministère de la Défense va donc pouvoir être transféré au ministère de la Justice. Le transfert devrait intervenir dans les prochains mois.
Le nouvel établissement comportera toutes les installations des prisons modernes : cellules avec douches et sanitaires, installations sportives, locaux de formation, d’activités, ateliers de travail, unités de soin.
Il sera également doté des équipements permettant aux personnels d’assurer dans de très bonnes conditions la surveillance des détenus et plus généralement d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions de travail.
Il comportera les locaux nécessaires pour l’accueil des familles et les rencontres avec les détenus ainsi que les parloirs réservés aux avocats.
Deux unités de vie familiale permettant le séjour de détenus avec leur famille pendant quelques jours dans la prison seront également réalisées.
Le futur établissement sera un centre de détention, accueillant les détenus déjà condamnés à qui seront proposés des parcours de réinsertion - activités, formation, travail …
Les retombées économiques du projet de Papeari.
L’investissement financé par l’Etat devrait atteindre au moins dix milliards de francs Pacifique. Les retombées sur l’activité de la Polynésie française seront donc très importantes pendant les travaux. Dans les périodes de pleine activité, le chantier accueillera plus de deux cents ouvriers chaque jour.
Mais ces retombées seront également très significatives à partir de l’ouverture du nouvel établissement : les nouveaux surveillants et leurs familles seront autant de nouveaux consommateurs et il en sera de même des détenus à travers l’approvisionnement qui leur sera nécessaire.
L’Etat proposera une convention à la commune d’accueil pour qu’elle bénéficie largement de cet apport.
Il veillera également dans le choix du groupement qui sera retenu à tenir le plus grand compte de la part de travaux confiée aux entreprises tahitiennes .
Mais ces retombées seront également très significatives à partir de l’ouverture du nouvel établissement : les nouveaux surveillants et leurs familles seront autant de nouveaux consommateurs et il en sera de même des détenus à travers l’approvisionnement qui leur sera nécessaire.
L’Etat proposera une convention à la commune d’accueil pour qu’elle bénéficie largement de cet apport.
Il veillera également dans le choix du groupement qui sera retenu à tenir le plus grand compte de la part de travaux confiée aux entreprises tahitiennes .
Le respect de l’environnement.
Les futures constructions respecteront les normes les plus exigeantes en matière de respect de l’environnement. L’assainissement sera réalisé dans le cadre des travaux prévus par l’Etat et l’insertion dans le site sera particulièrement travaillée et discutée avec les élus locaux. Un traitement paysager sera prévu.
La modernisation de Nuutania.
En même temps, le centre de Nuutania devra être modernisé et servira de maison d’arrêt, hébergeant les prévenus avant jugement dont l’emprisonnement est considéré comme nécessaire par l’autorité judiciaire. Sa future capacité, qui n’est pas encore définitivement fixée, devrait être inférieure à 200 détenus.
Sa sûreté sera renforcée et ses équipements complétés pour permettre, là aussi, un meilleur hébergement des détenus et des activités de réinsertion.
Pour permettre cette modernisation en évitant de réduire excessivement la capacité d’hébergement, une installation provisoire sera réalisée soit sur le site même soit, si cela ne s’avère pas techniquement possible sur un autre site.
Sa sûreté sera renforcée et ses équipements complétés pour permettre, là aussi, un meilleur hébergement des détenus et des activités de réinsertion.
Pour permettre cette modernisation en évitant de réduire excessivement la capacité d’hébergement, une installation provisoire sera réalisée soit sur le site même soit, si cela ne s’avère pas techniquement possible sur un autre site.
La concertation.
L’urgence de l’opération n’empêche nullement la concertation avec les élus et tout particulièrement la commune. Elle recherchera les meilleures réponses aux préoccupations des habitants dans la réalisation du projet. Cette concertation s’étendra naturellement aux associations concernées et intéressées par le projet.
Des échanges ont également été initiés avec les milieux économiques tahitiens pour s’assurer que la place des entreprises tahitiennes dans les études et travaux sera à la hauteur des besoins de soutien à l’économie de la Polynésie française.
Des échanges ont également été initiés avec les milieux économiques tahitiens pour s’assurer que la place des entreprises tahitiennes dans les études et travaux sera à la hauteur des besoins de soutien à l’économie de la Polynésie française.
Le calendrier.
Le calendrier envisagé est aujourd’hui est le suivant :
2010 - Finalisation des études techniques et prise en compte des préoccupations de la concertation
2011 - Consultation et choix des entreprises
2012 - Achèvement des études et permis de construire avec le groupement retenu :
2013-2015 - Chantier
2010 - Finalisation des études techniques et prise en compte des préoccupations de la concertation
2011 - Consultation et choix des entreprises
2012 - Achèvement des études et permis de construire avec le groupement retenu :
2013-2015 - Chantier