Le président du Pays Gaston Tong Sang et le vice-président Edouard Fritch ont assisté mardi à l’ouverture du 93è congrès de l’Association des Maires de France (AMF), porte de Versailles à Paris. Un événement marqué par un long discours du président de la République Nicolas Sarkozy qui a longuement expliqué ses réformes et fait l’état de la France aux Premiers magistrats venus de l’ensemble du Territoire. Ce discours a eu lieu en présence des présidents du Sénat et du Conseil, Economique, Social et Environnemental (CESE) ainsi que de quinze membres du gouvernement Fillon.
« Le président de la République a été excellent » s’est exclamé Gaston Tong Sang au terme de l’intervention du chef de l’Etat. Et pourtant rien n’était, a priori, acquis car un certain nombre de maires d’opposition ont été tentés de manifester bruyamment leur mécontentement. Si ces voix se sont finalement tues, Bertrand Delanoe, maire de Paris qui a appelé au respect des uns et des autres y a certainement été pour quelque chose, mais c’est bien la teneur du discours offensif de Nicolas Sarkozy qui a, sans conteste, intéressé voire captivé l’assistance. «On pouvait s’attendre à des réactions dures de la part des maires, et au contraire j’ai trouvé une assemblée très à l’écoute et attentive » a noté le président du Pays.
Le Pays amortisseur de la crise pour les communes
Edouard Fritch et lui-même avaient été placés au premier rang. « Le vice-président à qui j’ai confié le dossier des communes de Polynésie française, et moi-même, nous sommes totalement retrouvés dans ce discours » a-t-il souligné. Notamment sur des sujets aussi divers que les recettes fiscales, les réformes, ou la facilité de certains à dénoncer la participation en baisse de l’Etat comme d’autres stigmatisent l’attitude du Pays. Gaston Tong Sang a tenu à rappeler que si la Polynésie avait connu une baisse de 15% de ses recettes « nous n’avons pas répercuté cette baisse au niveau des communes. C’est-à-dire que nous avons servi d’amortisseur de la crise pour les communes ». En contrepartie, le gouvernement demande désormais aux municipalités «de faire les mêmes efforts que le Pays en ce qui concerne la réduction des dépenses de fonctionnement de manière à dégager des moyens d’investissements supplémentaires. Je suis heureux d’entendre le président de la République nous conforter dans notre vision à l’échelon de la Polynésie française ».
« Le goût de me battre »
Gaston Tong Sang a affirmé que ce discours était la marque d’un président de la République « courageux, qui n’a pas reculé devant les réformes nécessaires, qu’il s’agisse des réformes hospitalière, judiciaire ou de la retraite ». Le président du Pays a souligné que son gouvernement, sans attendre le rapport Bolliet, avait lui aussi entrepris des réformes : « J’ai dit à madame Bolliet lorsqu’elle m’a présenté les premières conclusions de son rapport, qu’elle me rassurais car je constatais que j’étais dans le vrai, dans la bonne démarche qui consiste en une réforme nécessaire du Pays pour que la Polynésie sorte de la crise plus forte qu’avant ».
Gaston Tong Sang a, de surcroît, apprécié que Nicolas Sarkozy fasse l’éloge des élus trop souvent, à son goût, soumis à la critique : « On a le sentiment que l’on préfère parler de tout ce qui va mal et peu de tous ceux qui se battent au quotidien et grâce auxquels le Pays avance. Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne, en tant que maire et président de la Polynésie française ce discours du président de la République m’a plus que jamais donné le goût de me battre ».
« Le président de la République a été excellent » s’est exclamé Gaston Tong Sang au terme de l’intervention du chef de l’Etat. Et pourtant rien n’était, a priori, acquis car un certain nombre de maires d’opposition ont été tentés de manifester bruyamment leur mécontentement. Si ces voix se sont finalement tues, Bertrand Delanoe, maire de Paris qui a appelé au respect des uns et des autres y a certainement été pour quelque chose, mais c’est bien la teneur du discours offensif de Nicolas Sarkozy qui a, sans conteste, intéressé voire captivé l’assistance. «On pouvait s’attendre à des réactions dures de la part des maires, et au contraire j’ai trouvé une assemblée très à l’écoute et attentive » a noté le président du Pays.
Le Pays amortisseur de la crise pour les communes
Edouard Fritch et lui-même avaient été placés au premier rang. « Le vice-président à qui j’ai confié le dossier des communes de Polynésie française, et moi-même, nous sommes totalement retrouvés dans ce discours » a-t-il souligné. Notamment sur des sujets aussi divers que les recettes fiscales, les réformes, ou la facilité de certains à dénoncer la participation en baisse de l’Etat comme d’autres stigmatisent l’attitude du Pays. Gaston Tong Sang a tenu à rappeler que si la Polynésie avait connu une baisse de 15% de ses recettes « nous n’avons pas répercuté cette baisse au niveau des communes. C’est-à-dire que nous avons servi d’amortisseur de la crise pour les communes ». En contrepartie, le gouvernement demande désormais aux municipalités «de faire les mêmes efforts que le Pays en ce qui concerne la réduction des dépenses de fonctionnement de manière à dégager des moyens d’investissements supplémentaires. Je suis heureux d’entendre le président de la République nous conforter dans notre vision à l’échelon de la Polynésie française ».
« Le goût de me battre »
Gaston Tong Sang a affirmé que ce discours était la marque d’un président de la République « courageux, qui n’a pas reculé devant les réformes nécessaires, qu’il s’agisse des réformes hospitalière, judiciaire ou de la retraite ». Le président du Pays a souligné que son gouvernement, sans attendre le rapport Bolliet, avait lui aussi entrepris des réformes : « J’ai dit à madame Bolliet lorsqu’elle m’a présenté les premières conclusions de son rapport, qu’elle me rassurais car je constatais que j’étais dans le vrai, dans la bonne démarche qui consiste en une réforme nécessaire du Pays pour que la Polynésie sorte de la crise plus forte qu’avant ».
Gaston Tong Sang a, de surcroît, apprécié que Nicolas Sarkozy fasse l’éloge des élus trop souvent, à son goût, soumis à la critique : « On a le sentiment que l’on préfère parler de tout ce qui va mal et peu de tous ceux qui se battent au quotidien et grâce auxquels le Pays avance. Quoi qu’il en soit, en ce qui me concerne, en tant que maire et président de la Polynésie française ce discours du président de la République m’a plus que jamais donné le goût de me battre ».
Gaston Tong Sang en présence de M. Louis Lepensec
Gaston Tong Sang et edouard Fritch au congrès des maires à Paris.
