PUNAAUIA, le 5 novembre 2018. Dans le cadre des conférences Savoirs pour tous, Jean-Christophe Gay, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Nice, interviendra sur le thème « Les outre-mers européens : passé, présent, futur », ce jeudi 8 novembre à 18h15 en amphi A3 de l'université de Polynésie française.
Quoi de commun entre les bidonvilles de Mayotte et les luxueux hôtels des îles Vierges britanniques ? "Entre repli national, caractérisant notamment une partie de l’outre-mer français, et internationalisation débridée, matérialisée par les paradis fiscaux britanniques de la Caraïbe, entre paysages insulaires tropicaux et milieux polaires, entre intégration et simple association à l’Union européenne, il est difficile de définir les outre-mers européens, héritage d’une histoire coloniale dominée par les pays européens", relève Jean-Christophe Gay, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Nice. "Parfois exposés à des fragilités (risques naturels, isolement, etc.), ces territoires, régis par des statuts divers et aux trajectoires post-coloniales divergentes, bénéficient d’atouts (ressources minérales, biodiversité, etc.) et connaissent une prospérité enviable, reposant généralement sur le tourisme. Les évolutions statutaires récentes ou possibles augurent-elles d’une nouvelle organisation et de nouvelles relations avec leurs métropoles ?"
Agrégé de géographie, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Nice, il est membre de l’Unité mixte de recherche Espace pour le développement (Institut de recherche pour le développement, IRD). Chargé de recherche à l’IRD à Arue de 1987 à 1989, il a été par la suite maître de conférences à l’université de La Réunion puis professeur à l’Université Montpellier-III. Il a été le codirecteur scientifique de l’Atlas de la Nouvelle-Calédonie (IRD, 2009-2014), en poste à Nouméa pendant trois ans.
Quoi de commun entre les bidonvilles de Mayotte et les luxueux hôtels des îles Vierges britanniques ? "Entre repli national, caractérisant notamment une partie de l’outre-mer français, et internationalisation débridée, matérialisée par les paradis fiscaux britanniques de la Caraïbe, entre paysages insulaires tropicaux et milieux polaires, entre intégration et simple association à l’Union européenne, il est difficile de définir les outre-mers européens, héritage d’une histoire coloniale dominée par les pays européens", relève Jean-Christophe Gay, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Nice. "Parfois exposés à des fragilités (risques naturels, isolement, etc.), ces territoires, régis par des statuts divers et aux trajectoires post-coloniales divergentes, bénéficient d’atouts (ressources minérales, biodiversité, etc.) et connaissent une prospérité enviable, reposant généralement sur le tourisme. Les évolutions statutaires récentes ou possibles augurent-elles d’une nouvelle organisation et de nouvelles relations avec leurs métropoles ?"
Agrégé de géographie, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Nice, il est membre de l’Unité mixte de recherche Espace pour le développement (Institut de recherche pour le développement, IRD). Chargé de recherche à l’IRD à Arue de 1987 à 1989, il a été par la suite maître de conférences à l’université de La Réunion puis professeur à l’Université Montpellier-III. Il a été le codirecteur scientifique de l’Atlas de la Nouvelle-Calédonie (IRD, 2009-2014), en poste à Nouméa pendant trois ans.