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Conférence du 1er juin "Agence Nationale des Fréquences"

Conférence: Le représentant de l’antenne polynésienne de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) M. Jean Chartier a animé le mardi 1er juin une conférence débat sur l’« exposition du public aux champs électromagnétiques ».


Conférence du 1er juin "Agence Nationale des Fréquences"
Un sujet pour le moins complexe, auquel il a pris soin d’apporter des éclaircissements détaillés dans la salle Hibiscus de l’Hôtel Intercontinental Tahiti Resort de Faa’a. La quarantaine de personnes réunie pour l’occasion (essentiellement des professionnels des nouvelles technologies et des télécommunications) a ainsi pu découvrir ou redécouvrir les missions de l’ANFR, cet établissement public de l’Etat placé sous l’autorité du Haut-commissaire en Polynésie française.
Cette Agence nationale des fréquences qui est notamment en charge de la répartition des bandes de fréquences à des services et des affectataires, de la coordination de l’installation des stations radios sur le territoire, est d’autant plus incontournable du paysage digital qu’elle veille au contrôle de l’utilisation des fréquences radioélectriques. L’agence garantit ainsi le respect des valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques émises par les différentes stations, conformément aux recommandations européennes.
A défaut de cadre réglementaire spécifique à la Polynésie française, les opérateurs des télécommunications du fenua devront donc, dans un premier temps, se soumettre aux normes d’exposition électromagnétiques appliquées en métropole, comme c’est le cas actuellement pour l’OPT. Un engagement auquel les professionnels des télécommunications sont disposés à se conformer, favorables dans leur ensemble au respect du « principe de précaution ».
Un positionnement rapide du législateur polynésien sur les seuils limites d’exposition aux ondes est toutefois très attendu. Le chef du Service des Postes et des Télécommunications, M. Tamatoa Pommier a d’ailleurs souligné la possibilité de la Polynésie française « d’avoir une vision différente en proposant des niveaux inférieurs d’émission par rapport à ceux de métropole. Ils pourraient tenir compte des normes appliquées dans d’autres pays d’Europe… »

Rédigé par communiqué le Jeudi 3 Juin 2010 à 09:24 | Lu 640 fois