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Athènes, Grèce | AFP | mardi 16/04/2024 - Des engagements "dépassant 10 milliards de dollars ont été pris" lors de la neuvième conférence mondiale "Notre océan", qui se tient cette année à Athènes, a annoncé mardi le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.
Il s'est félicité des "engagements pris lors de ce rassemblement, plus de 400 promesses d'une valeur dépassant 10 milliards de dollars", soit 9,4 milliards d'euros, a souligné Kyriakos Mitsotakis au deuxième jour de cette conférence comptant des délégations de quelque 120 pays.
Ces annonces "montrent que nous avons la volonté politique d'agir et ce n'est qu'en travaillant ensemble avec les gouvernements, les entreprises, la société civile" pour "relever ce défi mondial", "la protection de notre océan".
Lors du précédent sommet tenu au Panama en mars 2023, les participants ont promis d'investir 19 milliards de dollars (17,8 Mds EUR) dans des initiatives qui comprenaient des projets concernant la pêche durable, la pollution, la sécurité maritime et les zones protégées.
L'Union européenne avait annoncé l'année dernière qu'elle consacrerait 816,5 millions d'euros à des projets liés aux océans.
"L’océan nous envoie des signaux de détresse. Bien avant que nous comprenions le changement climatique, l'océan était déjà attaqué par la surexploitation et la pollution", a rappelé Kyriakos Mitsotakis.
Seule conférence à aborder toutes les questions liées aux océans en même temps, "Notre océan" avait été organisée pour la première fois en 2014. Les pays participants s'étaient alors engagés à investir environ 122,3 milliards d'euros (130 milliards de dollars) pour la protection des océans.
Hôte cette année de la Conférence, la Grèce a décidé de mettre l'accent sur quatre thèmes: le tourisme durable dans les zones côtières et les îles, le transport maritime vert, la réduction des plastiques et microplastiques marins et la transition verte en Méditerranée.
En Grèce, 21 initiatives pour un budget de 780 millions d'euros sont en cours dans le cadre d'une stratégie structurée pour la protection de la biodiversité marine grecque.
Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière la création de deux nouveaux parcs nationaux, un dans la mer Ionienne (ouest) pour les mammifères marins et les tortues, et un autre dans la mer Égée (est) pour les oiseaux marins.
Pour le Secrétaire d'Etat chargé de la Mer et de La Biodiversité, Hervé Berville, la priorité de son pays est la ratification du traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ), adopté en 2023 aux Nations unies à New York.
"La France a pris l'engagement de ratifier ce traité au Parlement cette année car en protégeant la haute mer on se donne les moyens de lutter en faveur de la biodiversité et réguler le changement climatique et la pollution", a indiqué à l'AFP Hervé Berville.
Il a rappelé que la France s'est déjà dotée d'un enveloppe de 80 millions d'euros l'année dernière pour la protection de la haute mer.
"L'objectif maintenant est que protection des océans soit effective et contrôlée", a souligné Hervé Berville.
La France, qui accueillera à Nice en juin 2025 le sommet des Nations unies sur l'Océan, participe à une coalition de 27 pays qui préconisent d'arrêter l'exploitation minière des fonds marins et lutte pour "agrandir cette coalition" pour mieux protéger la biodiversité maritime qui est menacée, a-t-il ajouté.
Il s'est félicité des "engagements pris lors de ce rassemblement, plus de 400 promesses d'une valeur dépassant 10 milliards de dollars", soit 9,4 milliards d'euros, a souligné Kyriakos Mitsotakis au deuxième jour de cette conférence comptant des délégations de quelque 120 pays.
Ces annonces "montrent que nous avons la volonté politique d'agir et ce n'est qu'en travaillant ensemble avec les gouvernements, les entreprises, la société civile" pour "relever ce défi mondial", "la protection de notre océan".
Lors du précédent sommet tenu au Panama en mars 2023, les participants ont promis d'investir 19 milliards de dollars (17,8 Mds EUR) dans des initiatives qui comprenaient des projets concernant la pêche durable, la pollution, la sécurité maritime et les zones protégées.
L'Union européenne avait annoncé l'année dernière qu'elle consacrerait 816,5 millions d'euros à des projets liés aux océans.
"L’océan nous envoie des signaux de détresse. Bien avant que nous comprenions le changement climatique, l'océan était déjà attaqué par la surexploitation et la pollution", a rappelé Kyriakos Mitsotakis.
Seule conférence à aborder toutes les questions liées aux océans en même temps, "Notre océan" avait été organisée pour la première fois en 2014. Les pays participants s'étaient alors engagés à investir environ 122,3 milliards d'euros (130 milliards de dollars) pour la protection des océans.
Hôte cette année de la Conférence, la Grèce a décidé de mettre l'accent sur quatre thèmes: le tourisme durable dans les zones côtières et les îles, le transport maritime vert, la réduction des plastiques et microplastiques marins et la transition verte en Méditerranée.
En Grèce, 21 initiatives pour un budget de 780 millions d'euros sont en cours dans le cadre d'une stratégie structurée pour la protection de la biodiversité marine grecque.
Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière la création de deux nouveaux parcs nationaux, un dans la mer Ionienne (ouest) pour les mammifères marins et les tortues, et un autre dans la mer Égée (est) pour les oiseaux marins.
Pour le Secrétaire d'Etat chargé de la Mer et de La Biodiversité, Hervé Berville, la priorité de son pays est la ratification du traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ), adopté en 2023 aux Nations unies à New York.
"La France a pris l'engagement de ratifier ce traité au Parlement cette année car en protégeant la haute mer on se donne les moyens de lutter en faveur de la biodiversité et réguler le changement climatique et la pollution", a indiqué à l'AFP Hervé Berville.
Il a rappelé que la France s'est déjà dotée d'un enveloppe de 80 millions d'euros l'année dernière pour la protection de la haute mer.
"L'objectif maintenant est que protection des océans soit effective et contrôlée", a souligné Hervé Berville.
La France, qui accueillera à Nice en juin 2025 le sommet des Nations unies sur l'Océan, participe à une coalition de 27 pays qui préconisent d'arrêter l'exploitation minière des fonds marins et lutte pour "agrandir cette coalition" pour mieux protéger la biodiversité maritime qui est menacée, a-t-il ajouté.