Bien souvent méconnue du grand public, la « Business Intelligence » (B.I) développée au début des années 1990, correspond à une organisation spécifique des données de l’entreprise et à la mise en place d’outils dédiés permettant d’améliorer le pilotage des entreprises. Un sujet a priori technique, mais présenté sous l’angle fonctionnel, auquel l’auditoire de l’hôtel Intercontinental Tahiti Resort a accordé toute son attention, curieux de percer à jour l’intérêt et les applications concrètes que représente cette B.I, dans la définition des stratégies des entreprises polynésiennes.
« Il y a une panoplie d’outils modernes et performants. On en est plus au simple reporting, la B.I est un outil de pilotage avec des alertes » (Ida Carapelle).
Pour simplifier, une entreprise recourant à l’informatique décisionnelle dispose d’une base de données unique et non conflictuelle, indispensable à un management efficace. Ce stockage de données permet d’accéder à toute l’information clients en un seul endroit. Il s’articule également sur la mise en place d’indicateurs de pilotage de l’entreprise, structurés autour d’axes d’analyse.
Des alertes peuvent également être mises en place et garantissent à l’entreprise une surveillance de son activité et une réactivité immédiate si nécessaire, par la prise de mesures préventives ou correctives (en matière de trésorerie par exemple).
En pratique, la Business Intelligence qui permet de tout savoir sur les clients et un client en particulier bénéficie à tous, aussi bien au service marketing, aux activités back-office (logistique, approvisionnement, production), au service financier, à la direction des ressources humaines, à la direction générale… qu’aux acteurs externes (actionnaires, partenaires et les offices de contrôle).
La présentation imagée et détaillée d’Ida Carapelle a permis de souligner l’importance que prendra cette B.I dès la mise en service du câble sous-marin et la connexion au business mondial qui va en résulter. Selon la conférencière, la B.I permettra à court terme à la Polynésie française, non seulement de se faire remarquer, mais aussi de lutter contre la concurrence en visant l’excellence et une parfaite connaissance du marché local. Cependant, les solutions proposées à ce jour aux P.M.E, sont encore sous-exploitées, voire inexploitées pour les T.P.E qui ne possèdent pas forcément d’équipes informatiques pour mettre en œuvre la B.I.
Les responsables des départements informatiques de l’Institut de la Statistique (ISPF) et de la compagnie aérienne Air Tahiti, M. Laurent Pellet et Michel Cerdini, ont quant à eux insisté sur les dimensions « gain de temps » et « valeur ajoutée » qu’offre la Business Intelligence. Les outils informatiques d’ores et déjà utilisés par leurs sociétés respectives, permettent de ne plus solliciter le service informatique pour chaque demande de statistiques. « L’outil choisi par la compagnie Air Tahiti est 100 % Web. (…) Les données s’affichent sur le Web, les tableaux sont construits par un analyste en un simple clic … rien n’est fait par le service informatique », selon Michel Cerdini.
Des facilités de travail que souhaite également mettre en place le Centre hospitalier de Polynésie française (C.H.P.F). Son Directeur des systèmes d’information et de l’organisation M. Francis Pezet souhaite « redonner une autonomie de gestion aux médecins grâce à la B.I ».
Une valeur ajoutée potentielle qui devrait permettre à la B.I d’être déclarée « d’utilité publique » selon certains intervenants de la conférence.
« Il y a une panoplie d’outils modernes et performants. On en est plus au simple reporting, la B.I est un outil de pilotage avec des alertes » (Ida Carapelle).
Pour simplifier, une entreprise recourant à l’informatique décisionnelle dispose d’une base de données unique et non conflictuelle, indispensable à un management efficace. Ce stockage de données permet d’accéder à toute l’information clients en un seul endroit. Il s’articule également sur la mise en place d’indicateurs de pilotage de l’entreprise, structurés autour d’axes d’analyse.
Des alertes peuvent également être mises en place et garantissent à l’entreprise une surveillance de son activité et une réactivité immédiate si nécessaire, par la prise de mesures préventives ou correctives (en matière de trésorerie par exemple).
En pratique, la Business Intelligence qui permet de tout savoir sur les clients et un client en particulier bénéficie à tous, aussi bien au service marketing, aux activités back-office (logistique, approvisionnement, production), au service financier, à la direction des ressources humaines, à la direction générale… qu’aux acteurs externes (actionnaires, partenaires et les offices de contrôle).
La présentation imagée et détaillée d’Ida Carapelle a permis de souligner l’importance que prendra cette B.I dès la mise en service du câble sous-marin et la connexion au business mondial qui va en résulter. Selon la conférencière, la B.I permettra à court terme à la Polynésie française, non seulement de se faire remarquer, mais aussi de lutter contre la concurrence en visant l’excellence et une parfaite connaissance du marché local. Cependant, les solutions proposées à ce jour aux P.M.E, sont encore sous-exploitées, voire inexploitées pour les T.P.E qui ne possèdent pas forcément d’équipes informatiques pour mettre en œuvre la B.I.
Les responsables des départements informatiques de l’Institut de la Statistique (ISPF) et de la compagnie aérienne Air Tahiti, M. Laurent Pellet et Michel Cerdini, ont quant à eux insisté sur les dimensions « gain de temps » et « valeur ajoutée » qu’offre la Business Intelligence. Les outils informatiques d’ores et déjà utilisés par leurs sociétés respectives, permettent de ne plus solliciter le service informatique pour chaque demande de statistiques. « L’outil choisi par la compagnie Air Tahiti est 100 % Web. (…) Les données s’affichent sur le Web, les tableaux sont construits par un analyste en un simple clic … rien n’est fait par le service informatique », selon Michel Cerdini.
Des facilités de travail que souhaite également mettre en place le Centre hospitalier de Polynésie française (C.H.P.F). Son Directeur des systèmes d’information et de l’organisation M. Francis Pezet souhaite « redonner une autonomie de gestion aux médecins grâce à la B.I ».
Une valeur ajoutée potentielle qui devrait permettre à la B.I d’être déclarée « d’utilité publique » selon certains intervenants de la conférence.