Ludovic MARIN / AFP
Paris, France | AFP | dimanche 13/11/2022 - La condamnation de l'Etat pour inaction climatique, c'est "pas pour ma pomme" mais pour la période 2015-2018, s'est dédouané Emmanuel Macron dans une vidéo postée dimanche sur les réseaux sociaux, en défendant son bilan environnemental.
Le chef de l'Etat avait promis il y a une semaine de répondre aux questions que lui adresseraient les Français sur le "défi écologique". Ses premières réponses à ces interpellations sont contenues dans une vidéo d'une douzaine de minutes.
Reprenant un argument récurrent de l'opposition de gauche, un anonyme, @Melvak_, lui demande: "Comment peut-on se faire condamner 2 fois pour inaction climatique tout en ayant l'audace de faire croire qu'on peut se justifier sur Twitter?"
"Nous nous sommes faits condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018" quand "la France n'a pas été au rendez-vous des objectifs", lui répond le président Macron, assurant avoir commencé à mettre les "bouchées doubles" dès son élection en 2017.
"Vous êtes très sympathique Melvak d'essayer de m'en coller une sur Twitter, mais la condamnation pour inaction climatique c'est plutôt pour la période d'avant, pas pour ma pomme", répond-il ensuite, sur le ton offensif et direct qui caractérise toute la vidéo. "Evitons de dire des bêtises et nous accuser mutuellement".
En juillet dernier, le Conseil d'Etat a néanmoins une nouvelle fois sommé l'Etat "d'agir davantage (...) pour respecter ses engagements contre le réchauffement climatique".
Emmanuel Macron, souvent critiqué par les militants écologistes qui jugent son action trop timide et en décalage avec un discours volontariste sur la scène internationale, assure qu'"on n'attend pas la catastrophe".
"On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement", affirme-t-il, expliquant que "la planification écologique, déclinée secteur par secteur", permettra "dans les prochains mois" de "mettre plus d'argent" et "faire plus de réformes".
Face à une personne lui demandant quelle mesure "réelle, forte, déterminante, qui ne soit pas juste de la com'", il mène pour l'écologie, le président énumère le bilan de son premier quinquennat: "22.000 km de pistes cyclables" -- "ça fait six tours de France" --; "plus d'un million de logements" rénovés d'un point de vue thermique -- "c'est l'équivalent des émissions de la ville de Lyon chaque année qu'on a supprimé grâce à tout ça" --; "plus d'un million de véhicules qu'on a accompagnés pour être changés"...
"J'en ai plein d'autres", sourit-il, avant de lister aussi certaines des 146 propositions de la Convention citoyenne sur le climat sur 150 auxquelles il a dit "oui". "On avance", "les choses se mettent en place".
Le chef de l'Etat avait promis il y a une semaine de répondre aux questions que lui adresseraient les Français sur le "défi écologique". Ses premières réponses à ces interpellations sont contenues dans une vidéo d'une douzaine de minutes.
Reprenant un argument récurrent de l'opposition de gauche, un anonyme, @Melvak_, lui demande: "Comment peut-on se faire condamner 2 fois pour inaction climatique tout en ayant l'audace de faire croire qu'on peut se justifier sur Twitter?"
"Nous nous sommes faits condamner pour inaction climatique sur la période 2015-2018" quand "la France n'a pas été au rendez-vous des objectifs", lui répond le président Macron, assurant avoir commencé à mettre les "bouchées doubles" dès son élection en 2017.
"Vous êtes très sympathique Melvak d'essayer de m'en coller une sur Twitter, mais la condamnation pour inaction climatique c'est plutôt pour la période d'avant, pas pour ma pomme", répond-il ensuite, sur le ton offensif et direct qui caractérise toute la vidéo. "Evitons de dire des bêtises et nous accuser mutuellement".
En juillet dernier, le Conseil d'Etat a néanmoins une nouvelle fois sommé l'Etat "d'agir davantage (...) pour respecter ses engagements contre le réchauffement climatique".
Emmanuel Macron, souvent critiqué par les militants écologistes qui jugent son action trop timide et en décalage avec un discours volontariste sur la scène internationale, assure qu'"on n'attend pas la catastrophe".
"On est tous inquiets, on voit les conséquences du dérèglement", affirme-t-il, expliquant que "la planification écologique, déclinée secteur par secteur", permettra "dans les prochains mois" de "mettre plus d'argent" et "faire plus de réformes".
Face à une personne lui demandant quelle mesure "réelle, forte, déterminante, qui ne soit pas juste de la com'", il mène pour l'écologie, le président énumère le bilan de son premier quinquennat: "22.000 km de pistes cyclables" -- "ça fait six tours de France" --; "plus d'un million de logements" rénovés d'un point de vue thermique -- "c'est l'équivalent des émissions de la ville de Lyon chaque année qu'on a supprimé grâce à tout ça" --; "plus d'un million de véhicules qu'on a accompagnés pour être changés"...
"J'en ai plein d'autres", sourit-il, avant de lister aussi certaines des 146 propositions de la Convention citoyenne sur le climat sur 150 auxquelles il a dit "oui". "On avance", "les choses se mettent en place".