Nicole Bouteau ministre du tourisme, avec à gauche Moeava Meder du projet Tahiti Eco lodge, et à droite le couple Vanessa et Alexandre de Tahiti Wifi.
PAPEETE, le 17 juillet 2018 - Le ministère du Tourisme lance son deuxième "Concours création et développement économique des entreprises" secteur tourisme. Sept prix dotés de belles sommes, entre 500 000 francs et 5 millions de francs, sont à remporter pour ceux qui ont un projet d'activité touristique susceptible de séduire le jury.
C'est parti pour la deuxième édition du "Concours création et développement économique des entreprises", secteur du tourisme. Doté de 14 millions de francs répartis en sept prix, il vise à aider à concrétiser les meilleurs projets dans le domaine du tourisme. Ceux qui sont intéressés peuvent retirer un dossier sur servicedutourisme.gov.pf ils ont jusqu'au 7 septembre pour le rendre.
La ministre du Tourisme Nicole Bouteau a expliqué lors de la conférence de presse de lancement du concours que l'opération s'adresse à "tout porteur de projet ou chef d'entreprise qui a une nouvelle activité à proposer. C'est vrai que nous accordons une attention particulière aux projets qui seront dans l'axe de notre stratégie de développement touristique, c'est-à-dire mettre l'accent sur le patrimoine humain, culturel et naturel de la Polynésie. Nous portons également une attention particulière aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Mais il n'y a pas de projet idéal, on l'a vu l'année dernière, le lauréat était un jeune entrepreneur marquisien qui a créé le premier centre de plongée aux Marquises, et il est aujourd'hui en activité. Mais dans les lauréats il y a également eu une entreprise qui développe l'accès au wifi pour nos visiteurs dès l'aéroport, nous avons eu Arioi Experience qui développe de l'hébergement dans le cadre de leur produit d'immersion culturel... Donc voilà, c'est très divers. L'objectif est de sortir un peu des activités connues comme le jet ski, le quad et le 4x4 qui sont déjà bien développés dans nos îles."
COMMENT GAGNER UN PRIX
Pour guider les porteurs de projet, nous avons demandé à Torea Colas, directeur marketing et communication de Air Tahiti Nui et porte-parole du jury, quels étaient ses conseils : "la toute première chose est que le porteur de projet ne confonde pas idée et business plan. L'idée est le point de départ, elle doit être originale et avoir du potentiel. Mais après il faut transformer cette idée en projet d'entreprise, donc créer un business plan. Ceux qui ne savent faire un business plan peuvent s'adresser à des organismes comme la CCISM, qui les accompagnera gratuitement. De toute manière, l'idée est d'entrer dans le concours avec au moins les grandes lignes du business plan, que l'on voie que le projet est structuré, mais ce n'est pas nécessaire de faire un document de 50 pages comme pourrait le demander une banque."
Un deuxième conseil : "Après lors de l'oral il faudra montrer au jury la volonté et le dynamisme de l'entrepreneur. Les enveloppes qui sont allouées aux gagnants sont de grosses sommes, entre 500 000 et cinq millions de francs, et le jury doit s'assurer que le gagnant du prix ira au bout de son projet. C'est important car c'est de l'argent public, mais aussi c'est important par respect envers les autres participants."
Justement, deux des lauréats 2017 étaient présents à la conférence de presse pour parler de l'avancée de leur projet. Arioi Experience avec son projet Eco Lodge (voir article) qui devrait sortir de trre au deuxième semestre, et les jeunes Vanessa Maudet et Alexandre Parise avec leur projet Tahiti Wifi, que nous avions présenté en décembre dernier (voir article). Nous leur avons demandé où en était leur projet : "Nous avons lancé Tahiti Wifi il y a dix mois et ça marche bien. En juin nous avons loué 700 boitiers, et là en juillet on arrive déjà à 1000 ! Les ventes augmentent de 30 à 40% tous les mois. Ca a mis du temps à se lancer, le temps que le service s'installe, que la communication se face avec tous les acteurs du tourisme, l'aéroport, les agences de voyage, référencer le produit sur internet, le tester et avoir les premiers retours client... En tout, ça a mis un an et demi à vraiment se mettre en place. On croyait à notre projet et on s'est accroché ! Heureusement on a eu des soutiens importants avec ce prix, un accompagnement du ministère, un accord avec ATN. Et avec les 500 000 francs du concours, ça nous a permis de tenir financièrement pendant deux ou trois mois, surtout au début quand les résultats ne sont pas arrivés aussi vite qu'on l'espérait. Maintenant l'étape suivante c'est de devenir incontournables dans le tourisme, puis on développera d'autres services, qui sont encore confidentiels."
C'est parti pour la deuxième édition du "Concours création et développement économique des entreprises", secteur du tourisme. Doté de 14 millions de francs répartis en sept prix, il vise à aider à concrétiser les meilleurs projets dans le domaine du tourisme. Ceux qui sont intéressés peuvent retirer un dossier sur servicedutourisme.gov.pf ils ont jusqu'au 7 septembre pour le rendre.
La ministre du Tourisme Nicole Bouteau a expliqué lors de la conférence de presse de lancement du concours que l'opération s'adresse à "tout porteur de projet ou chef d'entreprise qui a une nouvelle activité à proposer. C'est vrai que nous accordons une attention particulière aux projets qui seront dans l'axe de notre stratégie de développement touristique, c'est-à-dire mettre l'accent sur le patrimoine humain, culturel et naturel de la Polynésie. Nous portons également une attention particulière aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Mais il n'y a pas de projet idéal, on l'a vu l'année dernière, le lauréat était un jeune entrepreneur marquisien qui a créé le premier centre de plongée aux Marquises, et il est aujourd'hui en activité. Mais dans les lauréats il y a également eu une entreprise qui développe l'accès au wifi pour nos visiteurs dès l'aéroport, nous avons eu Arioi Experience qui développe de l'hébergement dans le cadre de leur produit d'immersion culturel... Donc voilà, c'est très divers. L'objectif est de sortir un peu des activités connues comme le jet ski, le quad et le 4x4 qui sont déjà bien développés dans nos îles."
COMMENT GAGNER UN PRIX
Pour guider les porteurs de projet, nous avons demandé à Torea Colas, directeur marketing et communication de Air Tahiti Nui et porte-parole du jury, quels étaient ses conseils : "la toute première chose est que le porteur de projet ne confonde pas idée et business plan. L'idée est le point de départ, elle doit être originale et avoir du potentiel. Mais après il faut transformer cette idée en projet d'entreprise, donc créer un business plan. Ceux qui ne savent faire un business plan peuvent s'adresser à des organismes comme la CCISM, qui les accompagnera gratuitement. De toute manière, l'idée est d'entrer dans le concours avec au moins les grandes lignes du business plan, que l'on voie que le projet est structuré, mais ce n'est pas nécessaire de faire un document de 50 pages comme pourrait le demander une banque."
Un deuxième conseil : "Après lors de l'oral il faudra montrer au jury la volonté et le dynamisme de l'entrepreneur. Les enveloppes qui sont allouées aux gagnants sont de grosses sommes, entre 500 000 et cinq millions de francs, et le jury doit s'assurer que le gagnant du prix ira au bout de son projet. C'est important car c'est de l'argent public, mais aussi c'est important par respect envers les autres participants."
Justement, deux des lauréats 2017 étaient présents à la conférence de presse pour parler de l'avancée de leur projet. Arioi Experience avec son projet Eco Lodge (voir article) qui devrait sortir de trre au deuxième semestre, et les jeunes Vanessa Maudet et Alexandre Parise avec leur projet Tahiti Wifi, que nous avions présenté en décembre dernier (voir article). Nous leur avons demandé où en était leur projet : "Nous avons lancé Tahiti Wifi il y a dix mois et ça marche bien. En juin nous avons loué 700 boitiers, et là en juillet on arrive déjà à 1000 ! Les ventes augmentent de 30 à 40% tous les mois. Ca a mis du temps à se lancer, le temps que le service s'installe, que la communication se face avec tous les acteurs du tourisme, l'aéroport, les agences de voyage, référencer le produit sur internet, le tester et avoir les premiers retours client... En tout, ça a mis un an et demi à vraiment se mettre en place. On croyait à notre projet et on s'est accroché ! Heureusement on a eu des soutiens importants avec ce prix, un accompagnement du ministère, un accord avec ATN. Et avec les 500 000 francs du concours, ça nous a permis de tenir financièrement pendant deux ou trois mois, surtout au début quand les résultats ne sont pas arrivés aussi vite qu'on l'espérait. Maintenant l'étape suivante c'est de devenir incontournables dans le tourisme, puis on développera d'autres services, qui sont encore confidentiels."