PAPEETE, le 28 février 2018 - C’est un spectacle pour une bonne cause, un "acte citoyen", ose Frédéric Cibard le chargé de communication du Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF). Organisé par le CAPF et le club Soroptimist international de Tahiti-Papeete et animé par des artistes féminines, le concert de la femme est prévu le lendemain de la journée international de la femme.
Même si les spectateurs masculins sont les bienvenus, le concert de la femme est un événement qui consacre un principe, à savoir mettre les arts au service de la femme polynésienne. Il est organisé conjointement par le Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) et le club Soroptimist international de Tahiti-Papeete.
2 sections du CAPF engagées
Pour apporter sa pierre à la cause des femmes, le CAPF engage deux sections : les danseurs avancés de la section des arts traditionnels, soutenus par l’orchestre de l’établissement et les professeurs et élèves avancés de la section classique qui évolueront en formation de musique de chambre. Tous les artistes sont bénévoles.
Le concert de la femme, organisé le lendemain de la journée internationale de la femme, est l’un des deux événements organisés conjointement par le CAPF et le club Soroptimist avec le concert de la Paix qui ouvre, en septembre la saison des galas et qui fonctionne sur le même principe. Les artistes y sont bénévoles, ils s’expriment pour la bonne cause.
Des concerts pour la bonne cause
Najat Charreard, président du club Soroptimist se rappelle : "nous avons commencé cette aventure en aidant une jeune femme à suivre des cours au conservatoire". Jeune femme qui suit actuellement une formation de musicologie à Strasbourg et pourrait revenir enseigner sur le territoire. Ravi, le CAPF a proposé le lancement d’un concert de la paix en septembre 2011 dont les fonds récoltés reviennent au conservatoire.
En 2012, c’est le concert de la femme qui a vu le jour. L’argent permet de venir en aide à des personnes dans le besoin, de proposer des bourses de formation. Cette année, les fonds du concert de la Paix permettront le financement du formation pour les mamans et les filles hébergées au centre Pu o te hau de Pirae.
Au programme
Le 9 mars, "les élèves de haut niveau seront une petite dizaine", annonce Vanina Ehu, la coordinatrice des arts traditionnels au CAPF. "Elles reprendront un chant de mamie Louise Kimitete, écrit en hommage à sa propre mère." Pour cette septième édition, les organisateurs, metteurs en scène et coordinateurs innovent. Ils se sont entendus pour ne faire monter sur la scène que des femmes.
En seconde partie, place à la musique classique. "Nous allons, suivant le thème de la soirée, voyager", indique Dothy Colombari, professeure de piano. "Nous nous baladerons en Europe, avec des compositeurs allemand, autrichien et français puis en Amérique du sud. En Argentine et au brésil." La musique classique qui souffre d’être considérée comme une musique inaccessible, élitiste, "est pourtant plus proche et familier de nous qu’on ne le croit", selon Frédéric Cibard. En citant par exemple Astor Piazzola, le compositeur argentin de la soirée, il fait un rapprochement avec le tango. Pour le vérifier, prêtez l’oreille !
Même si les spectateurs masculins sont les bienvenus, le concert de la femme est un événement qui consacre un principe, à savoir mettre les arts au service de la femme polynésienne. Il est organisé conjointement par le Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) et le club Soroptimist international de Tahiti-Papeete.
2 sections du CAPF engagées
Pour apporter sa pierre à la cause des femmes, le CAPF engage deux sections : les danseurs avancés de la section des arts traditionnels, soutenus par l’orchestre de l’établissement et les professeurs et élèves avancés de la section classique qui évolueront en formation de musique de chambre. Tous les artistes sont bénévoles.
Le concert de la femme, organisé le lendemain de la journée internationale de la femme, est l’un des deux événements organisés conjointement par le CAPF et le club Soroptimist avec le concert de la Paix qui ouvre, en septembre la saison des galas et qui fonctionne sur le même principe. Les artistes y sont bénévoles, ils s’expriment pour la bonne cause.
Des concerts pour la bonne cause
Najat Charreard, président du club Soroptimist se rappelle : "nous avons commencé cette aventure en aidant une jeune femme à suivre des cours au conservatoire". Jeune femme qui suit actuellement une formation de musicologie à Strasbourg et pourrait revenir enseigner sur le territoire. Ravi, le CAPF a proposé le lancement d’un concert de la paix en septembre 2011 dont les fonds récoltés reviennent au conservatoire.
En 2012, c’est le concert de la femme qui a vu le jour. L’argent permet de venir en aide à des personnes dans le besoin, de proposer des bourses de formation. Cette année, les fonds du concert de la Paix permettront le financement du formation pour les mamans et les filles hébergées au centre Pu o te hau de Pirae.
Au programme
Le 9 mars, "les élèves de haut niveau seront une petite dizaine", annonce Vanina Ehu, la coordinatrice des arts traditionnels au CAPF. "Elles reprendront un chant de mamie Louise Kimitete, écrit en hommage à sa propre mère." Pour cette septième édition, les organisateurs, metteurs en scène et coordinateurs innovent. Ils se sont entendus pour ne faire monter sur la scène que des femmes.
En seconde partie, place à la musique classique. "Nous allons, suivant le thème de la soirée, voyager", indique Dothy Colombari, professeure de piano. "Nous nous baladerons en Europe, avec des compositeurs allemand, autrichien et français puis en Amérique du sud. En Argentine et au brésil." La musique classique qui souffre d’être considérée comme une musique inaccessible, élitiste, "est pourtant plus proche et familier de nous qu’on ne le croit", selon Frédéric Cibard. En citant par exemple Astor Piazzola, le compositeur argentin de la soirée, il fait un rapprochement avec le tango. Pour le vérifier, prêtez l’oreille !
Le club Soroptimist : bientôt 40 années de services
Né en 1980 au fenua, le club Soroptimist compte aujourd’hui 25 membres. Il partage avec ses frères installés aux quatre coins du monde (123 pays plus exactement), une devise : "Une vision pour l’avenir, une dynamique pour le présent." Dans ce contexte, en Polynésie, le club est membre fondateur du conseil des femmes, du CIDFF, du centre d’accueil Pu o te hau de Pirae. La journée du 8 le club tiendra un stand à l’Assemblée de Polynésie pour sensibiliser aux droits de la femme mais aussi faire connaître une maladie peu médiatisée : l’endométriose.
Né en 1980 au fenua, le club Soroptimist compte aujourd’hui 25 membres. Il partage avec ses frères installés aux quatre coins du monde (123 pays plus exactement), une devise : "Une vision pour l’avenir, une dynamique pour le présent." Dans ce contexte, en Polynésie, le club est membre fondateur du conseil des femmes, du CIDFF, du centre d’accueil Pu o te hau de Pirae. La journée du 8 le club tiendra un stand à l’Assemblée de Polynésie pour sensibiliser aux droits de la femme mais aussi faire connaître une maladie peu médiatisée : l’endométriose.
Réalisation de l'affiche : Florian Charreard.
Pratique
Concert de la femme 20018, le vendredi 9 mars à la mairie de Pirae à 19h30.
Le spectacle dure 1 heure à 1h15.
Tarif : 2 000 Fcfp.
Billets en vente au Conservatoire, le soir du spectacle à partir de 17 heures ou auprès de Naja Charreard, présidente du club Soroptimist au 87 73 21 47 ou najacharreard@gmail.com.
Concert de la femme 20018, le vendredi 9 mars à la mairie de Pirae à 19h30.
Le spectacle dure 1 heure à 1h15.
Tarif : 2 000 Fcfp.
Billets en vente au Conservatoire, le soir du spectacle à partir de 17 heures ou auprès de Naja Charreard, présidente du club Soroptimist au 87 73 21 47 ou najacharreard@gmail.com.