PAPEETE, le 21 mai 2019 - Découvrez notre comparatif du coût des banques pour les particuliers. Petit consommateur, consommateur "standard", businessman international ou à découvert chronique, nous avons créé quatre profils pour vous aider à comparer les prix !
Tous les six mois, les tarifs bancaires de l'extrait standard sont passés à la loupe par l'IEOM dans son "Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les COM du pacifique". Le dernier exemplaire a été publié début mai, et il nous apprend qu'absolument rien n'a changé ces six derniers mois : les principaux frais bancaires des particuliers sont restés inchangés dans toutes les banques de la place. Ils restent notablement supérieurs à la métropole concernant les frais de tenue de compte, les cartes de paiement internationales et le prix de l'abonnement aux services web. Ils sont inférieurs à la métropole pour quelques services comme les alertes par SMS, les virements en agence ou la mise en place des prélèvements.
Les dernières grosses baisses de ces tarifs remontent à fin 2014, quand les banques risquaient de voir tous leurs tarifs se faire réglementer s'ils ne procédaient pas à une forte baisse de leurs prix. Depuis, ils sont restés stables, avec même une petite hausse du prix des cartes de paiement internationales l'année dernière.
Ce que l'Observatoire ne note pas, c'est la forte baisse des taux des crédits qui s'est poursuivie cette dernière année, rendant les emprunts bien moins onéreux pour les particuliers. Outre la baisse des taux directeurs au niveau européen, c'est aussi un des rares domaines où les banques se livrent concurrence.
Mais ça ne vous empêche pas de comparer les prix avant de vous engager chez l'une ou l'autre banque. En encadré, vous trouverez notre comparatif du coût annuel de vos frais bancaires selon plusieurs profils d'utilisations, en utilisant uniquement les chiffres fournis par l'Observatoire.
Tous les six mois, les tarifs bancaires de l'extrait standard sont passés à la loupe par l'IEOM dans son "Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les COM du pacifique". Le dernier exemplaire a été publié début mai, et il nous apprend qu'absolument rien n'a changé ces six derniers mois : les principaux frais bancaires des particuliers sont restés inchangés dans toutes les banques de la place. Ils restent notablement supérieurs à la métropole concernant les frais de tenue de compte, les cartes de paiement internationales et le prix de l'abonnement aux services web. Ils sont inférieurs à la métropole pour quelques services comme les alertes par SMS, les virements en agence ou la mise en place des prélèvements.
Les dernières grosses baisses de ces tarifs remontent à fin 2014, quand les banques risquaient de voir tous leurs tarifs se faire réglementer s'ils ne procédaient pas à une forte baisse de leurs prix. Depuis, ils sont restés stables, avec même une petite hausse du prix des cartes de paiement internationales l'année dernière.
Ce que l'Observatoire ne note pas, c'est la forte baisse des taux des crédits qui s'est poursuivie cette dernière année, rendant les emprunts bien moins onéreux pour les particuliers. Outre la baisse des taux directeurs au niveau européen, c'est aussi un des rares domaines où les banques se livrent concurrence.
Mais ça ne vous empêche pas de comparer les prix avant de vous engager chez l'une ou l'autre banque. En encadré, vous trouverez notre comparatif du coût annuel de vos frais bancaires selon plusieurs profils d'utilisations, en utilisant uniquement les chiffres fournis par l'Observatoire.
Découvrez quelle est la banque la plus chère et laquelle est la plus avantageuse selon votre utilisation de leurs services... Remarques : toutes les banques offres des transferts gratuits depuis les comptes en ligne. Notre calcul additionne tous les frais bancaires standards en une année, en utilisant les chiffres de l'IEOM au 1er avril 2019.
POURQUOI AUCUNE BANQUE 100% EN LIGNE NE S'EST LANCÉE EN POLYNÉSIE
Notons enfin que depuis la création de cet observatoire en 2013, aucune nouvelle banque n'est entrée sur le marché des trois territoires surveillés (la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ainsi que Wallis et Futuna). Ce n'est pas un cas général. En métropole et dans les Départements d'Outre-Mer, de nouveaux concurrents agressifs ont fait leur apparition : les banques en ligne. L'IEOM nous confirme d'ailleurs que rien ne les empêche de venir proposer leurs services en Polynésie, il leur faut juste être agréés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (le régulateur du secteur de la finance) et étendre cette autorisation à l'Outre-Mer...
Plusieurs hypothèses nous apportent des éléments pour expliquer cette absence. La petitesse de notre marché bien sûr, qui complique la mise en place de toute l'infrastructure nécessaire (une hotline, une structure locale, etc). Et notre fiscalité peu avantageuse. En Polynésie, les banques sont soumises à une Taxe sur le produit net bancaire (NDLR : équivalent à leur marge brute) de 3%, en plus d'une contribution supplémentaire à l’impôt sur les bénéfices des sociétés qui porte leur impôt sur les bénéfices à plus de 50%. Bien loin de l'image du paradis fiscal... "Si ces impôts étaient supprimés, nous pourrions nous aligner directement sur la métropole pour les frais de tenue de compte" nous assurait Patrice Tepelian, directeur général de la Banque de Tahiti et président du Comité des banques de Polynésie Française, l'année dernière.
Notons enfin que depuis la création de cet observatoire en 2013, aucune nouvelle banque n'est entrée sur le marché des trois territoires surveillés (la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ainsi que Wallis et Futuna). Ce n'est pas un cas général. En métropole et dans les Départements d'Outre-Mer, de nouveaux concurrents agressifs ont fait leur apparition : les banques en ligne. L'IEOM nous confirme d'ailleurs que rien ne les empêche de venir proposer leurs services en Polynésie, il leur faut juste être agréés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (le régulateur du secteur de la finance) et étendre cette autorisation à l'Outre-Mer...
Plusieurs hypothèses nous apportent des éléments pour expliquer cette absence. La petitesse de notre marché bien sûr, qui complique la mise en place de toute l'infrastructure nécessaire (une hotline, une structure locale, etc). Et notre fiscalité peu avantageuse. En Polynésie, les banques sont soumises à une Taxe sur le produit net bancaire (NDLR : équivalent à leur marge brute) de 3%, en plus d'une contribution supplémentaire à l’impôt sur les bénéfices des sociétés qui porte leur impôt sur les bénéfices à plus de 50%. Bien loin de l'image du paradis fiscal... "Si ces impôts étaient supprimés, nous pourrions nous aligner directement sur la métropole pour les frais de tenue de compte" nous assurait Patrice Tepelian, directeur général de la Banque de Tahiti et président du Comité des banques de Polynésie Française, l'année dernière.
Tous les tarifs bancaires "standards" pour les particuliers au 1er avril 2019
La colonne "Moyenne CCSF" représente la moyenne en métropole (cliquez pour agrandir)