Chaque jour Les Nouvelles de Tahiti nous livrent une certaine version de la vérité, arrondissant les angles d’une logique ou au contraire transformant en secteur angulaire des rondeurs cartésiennes.
La semaine dernière, il s’agissait du sondage en partenariat avec Polynésie 1ère « Pensez-vous que Gaston Flosse sera condamné dans l’affaire Haddad – Flosse ? », avant même que le procès ne démarre et surtout que les juges ne se prononcent, comme si la liberté de la presse était sans limite, et qu’elle s’était également emparée du pouvoir judiciaire ! Autant alors lui donner les pleins pouvoirs, au moins, le monde tournerait plus en rond !
Aujourd’hui à la Une des Nouvelles de Tahiti, c’est encore une fois la faute de Gaston Flosse… qui veut suspendre le procès. La semaine dernière le journal l’accusait de vouloir retarder le procès par le dépôt de QPC et d’exceptions de nullité, comme si finalement ces dispositions de la procédure pénale ne devraient pas être utilisées. Autant alors demander à ce qu’elles soient retirées de la loi ! Il ne manquerait plus qu’à également accuser Flosse du malaise dont a fait l’objet Haddad !
Sauf qu’à bien lire l’article, à aucun moment Gaston Flosse ne dit « je veux suspendre le procès » ou à la rigueur « je veux que le procès soit suspendu ». Encore plus étonnant, le titre de l’article en page intérieure est bien différent de la Une puisqu’il précise : « Le procès suspendu à la santé d’Haddad ». La vérité de la Une se transforme comme par magie en page intérieure. Quels magiciens formidables ces journalistes, en plus de nous informer ils veulent nous divertir par des tours de magies, si ce n’est pas de l’altruisme ça !
Plus sérieusement, le cœur de ce procès est évidement Monsieur Haddad, il en est l’axe central. Par contre, il est étonnant que ceux qui souhaitent toute la vérité sur cette affaire fassent si peu cas de la nécessité de la présence de Monsieur Haddad au procès pour que justement toute la vérité soit dite.
La Dépêche de Tahiti a pris soin, quant à elle, de s’informer un peu plus, en diffusant dans ses pages une interview exclusive de Monsieur Haddad. Bien loin de ce que peuvent croire certains, ce dernier est bien décidé à reprendre les débats, coûte que coûte. Gaston Flosse aussi est dans cette même logique, la vérité doit être dite et puisque le procès a commencé autant le terminer. Il n’est à aucun moment question pour Gaston Flosse de suspendre le procès pour « avoir du répit » comme l’affirment les journalistes des Nouvelles de Tahiti. Il s’agit bien d’un souci lié aux obligations des avocats parisiens présents au tribunal de Papeete, comme l’a clairement expliqué Me Le Borgne aux médias.
Fait encore plus étonnant, à quoi cela sert-il d’interroger Gaston Flosse ou sa défense… pour au final ne pas tenir compte de ces réponses, et ensuite se lancer dans ce que l’on veut, avec une interprétation des paroles aussi riche que l’exégèse biblique ! Accuser injustement quelqu’un en essayant de traduire de façon biscornue ses dires ou tordre la vérité de certains faits, c’est du journalisme de sensation. Bien sûr qu’un journal doit se vendre… d’ailleurs c’est ce qui lui permet de continuer à exister, mais il faudrait penser alors à verser des royalties à ceux qui participent à son succès !
La semaine dernière, il s’agissait du sondage en partenariat avec Polynésie 1ère « Pensez-vous que Gaston Flosse sera condamné dans l’affaire Haddad – Flosse ? », avant même que le procès ne démarre et surtout que les juges ne se prononcent, comme si la liberté de la presse était sans limite, et qu’elle s’était également emparée du pouvoir judiciaire ! Autant alors lui donner les pleins pouvoirs, au moins, le monde tournerait plus en rond !
Aujourd’hui à la Une des Nouvelles de Tahiti, c’est encore une fois la faute de Gaston Flosse… qui veut suspendre le procès. La semaine dernière le journal l’accusait de vouloir retarder le procès par le dépôt de QPC et d’exceptions de nullité, comme si finalement ces dispositions de la procédure pénale ne devraient pas être utilisées. Autant alors demander à ce qu’elles soient retirées de la loi ! Il ne manquerait plus qu’à également accuser Flosse du malaise dont a fait l’objet Haddad !
Sauf qu’à bien lire l’article, à aucun moment Gaston Flosse ne dit « je veux suspendre le procès » ou à la rigueur « je veux que le procès soit suspendu ». Encore plus étonnant, le titre de l’article en page intérieure est bien différent de la Une puisqu’il précise : « Le procès suspendu à la santé d’Haddad ». La vérité de la Une se transforme comme par magie en page intérieure. Quels magiciens formidables ces journalistes, en plus de nous informer ils veulent nous divertir par des tours de magies, si ce n’est pas de l’altruisme ça !
Plus sérieusement, le cœur de ce procès est évidement Monsieur Haddad, il en est l’axe central. Par contre, il est étonnant que ceux qui souhaitent toute la vérité sur cette affaire fassent si peu cas de la nécessité de la présence de Monsieur Haddad au procès pour que justement toute la vérité soit dite.
La Dépêche de Tahiti a pris soin, quant à elle, de s’informer un peu plus, en diffusant dans ses pages une interview exclusive de Monsieur Haddad. Bien loin de ce que peuvent croire certains, ce dernier est bien décidé à reprendre les débats, coûte que coûte. Gaston Flosse aussi est dans cette même logique, la vérité doit être dite et puisque le procès a commencé autant le terminer. Il n’est à aucun moment question pour Gaston Flosse de suspendre le procès pour « avoir du répit » comme l’affirment les journalistes des Nouvelles de Tahiti. Il s’agit bien d’un souci lié aux obligations des avocats parisiens présents au tribunal de Papeete, comme l’a clairement expliqué Me Le Borgne aux médias.
Fait encore plus étonnant, à quoi cela sert-il d’interroger Gaston Flosse ou sa défense… pour au final ne pas tenir compte de ces réponses, et ensuite se lancer dans ce que l’on veut, avec une interprétation des paroles aussi riche que l’exégèse biblique ! Accuser injustement quelqu’un en essayant de traduire de façon biscornue ses dires ou tordre la vérité de certains faits, c’est du journalisme de sensation. Bien sûr qu’un journal doit se vendre… d’ailleurs c’est ce qui lui permet de continuer à exister, mais il faudrait penser alors à verser des royalties à ceux qui participent à son succès !