Le procès qui se tient actuellement au tribunal correctionnel de Papeete s’est poursuivi aujourd’hui avec les débats sur le fond, au sujet notamment de la passation des marchés entre l’OPT et deux sociétés du groupe d’Hubert Haddad – Publi Pacific et Yellow Online – concernant l’annuaire de l’office. Encore une fois, le lien avec le président Gaston Flosse n’est en aucun cas explicite. Le chef d’accusation de « trafic d’influence » dont il fait actuellement l’objet, ne trouve toujours pas le sens et la logique que voudraient faire accepter le tribunal. L’inconsistance et le peu de sérieux des dossiers semblent encore le cas pour les sujets abordés aujourd’hui.
Plusieurs éléments dans ce dossier font apparaître des anomalies dans la gestion de l’OPT, notamment en matière de recouvrement des dettes des sociétés du groupe 2H envers l’OPT. « Un certain nombre d’éléments met en lumière une gestion critiquable de l’OPT », a affirmé Me Le Borgne. Néanmoins, il a également rappelé que Gaston Flosse était, à l’époque, président de la Polynésie française, et qu’il n’interférait en rien dans la gestion de l’OPT qui était opérée par le conseil d’administration, le président du conseil d’administration, le directeur général et l’agent comptable notamment – qui, chacun en ce qui le concerne, disposaient de responsabilités et de missions propres. « Le président Gaston Flosse ne se mêlait pas de la vie de l’OPT au jour le jour ! », a martelé le bâtonnier Le Borgne.
Sur la base de ces anomalies, le tribunal a cherché à savoir s’il existait un lien avec Gaston Flosse. Avait-il une part de responsabilité dans les décisions qui ont été prises par l’OPT ? C’est avec beaucoup de sérénité que Gaston Flosse a répondu aux juges, très explicite, niant avec fermeté toute implication personnelle dans la gestion quotidienne de l’OPT. « Je n’étais absolument pas au courant de la dette du groupe 2H envers l’OPT », a-t-il expliqué durant l’audience, précisant également : « Jamais, je n’ai donné quelconque instruction pour influencer les décisions qui ont été prises par l’OPT ». Me Quinquis d’insister : « A aucun moment, Gaston Flosse n’a exercé d’influence et encore moins de pression sur la direction de l’OPT afin de délivrer des avantages au groupe de Hubert Haddad ».
Plus précisément en ce qui concerne l’attribution des marchés publics, le président Gaston Flosse a toujours veillé à ce que les choses se fassent dans le respect des lois et des règlements en vigueur : « J’ai toujours demandé à ce que les règles en matière d’attribution des marchés publics soient respectées par tous les organismes du Pays », a-t-il affirmé avec insistance. Tous les projets structurants dans les cinq archipels, les 20 000 emplois créés au travers d’entreprises dynamiques et les 16 500 logements construits pendant la gouvernance de Gaston Flosse – symboles d’une croissance aujourd’hui disparue – ne sont-ils pas la preuve que les choses étaient faites comme il le fallait ?
« Tout ce procès repose sur une hypothèse que rien ne vient vérifier, à savoir que Gaston Flosse aurait eu une action d’intervention pour que ces anomalies aient lieu, dans la mesure où elles semblent avoir profité au groupe d’Hubert Haddad. Nous sommes dans l’hypothèse, dans la conjecture, dans l’incertitude, bref, dans la reconstruction intellectuelle. Il n’y a rien de plus étranger à une preuve », a, quant à lui, souligné Me Le Borgne. En effet, il ne suffit pas d’affirmer une chose, pour que celle-ci soit forcément vraie.
Cela fait une semaine que s’est ouvert le procès, avec la même question toujours d’actualité : « Qu’est-ce qu’on reproche à Gaston Flosse ? » L’audience reprend lundi 1er octobre à 8h30.
Plusieurs éléments dans ce dossier font apparaître des anomalies dans la gestion de l’OPT, notamment en matière de recouvrement des dettes des sociétés du groupe 2H envers l’OPT. « Un certain nombre d’éléments met en lumière une gestion critiquable de l’OPT », a affirmé Me Le Borgne. Néanmoins, il a également rappelé que Gaston Flosse était, à l’époque, président de la Polynésie française, et qu’il n’interférait en rien dans la gestion de l’OPT qui était opérée par le conseil d’administration, le président du conseil d’administration, le directeur général et l’agent comptable notamment – qui, chacun en ce qui le concerne, disposaient de responsabilités et de missions propres. « Le président Gaston Flosse ne se mêlait pas de la vie de l’OPT au jour le jour ! », a martelé le bâtonnier Le Borgne.
Sur la base de ces anomalies, le tribunal a cherché à savoir s’il existait un lien avec Gaston Flosse. Avait-il une part de responsabilité dans les décisions qui ont été prises par l’OPT ? C’est avec beaucoup de sérénité que Gaston Flosse a répondu aux juges, très explicite, niant avec fermeté toute implication personnelle dans la gestion quotidienne de l’OPT. « Je n’étais absolument pas au courant de la dette du groupe 2H envers l’OPT », a-t-il expliqué durant l’audience, précisant également : « Jamais, je n’ai donné quelconque instruction pour influencer les décisions qui ont été prises par l’OPT ». Me Quinquis d’insister : « A aucun moment, Gaston Flosse n’a exercé d’influence et encore moins de pression sur la direction de l’OPT afin de délivrer des avantages au groupe de Hubert Haddad ».
Plus précisément en ce qui concerne l’attribution des marchés publics, le président Gaston Flosse a toujours veillé à ce que les choses se fassent dans le respect des lois et des règlements en vigueur : « J’ai toujours demandé à ce que les règles en matière d’attribution des marchés publics soient respectées par tous les organismes du Pays », a-t-il affirmé avec insistance. Tous les projets structurants dans les cinq archipels, les 20 000 emplois créés au travers d’entreprises dynamiques et les 16 500 logements construits pendant la gouvernance de Gaston Flosse – symboles d’une croissance aujourd’hui disparue – ne sont-ils pas la preuve que les choses étaient faites comme il le fallait ?
« Tout ce procès repose sur une hypothèse que rien ne vient vérifier, à savoir que Gaston Flosse aurait eu une action d’intervention pour que ces anomalies aient lieu, dans la mesure où elles semblent avoir profité au groupe d’Hubert Haddad. Nous sommes dans l’hypothèse, dans la conjecture, dans l’incertitude, bref, dans la reconstruction intellectuelle. Il n’y a rien de plus étranger à une preuve », a, quant à lui, souligné Me Le Borgne. En effet, il ne suffit pas d’affirmer une chose, pour que celle-ci soit forcément vraie.
Cela fait une semaine que s’est ouvert le procès, avec la même question toujours d’actualité : « Qu’est-ce qu’on reproche à Gaston Flosse ? » L’audience reprend lundi 1er octobre à 8h30.