"Le séisme violent qui a frappé le Japon a, entre autres calamités, provoqué des accidents sur plusieurs centrales nucléaires avec fuites de matières radioactives. Après Hiroshima et Nagasaki, voici ce pays à nouveau placé sous les dangers de la contamination nucléaire.
La première conclusion à tirer de cet inquiétant accident est que dans ce domaine, l’homme, les scientifiques et les ingénieurs au plus haut niveau, n’ont pas la maîtrise des risques. Ce qui nous ramène naturellement à nos sources de dangers très réels que sont les atolls fragilisés de Moruroa et Fangataufa.
Après avoir annoncé, sans aucune considération pour les Polynésiens, qu’un glissement des flancs de Moruroa pourrait se produire et créer un tsunami générant des vagues de 10 à 20 mètres, les responsables du suivi des expériences, d’habitude plus bavards, se sont rétractés et depuis restent muets comme des tilapias.
Selon les responsables de l’association Moruroa e tatou, 800 kilos de matière radioactive mortelle - dont le plutonium sur une durée de plus de 20 000 ans - sont contenus dans le socle de Moruroa. Une seule fuite, même minime, aura des conséquences irrémédiables. Finis les touristes, finie la pêche, finie la perle, fini la bronzette au bord des lagons, fini le surf, fini le va’a, finie la plongée, bref, l’infinitude du fini.
En d’autres termes : cobaye un jour, cobaye toujours ! Mille fois merci."
Le Tavini Huiraatira
La première conclusion à tirer de cet inquiétant accident est que dans ce domaine, l’homme, les scientifiques et les ingénieurs au plus haut niveau, n’ont pas la maîtrise des risques. Ce qui nous ramène naturellement à nos sources de dangers très réels que sont les atolls fragilisés de Moruroa et Fangataufa.
Après avoir annoncé, sans aucune considération pour les Polynésiens, qu’un glissement des flancs de Moruroa pourrait se produire et créer un tsunami générant des vagues de 10 à 20 mètres, les responsables du suivi des expériences, d’habitude plus bavards, se sont rétractés et depuis restent muets comme des tilapias.
Selon les responsables de l’association Moruroa e tatou, 800 kilos de matière radioactive mortelle - dont le plutonium sur une durée de plus de 20 000 ans - sont contenus dans le socle de Moruroa. Une seule fuite, même minime, aura des conséquences irrémédiables. Finis les touristes, finie la pêche, finie la perle, fini la bronzette au bord des lagons, fini le surf, fini le va’a, finie la plongée, bref, l’infinitude du fini.
En d’autres termes : cobaye un jour, cobaye toujours ! Mille fois merci."
Le Tavini Huiraatira