Alors même qu’à aucun moment dans notre compte-rendu d’hier relatif à l’ouverture de l’audience qui se tient actuellement nous n’avions formulé de commentaires sur le Tavini Huiraatira, son service de communication a jugé bon, ce jour, de se fondre d’un communiqué sous le titre « La vie d’un homme entre les mains de la justice », pour commenter les recours déposés par les conseils de Gaston Flosse et Pascale Haiti, se substituant ainsi aux juges avant même qu’ils n’aient eu le temps de statuer sur la question : « Aujourd’hui, leur parti a appris une belle leçon à ceux qui ont quelque chose à se reprocher :utiliser les ficelles du droit non pas pour prouver son innocence… mais pour se protéger. Un exemple à ne pas suivre peut-être ». « Une mémoire qui ne devrait pas oublier toutes les affaires qui ont émaillé sa vie », conclut le communiqué du Tavini Huiraatira à l’adresse de l’opinion publique.
Ecrit sous un ton justicier que même les magistrats du tribunal de Papeete n’oseraient prendre, ce communiqué n’est autre que la voix d’un Oscar Temaru, qui en juin dernier, indiquait, au travers d’un communiqué de la présidence de la Polynésie française, après sa visite chez la Garde des sceaux, Christiane Taubira, souhaiter lui « attirer l’attention sur un certain nombre de décisions juridiques dont le traitement traîne en longueur ». Le communiqué du Tavini Huiraatira de ce jour est-il une confirmation que ce traitement qui traîne en longueur a eu droit à un coup d’accélérateur ? Le rejet des QPC ce matin est-il le signe d’un rouleau compresseur qui s’est mis en place pour écraser coûte que coûte un homme, faisant fi de toutes les possibilités de défense qui lui sont pourtant offertes par le droit français ?
Par ailleurs, la manifestation orchestrée par une dizaine de militants du Tavini Huiraatira,hier matin, à l’entrée du Palais de justice de Papeete, suivait la même logique Taui, fière d’arborer une banderole où était mentionnée l’expression : « Nous ne voulons pas d’un président taulard ».Est-ce à dire que les militants du Tavini Huiraatira ne veulent plus d’Oscar Temaru comme président, vu que jusqu’à preuve du contraire, c’est bien lui le président du Pays ? A moins que ces derniers ne parient déjà sur la défaite de leur mouvement aux prochaines élections territoriales en 2013 et qu’ils considèrent donc déjà Gaston Flosse comme président du Pays ? Il s’agit bien là de la peur du Tavini Huiraatira de voir Gaston Flosse « en course pour les prochaines élections des représentants à l’assemblée », pour reprendre les termes de son communiqué du jour. Ce qui est intéressant avec la logique Taui, c’est qu’elle n’a aucune logique !
« Justice et vérité » affichait quant à elle Amaronn Teriipaia, ancienne représentante à l’assemblée de la Polynésie française et toujours élue au conseil municipal de Papeete sur sa pancarte hier matin. Justement, c’est bien là où le bât blesse… N’aurait-il pas fallu laisser la justice faire son devoir de vérité ? Les héros de la « parole libérée » du Taui de 2004 et 2005 ont montré leur manière de rendre justice. Pourquoi leur président Oscar Temaru n’a-t-il pas rendu public le rapport Deloitte, celui de l’audit sur les années de gestion Flosse qui évoquait « une situation financière aisée » ? Pourquoi ne l’a-t-il pas soumis pour discussion à l’assemblée de Polynésie française dès 2005 quand il a repris le pouvoir ?
Justice justement, il est bon temps d’en parler. Oscar Temaru et les emplois cabinets illégaux, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et le fiasco de l’hôtel Rockland de Nouvelle-Zélande, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et son « Te Autaeaeraa » qui n’a de solidarité que le nom et qui plombe la CPS depuis son arrivée au pouvoir, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et le bilan désastreux du Taui, quand est-ce qu’on en parle ?
Si le sénateur Gaston Flosse a toujours assumé toutes ses responsabilités et ce à quelque niveau que ce soit, il serait temps pour le golfeur Temaru d’assumer les siennes.
La vérité, il faut la dire, non pas derrière un pupitre comme un professeur donnant une leçon d’économie à une assemblée, mais devant le peuple, lors des élections. La vérité c’est aussi reconnaître ses erreurs, ce que ne sait pas faire Oscar Temaru en s’obstinant à détruire un modèle économique qui a marché pour en instaurer un nouveau que l’on attend toujours.
La vérité, ce n’est pas accuser l’autre pour masquer ses incompétences. « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage », c’est un adage que le Tavini Huiraatira devrait inscrire sur le fronton de la mairie de Faaa. Parce que c’est bien beau de venir jouer la blanche colombe avec une banderole devant les tribunaux, mais à part ça, que fait le Tavini Huiraatira pour le Pays ? Rien. Qui se souvient encore des actions remarquables menées par Amaronn Teriipaia ? Personne.
Oscar Temaru et le Tavini Huiraatira ont la volonté de tirer la Polynésie et tous les Polynésiens vers le bas. Pour simple exemple, rappelons la dernière trouvaille d’Oscar Temaru : faire venir des médecins de Cuba alors même que lui va se faire soigner en Nouvelle-Zélande. Bravo !
Gaston Flosse, quoi qu’on en dise, a toujours tiré la Polynésie et les Polynésiens vers le haut : le vrai développement. En 10 ans, entre 1992 et 2002 ce sont 20 000 emplois créés, 16 500 logements construits, une santé pour tous avec une PSG de pointe ! Ce bilan, c’est une réalité, et il faut le dire !
Certes il y a eu la crise mondiale en 2008, mais il y avait aussi eu d’autres crises mondiales entre 1991 et 2004. Mentionnons uniquement pour mémoire le 11 septembre 2001. Le Pays est passé par une phase difficile pendant cette période et pourtant Gaston Flosse et son gouvernement ont su réagir à temps pour éviter le fiasco. Les chiffres du tourisme parlent d’eux-mêmes, avec une reprise dès 2003 !
La crise aujourd’hui dans le monde est latente, certes, mais beaucoup de pays de la région Pacifique sortent la tête de l’eau. Pourquoi la Polynésie française reste autant à la traine ? Evidement pour les indépendantistes c’est la faute à la France et il nous faut être souveraindans nos décisions pour régler en profondeur nos problèmes. Bien sûr !
Imaginez une seconde Oscar Temaru gérant un pays souverain avec toutes les compétences régaliennes alors qu’il n’est même pas capable de diriger un pays avec un statut d’autonomie aux compétences considérables et que nous envient les départements et les régions métropolitaines !
Oscar Temaru compte sur la Chine notamment pour nous sortir du pétrin, de là à voir s’instaurer un régime autoritaire à partie unique (tient à Cuba aussi c’est un régime autoritaire à parti unique ! hasard des choses ?) il n’y a qu’un pas à faire. En cas d’indépendance, qui empêcherait alors Oscar Temaru, tout puissant président de Maohi Nui, d’interdire les partis politiques, la presse et les associations… et de rendre lui-même la justice et la vérité ? Il y a peu encore, Oscar Temaru était le président à vie du Tavini Huiraatira et il a fallu Alexandre Leontieff, un ancien du Tahoeraa Huiraatira, pour mettre un peu de démocratie dans leur statut.
« Justice et vérité » oui, nous la souhaitons tous et de la part de tout le monde, et en premier lieu de celui qui dirige notre Pays :
- Une justice pour tous, pour que tout le monde puisse travailler selon ses compétences et pas seulement parce qu’on a été employé à la mairie de Faaa ;
- Une vérité, oui, sincère et directe, qu’aux prochaines élections Oscar Temaru fasse de l’indépendance le cœur de son programme au lieu de la masquer comme il l’a fait en 2004, 2005 et 2008.
A ce moment là le peuple jugera.
Ecrit sous un ton justicier que même les magistrats du tribunal de Papeete n’oseraient prendre, ce communiqué n’est autre que la voix d’un Oscar Temaru, qui en juin dernier, indiquait, au travers d’un communiqué de la présidence de la Polynésie française, après sa visite chez la Garde des sceaux, Christiane Taubira, souhaiter lui « attirer l’attention sur un certain nombre de décisions juridiques dont le traitement traîne en longueur ». Le communiqué du Tavini Huiraatira de ce jour est-il une confirmation que ce traitement qui traîne en longueur a eu droit à un coup d’accélérateur ? Le rejet des QPC ce matin est-il le signe d’un rouleau compresseur qui s’est mis en place pour écraser coûte que coûte un homme, faisant fi de toutes les possibilités de défense qui lui sont pourtant offertes par le droit français ?
Par ailleurs, la manifestation orchestrée par une dizaine de militants du Tavini Huiraatira,hier matin, à l’entrée du Palais de justice de Papeete, suivait la même logique Taui, fière d’arborer une banderole où était mentionnée l’expression : « Nous ne voulons pas d’un président taulard ».Est-ce à dire que les militants du Tavini Huiraatira ne veulent plus d’Oscar Temaru comme président, vu que jusqu’à preuve du contraire, c’est bien lui le président du Pays ? A moins que ces derniers ne parient déjà sur la défaite de leur mouvement aux prochaines élections territoriales en 2013 et qu’ils considèrent donc déjà Gaston Flosse comme président du Pays ? Il s’agit bien là de la peur du Tavini Huiraatira de voir Gaston Flosse « en course pour les prochaines élections des représentants à l’assemblée », pour reprendre les termes de son communiqué du jour. Ce qui est intéressant avec la logique Taui, c’est qu’elle n’a aucune logique !
« Justice et vérité » affichait quant à elle Amaronn Teriipaia, ancienne représentante à l’assemblée de la Polynésie française et toujours élue au conseil municipal de Papeete sur sa pancarte hier matin. Justement, c’est bien là où le bât blesse… N’aurait-il pas fallu laisser la justice faire son devoir de vérité ? Les héros de la « parole libérée » du Taui de 2004 et 2005 ont montré leur manière de rendre justice. Pourquoi leur président Oscar Temaru n’a-t-il pas rendu public le rapport Deloitte, celui de l’audit sur les années de gestion Flosse qui évoquait « une situation financière aisée » ? Pourquoi ne l’a-t-il pas soumis pour discussion à l’assemblée de Polynésie française dès 2005 quand il a repris le pouvoir ?
Justice justement, il est bon temps d’en parler. Oscar Temaru et les emplois cabinets illégaux, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et le fiasco de l’hôtel Rockland de Nouvelle-Zélande, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et son « Te Autaeaeraa » qui n’a de solidarité que le nom et qui plombe la CPS depuis son arrivée au pouvoir, quand est-ce qu’on en parle ? Oscar Temaru et le bilan désastreux du Taui, quand est-ce qu’on en parle ?
Si le sénateur Gaston Flosse a toujours assumé toutes ses responsabilités et ce à quelque niveau que ce soit, il serait temps pour le golfeur Temaru d’assumer les siennes.
La vérité, il faut la dire, non pas derrière un pupitre comme un professeur donnant une leçon d’économie à une assemblée, mais devant le peuple, lors des élections. La vérité c’est aussi reconnaître ses erreurs, ce que ne sait pas faire Oscar Temaru en s’obstinant à détruire un modèle économique qui a marché pour en instaurer un nouveau que l’on attend toujours.
La vérité, ce n’est pas accuser l’autre pour masquer ses incompétences. « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage », c’est un adage que le Tavini Huiraatira devrait inscrire sur le fronton de la mairie de Faaa. Parce que c’est bien beau de venir jouer la blanche colombe avec une banderole devant les tribunaux, mais à part ça, que fait le Tavini Huiraatira pour le Pays ? Rien. Qui se souvient encore des actions remarquables menées par Amaronn Teriipaia ? Personne.
Oscar Temaru et le Tavini Huiraatira ont la volonté de tirer la Polynésie et tous les Polynésiens vers le bas. Pour simple exemple, rappelons la dernière trouvaille d’Oscar Temaru : faire venir des médecins de Cuba alors même que lui va se faire soigner en Nouvelle-Zélande. Bravo !
Gaston Flosse, quoi qu’on en dise, a toujours tiré la Polynésie et les Polynésiens vers le haut : le vrai développement. En 10 ans, entre 1992 et 2002 ce sont 20 000 emplois créés, 16 500 logements construits, une santé pour tous avec une PSG de pointe ! Ce bilan, c’est une réalité, et il faut le dire !
Certes il y a eu la crise mondiale en 2008, mais il y avait aussi eu d’autres crises mondiales entre 1991 et 2004. Mentionnons uniquement pour mémoire le 11 septembre 2001. Le Pays est passé par une phase difficile pendant cette période et pourtant Gaston Flosse et son gouvernement ont su réagir à temps pour éviter le fiasco. Les chiffres du tourisme parlent d’eux-mêmes, avec une reprise dès 2003 !
La crise aujourd’hui dans le monde est latente, certes, mais beaucoup de pays de la région Pacifique sortent la tête de l’eau. Pourquoi la Polynésie française reste autant à la traine ? Evidement pour les indépendantistes c’est la faute à la France et il nous faut être souveraindans nos décisions pour régler en profondeur nos problèmes. Bien sûr !
Imaginez une seconde Oscar Temaru gérant un pays souverain avec toutes les compétences régaliennes alors qu’il n’est même pas capable de diriger un pays avec un statut d’autonomie aux compétences considérables et que nous envient les départements et les régions métropolitaines !
Oscar Temaru compte sur la Chine notamment pour nous sortir du pétrin, de là à voir s’instaurer un régime autoritaire à partie unique (tient à Cuba aussi c’est un régime autoritaire à parti unique ! hasard des choses ?) il n’y a qu’un pas à faire. En cas d’indépendance, qui empêcherait alors Oscar Temaru, tout puissant président de Maohi Nui, d’interdire les partis politiques, la presse et les associations… et de rendre lui-même la justice et la vérité ? Il y a peu encore, Oscar Temaru était le président à vie du Tavini Huiraatira et il a fallu Alexandre Leontieff, un ancien du Tahoeraa Huiraatira, pour mettre un peu de démocratie dans leur statut.
« Justice et vérité » oui, nous la souhaitons tous et de la part de tout le monde, et en premier lieu de celui qui dirige notre Pays :
- Une justice pour tous, pour que tout le monde puisse travailler selon ses compétences et pas seulement parce qu’on a été employé à la mairie de Faaa ;
- Une vérité, oui, sincère et directe, qu’aux prochaines élections Oscar Temaru fasse de l’indépendance le cœur de son programme au lieu de la masquer comme il l’a fait en 2004, 2005 et 2008.
A ce moment là le peuple jugera.