Le procès qui se tient actuellement au tribunal correctionnel de Papeete s’est poursuivi ce matin avec l’ouverture des débats sur le fond, avec les auditions des prévenus Jean-François Kowalski et Noa Tetuanui, dossiers sur lesquels Gaston Flosse a également été entendu ce matin. « Je pense qu’il faudra garder à l’esprit, l’inconsistance de ces deux éléments évoqués ce matin, quand on en évoquera d’autres, à partir de demain, pour se demander si cela aussi sont aussi peu sérieux », a commenté Me Le Borgne qui a vivement rejeté, aux côtés de ses confrères Me Quinquis et Me Dubois, ces reproches qui relèvent « des chapitres d’imagination, de soupçon, de fantasme ».
Rien de sérieux, en effet, en ce qui concerne l’informaticien Jean-François Kowalski, dossier sur lequel les juges sont revenus assez rapidement. En procédant au nettoyage de l’ordinateur de Gaston Flosse lors d’une perquisition du domicile du sénateur, l’informaticien s’est vu accusé d’avoir effacé des preuves, mais, comme l’a fait remarquer Me Le Borgne « on n’a jamais su s’il y avait la moindre preuve intéressant le dossier ».
Concernant le dossier de Noa Tetuanui, sur lequel les juges sont revenus plus longuement, Me Le Borgne a indiqué qu’il s’agissait là de « la fantasmagorique corruption du malheureux Tetuanui qui en réalité n’a jamais été corrompu ». Il également rappelé que celle-ci avait fait l’objet d’une plainte et d’une procédure qui s’était conclue par un non-lieu. Fait étonnant rappelé par le conseil de Gaston Flosse, la partie civile s’était désistée de ce non-lieu en 2006, alors même qu’elle en avait fait appel, pour en 2012 ressurgir « pour se plaindre d’une absence de poursuite ».
Au cœur de ce dossier se trouve surtout le versement de la somme de 500 000 Fcfp ainsi que le financement des voyages de Noa Tetuanui à Bora Bora et de sa famille en France métropolitaine. Selon le tribunal, il s’agit ici de corruption de l’élu à l’assemblée pour obtenir de sa part le vote de la motion de censure qui a permis à Gaston Flosse de redevenir président du Pays fin 2004. « Bien évidemment qu’il n’a pas été acheté » a répliqué Me Quinquis expliquant que « c’était depuis le mois d’août qu’il avait décidé de faire le bon choix, le choix de la laïcité », évoquant ainsi le différend entre Noa Tetuanui et Oscar Temaru au sujet des crucifix installés dans l’hémicycle de l’APF et sur les portes des bureaux.
Fait plus grave rappelé à l’occasion de l’étude de ce dossier : les menaces de mort qui ont été formulées à l’égard de Noa Tetuanui et de sa famille. « Partout il était menacé de mort », a martelé Gaston Flosse, photos à l’appui, en évoquant le contexte particulièrement tendu de 2004 de blocage des bâtiments publics et de manifestations qui pouvaient rappeler les événements malheureux de 1995, qui, sous l’impulsion d’Oscar Temaru et de Hiro Tefaarere avaient entraîné notamment l’incendie de l’aéroport de Tahiti – Faa’a. « Est-ce que ça tend à monnayer un acte de la fonction de Noa Tetuanui. La réponse est non. Cela tend à seulement le mettre en protection, à protéger les enfants, est-ce que vous n’en feriez pas autant ? », a indiqué Me Quinquis, surpris que « ces menaces de mort, pour certaines, étaient affichées sur les grilles de la présidence de la Polynésie française, alors occupée par M. Oscar Temaru ». « Qu’on ait laissé faire est déjà en soit un véritable encouragement de trouble à l’ordre public qui n’est pas normal ».
L’après midi a été consacré à l’audition des prévenus Emile Vernaudon et Bernard Pellemans sur des sujets dont on s’interroge toujours sur le lien avec Gaston Flosse.
Rien de sérieux, en effet, en ce qui concerne l’informaticien Jean-François Kowalski, dossier sur lequel les juges sont revenus assez rapidement. En procédant au nettoyage de l’ordinateur de Gaston Flosse lors d’une perquisition du domicile du sénateur, l’informaticien s’est vu accusé d’avoir effacé des preuves, mais, comme l’a fait remarquer Me Le Borgne « on n’a jamais su s’il y avait la moindre preuve intéressant le dossier ».
Concernant le dossier de Noa Tetuanui, sur lequel les juges sont revenus plus longuement, Me Le Borgne a indiqué qu’il s’agissait là de « la fantasmagorique corruption du malheureux Tetuanui qui en réalité n’a jamais été corrompu ». Il également rappelé que celle-ci avait fait l’objet d’une plainte et d’une procédure qui s’était conclue par un non-lieu. Fait étonnant rappelé par le conseil de Gaston Flosse, la partie civile s’était désistée de ce non-lieu en 2006, alors même qu’elle en avait fait appel, pour en 2012 ressurgir « pour se plaindre d’une absence de poursuite ».
Au cœur de ce dossier se trouve surtout le versement de la somme de 500 000 Fcfp ainsi que le financement des voyages de Noa Tetuanui à Bora Bora et de sa famille en France métropolitaine. Selon le tribunal, il s’agit ici de corruption de l’élu à l’assemblée pour obtenir de sa part le vote de la motion de censure qui a permis à Gaston Flosse de redevenir président du Pays fin 2004. « Bien évidemment qu’il n’a pas été acheté » a répliqué Me Quinquis expliquant que « c’était depuis le mois d’août qu’il avait décidé de faire le bon choix, le choix de la laïcité », évoquant ainsi le différend entre Noa Tetuanui et Oscar Temaru au sujet des crucifix installés dans l’hémicycle de l’APF et sur les portes des bureaux.
Fait plus grave rappelé à l’occasion de l’étude de ce dossier : les menaces de mort qui ont été formulées à l’égard de Noa Tetuanui et de sa famille. « Partout il était menacé de mort », a martelé Gaston Flosse, photos à l’appui, en évoquant le contexte particulièrement tendu de 2004 de blocage des bâtiments publics et de manifestations qui pouvaient rappeler les événements malheureux de 1995, qui, sous l’impulsion d’Oscar Temaru et de Hiro Tefaarere avaient entraîné notamment l’incendie de l’aéroport de Tahiti – Faa’a. « Est-ce que ça tend à monnayer un acte de la fonction de Noa Tetuanui. La réponse est non. Cela tend à seulement le mettre en protection, à protéger les enfants, est-ce que vous n’en feriez pas autant ? », a indiqué Me Quinquis, surpris que « ces menaces de mort, pour certaines, étaient affichées sur les grilles de la présidence de la Polynésie française, alors occupée par M. Oscar Temaru ». « Qu’on ait laissé faire est déjà en soit un véritable encouragement de trouble à l’ordre public qui n’est pas normal ».
L’après midi a été consacré à l’audition des prévenus Emile Vernaudon et Bernard Pellemans sur des sujets dont on s’interroge toujours sur le lien avec Gaston Flosse.