Le ministre tient à rappeler au Sénateur que l’urgence relève bien du traitement de la situation économique sans précédent que connaît le Pays. Cette situation, issue de plusieurs années d’instabilité politique locale et de crise économique mondiale, a fini par provoquer le déséquilibre des finances publiques dans la mesure où 70% des recettes du Pays reposent sur la fiscalité indirecte, une fiscalité en étroite relation donc avec le niveau d’activité économique polynésien. C’est donc bien sur le terrain de l’économie que toutes les bonnes volontés politiques et autres esprits lucides et sincères devraient se mobiliser pour arrêter l’hémorragie de l’emploi et redresser la barre.
Un Comité d’Action pour le Redressement Economique a ainsi été constitué en associant les forces vives du Pays afin de proposer un plan économique global dans les prochaines semaines. Sans attendre le résultat de ces travaux, le ministère de la reconversion économique a du se battre pour mettre en place des premières mesures de stimulation de l’économie afin d’encourager les ménages à réinvestir dans le Pays en dépit du triste spectacle de l’assemblée de Polynésie française. Rétablir un peu de confiance chez les Polynésiens, en particulier les jeunes ménages en quête de logement décent, rendre du pouvoir d’achat au plus démunis en particulier ceux qui ont récemment perdu leur emploi, et relancer le secteur du bâtiment, poumon économique et pourvoyeurs d’emplois du Pays, tels sont les trois motivations de ces mesures qui ont fait l’objet de toutes les convoitises et contradictions politiciennes pendant les derniers débats place Tarahoi.
Il faut saluer en tout cas le professionnalisme de la jeune et prometteuse journaliste, Lucile Guichet, qui, avec poigne, a passé son temps à rappeler à l’ordre l’invité du soir lorsque son monologue dramatique devenait trop répétitif, ou encore recadrer le débat lorsque celui-ci tombait dans le hors sujet, refusant par ce biais de répondre à la simple et pertinente question : « que proposez-vous concrètement ? ».
La population n’est pas dupe et ne s’attendait pas à entendre le Sénateur sur les sujets qui intéressent vraiment les Polynésiens. Savant metteur en scène, le Sénateur a encore une fois tenté de réécrire l’histoire qu’il voulait conter sans ordre, ni morale, en évitant de souligner :
- les ententes « politiques » de couloir avec l’UPLD pour retirer les crédits des mesures de stimulation économique en commission des finances, alors que la veille ces même mesures avaient été adopté à l’unanimité en commission du logement ;
- les marchandages à l’assemblée lors du débat du collectif n°4 pour bloquer jusqu’au bout les 165 MF prévus pour financer les mesures de Teva ROHFRITSCH quitte à saper encore le moral des jeunes ménages pris en otage.
Mais nous avons tous assisté, bouche bée, au grand dénouement de la grande série B du Sénateur sur le plateau de RFO, dépassant largement le célèbre feuilleton quotidien « El Diablo » cher au Polynésiens. Le Sénateur toujours théâtral, força la voix pour espérer que l’on finisse tous par feindre de croire que le Sénateur ait pu imaginer, concevoir et soutenir ces mesures pour l’intérêt général de la population.
Quel aplomb quand vous avez suivi les événements en direct et constaté combien le parti orange assoiffé de revanche a simplement fini par lâcher prise après le départ de son leader et de multiples témoignages publics en faveur des mesures proposées, laissant béantes les plaies des coups de sabre et autres basses morsures envoyées dans les flancs d’un collectif bien dénaturé au sortir des longues heures de débats interminables.
Après avoir critiqué le rapport BOLLIET, le Sénateur a fini par nous apprendre que le salut viendra d’une grande étude qu’il mènerait si son Pays avait encore besoin de lui au plus haut de l’exécutif, le Sénateur-Président commencera par auditer les finances publiques ! Une étude donc de plus, non pas pour sauver notre économie mais pour redresser les finances publiques et reconstituer le magasin de sucettes.
Il est vrai qu’à tout seigneur tout honneur, si les sucettes n’ont plus le succès d’antan, elles ont fait la gloire d’un homme et peut être aussi sa chute.
Attention à l’indigestion collective…
Un Comité d’Action pour le Redressement Economique a ainsi été constitué en associant les forces vives du Pays afin de proposer un plan économique global dans les prochaines semaines. Sans attendre le résultat de ces travaux, le ministère de la reconversion économique a du se battre pour mettre en place des premières mesures de stimulation de l’économie afin d’encourager les ménages à réinvestir dans le Pays en dépit du triste spectacle de l’assemblée de Polynésie française. Rétablir un peu de confiance chez les Polynésiens, en particulier les jeunes ménages en quête de logement décent, rendre du pouvoir d’achat au plus démunis en particulier ceux qui ont récemment perdu leur emploi, et relancer le secteur du bâtiment, poumon économique et pourvoyeurs d’emplois du Pays, tels sont les trois motivations de ces mesures qui ont fait l’objet de toutes les convoitises et contradictions politiciennes pendant les derniers débats place Tarahoi.
Il faut saluer en tout cas le professionnalisme de la jeune et prometteuse journaliste, Lucile Guichet, qui, avec poigne, a passé son temps à rappeler à l’ordre l’invité du soir lorsque son monologue dramatique devenait trop répétitif, ou encore recadrer le débat lorsque celui-ci tombait dans le hors sujet, refusant par ce biais de répondre à la simple et pertinente question : « que proposez-vous concrètement ? ».
La population n’est pas dupe et ne s’attendait pas à entendre le Sénateur sur les sujets qui intéressent vraiment les Polynésiens. Savant metteur en scène, le Sénateur a encore une fois tenté de réécrire l’histoire qu’il voulait conter sans ordre, ni morale, en évitant de souligner :
- les ententes « politiques » de couloir avec l’UPLD pour retirer les crédits des mesures de stimulation économique en commission des finances, alors que la veille ces même mesures avaient été adopté à l’unanimité en commission du logement ;
- les marchandages à l’assemblée lors du débat du collectif n°4 pour bloquer jusqu’au bout les 165 MF prévus pour financer les mesures de Teva ROHFRITSCH quitte à saper encore le moral des jeunes ménages pris en otage.
Mais nous avons tous assisté, bouche bée, au grand dénouement de la grande série B du Sénateur sur le plateau de RFO, dépassant largement le célèbre feuilleton quotidien « El Diablo » cher au Polynésiens. Le Sénateur toujours théâtral, força la voix pour espérer que l’on finisse tous par feindre de croire que le Sénateur ait pu imaginer, concevoir et soutenir ces mesures pour l’intérêt général de la population.
Quel aplomb quand vous avez suivi les événements en direct et constaté combien le parti orange assoiffé de revanche a simplement fini par lâcher prise après le départ de son leader et de multiples témoignages publics en faveur des mesures proposées, laissant béantes les plaies des coups de sabre et autres basses morsures envoyées dans les flancs d’un collectif bien dénaturé au sortir des longues heures de débats interminables.
Après avoir critiqué le rapport BOLLIET, le Sénateur a fini par nous apprendre que le salut viendra d’une grande étude qu’il mènerait si son Pays avait encore besoin de lui au plus haut de l’exécutif, le Sénateur-Président commencera par auditer les finances publiques ! Une étude donc de plus, non pas pour sauver notre économie mais pour redresser les finances publiques et reconstituer le magasin de sucettes.
Il est vrai qu’à tout seigneur tout honneur, si les sucettes n’ont plus le succès d’antan, elles ont fait la gloire d’un homme et peut être aussi sa chute.
Attention à l’indigestion collective…