Communiqué de la présidence: le budget 2011 du Pays est publié et exécuté


La lecture de la presse de ce jour, et notamment du quotidien Les Nouvelles de Tahiti, fait apparaître dans les articles écrits par les journalistes et chroniqueurs, et dans les interviews publiées de représentants de la sphère économique, un certain nombre de propos erronés, d’analyses fausses et d’assertions mensongères frisant la désinformation, qui tendraient à faire croire que la Polynésie serait sans budget.

La présidence tient à rappeler que le budget de la Polynésie française pour l’exercice 2011 a bien été publié de plein droit au Journal officiel le 28 février 2011, dans le cadre de la procédure particulière de l’article 156.1 du statut du Pays, tel qu’il a été adopté en conseil des ministres le 16 février 2011 et déposé sur le bureau de l’assemblée le jour même.

Donc, depuis le 28 février 2011, la Polynésie française est bel et bien dotée d’un budget, qui a été mis en exécution dès sa publication. Les lois du Pays qui l’accompagnent ont ainsi été promulguées et un premier arrêté de répartition des crédits de paiement, pour un montant de 46,6 milliards de Fcfp, a été approuvé en Conseil des ministres.

Assurément, ces crédits permettent de faire face à nos dépenses obligatoires, notamment en matière de remboursement de la dette du Pays ; de faire fonctionner correctement l’ensemble de nos structures publiques sur les crédits prévus pour l’exercice en cours et non plus sur les douzièmes provisoires calculés en regard du budget 2010 ; et de lancer les bons de commande, les études, les marchés et les appels d’offre, pour redémarrer, dans les plus brefs délais, la commande publique, nécessaire au redressement de notre économie.

Il est donc faux de prétendre que le Pays n’a pas de budget et que « tout est grippé ». La Polynésie française dispose bien d’un budget qui a été mis à exécution, et ce quand bien même ce budget soit contesté.

Des recours ont été déposés et le Conseil d’Etat sera amené à rendre un avis et à se prononcer au fond sur le contentieux. Si le Conseil d’Etat venait à invalider l’exécution du présent budget, il y aurait lieu de procéder aux rectifications budgétaires qui s’imposeraient, et selon les prescriptions de la haute juridiction administrative.

Pour autant, si ce cas de figure se présentait, cela ne remettrait pas en cause les crédits déjà utilisés pour relancer la commande publique et le Pays tiendrait ses engagements vis-à-vis de ses fournisseurs et de ses prestataires.

Face à ce travestissement grossier de la réalité, la présidence tenait à rétablir la réalité des faits et à démentir ces fausses informations, qui, encore une fois, ne visent qu’à jeter le discrédit sur le gouvernement et à déstabiliser l’opinion publique.

Rédigé par communiqué de la Presidence le Mercredi 9 Mars 2011 à 18:28 | Lu 726 fois