Le sénateur apparenté Les Républicains François Baroin, président de l’Association des maires de France.
PARIS, 30 mai 2016 - Le congrès annuel de l’Association des maires de France s’est ouvert à Paris avec la journée dédiée aux outre-mer. François Baroin, le président de l’AMF, apporte son soutien au projet de Lana Tetuanui pour réformer les communes associées.
La journée outre-mer qui ouvre chaque année le congrès des maires de France est l’occasion pour les élus locaux ultramarins de faire remonter leurs difficultés particulières jusqu’à Paris. Philip Schyle, le maire de Arue évoque le cas très pratique de l’absence de ce logiciel de l’Etat qui sert à y voir clair dans les taxes locales : "Aucun maire n’a une connaissance précise de ce qui a été recouvré et de ce qui reste à recouvrer". Ce logiciel fonctionne en euros et pas avec les francs pacifiques et le reparamétrer aurait un coût financier. "C’est de la responsabilité de l’Etat. C’est à l’Etat de payer et point final", s’agace-t-il. Le secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF) découvre le problème et confirme : "Bien sûr que c’est de la responsabilité de l’Etat".
Le représentant des maires de Mayotte évoque pour sa part son île qui "s’enfonce dans un contexte de pourrissement". Le représentant des élus de la Guyane se lasse des grands discours qu’il entend chaque année de la part des représentants de l’Etat, sur la place de l’outre-mer. Il appelle à parler d’une même voix : "Faisons cause commune pour que l’Etat cesse de rogner sur nos finances".
S’il reste vigilant et solidaire, Cyril Tetuanui, le président du Syndicat de promotion des communes de Polynésie française, rappelle que celles-ci ne seront pas touchées par la baisse des dotations. Symbole des bonnes relations renouées avec l’Etat, Cyril Tetuanui n’a pas cette année de revendications fortes à faire entendre. Il se félicite que la proposition de loi portée par la sénatrice Lana Tetuanui ait reçu le soutien de l’ancien ministre François Baroin, et président de l’AMF.
Surtout, il attend "avec espoir" la loi sur l’égalité réelle qui doit être débattue en septembre au Parlement, pour prendre en compte la spécificité de chaque territoire ultramarin et dessiner un plan de développement qui soit propre à chacun.
La journée outre-mer qui ouvre chaque année le congrès des maires de France est l’occasion pour les élus locaux ultramarins de faire remonter leurs difficultés particulières jusqu’à Paris. Philip Schyle, le maire de Arue évoque le cas très pratique de l’absence de ce logiciel de l’Etat qui sert à y voir clair dans les taxes locales : "Aucun maire n’a une connaissance précise de ce qui a été recouvré et de ce qui reste à recouvrer". Ce logiciel fonctionne en euros et pas avec les francs pacifiques et le reparamétrer aurait un coût financier. "C’est de la responsabilité de l’Etat. C’est à l’Etat de payer et point final", s’agace-t-il. Le secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF) découvre le problème et confirme : "Bien sûr que c’est de la responsabilité de l’Etat".
Le représentant des maires de Mayotte évoque pour sa part son île qui "s’enfonce dans un contexte de pourrissement". Le représentant des élus de la Guyane se lasse des grands discours qu’il entend chaque année de la part des représentants de l’Etat, sur la place de l’outre-mer. Il appelle à parler d’une même voix : "Faisons cause commune pour que l’Etat cesse de rogner sur nos finances".
S’il reste vigilant et solidaire, Cyril Tetuanui, le président du Syndicat de promotion des communes de Polynésie française, rappelle que celles-ci ne seront pas touchées par la baisse des dotations. Symbole des bonnes relations renouées avec l’Etat, Cyril Tetuanui n’a pas cette année de revendications fortes à faire entendre. Il se félicite que la proposition de loi portée par la sénatrice Lana Tetuanui ait reçu le soutien de l’ancien ministre François Baroin, et président de l’AMF.
Surtout, il attend "avec espoir" la loi sur l’égalité réelle qui doit être débattue en septembre au Parlement, pour prendre en compte la spécificité de chaque territoire ultramarin et dessiner un plan de développement qui soit propre à chacun.
François Baroin, président de l’Association des maires de France : "Il y a de bonnes idées, il faut les accompagner"
Soutiendrez-vous la proposition de loi de la sénatrice Lana Tetuanui pour réformer le fonctionnement des communes associées ?
"On en a discuté avec la délégation polynésienne la semaine dernière. On en a reparlé ce matin et j’accompagnerai toutes les dispositions, naturellement comme sénateur et comme président des maires de France, auprès de l’Etat sur cette évolution. En plus, il y a des idées qui vont vraiment dans la bonne direction, comme le fait que le président du SPCPF porte l’idée de vidéoconférences pour tenir des réunions et faire des économies. Cela montre un discours responsable qui va dans le sens de l’utilisation des nouvelles technologies au service de la démocratie représentative et participative. Donc, il y a de bonnes idées, il faut les accompagner".
Est-ce que cela signifie que le groupe des Républicains, majoritaire au Sénat, soutiendra cette proposition de loi ?
"On verra cela le moment venu, au moment du débat".
Soutiendrez-vous la proposition de loi de la sénatrice Lana Tetuanui pour réformer le fonctionnement des communes associées ?
"On en a discuté avec la délégation polynésienne la semaine dernière. On en a reparlé ce matin et j’accompagnerai toutes les dispositions, naturellement comme sénateur et comme président des maires de France, auprès de l’Etat sur cette évolution. En plus, il y a des idées qui vont vraiment dans la bonne direction, comme le fait que le président du SPCPF porte l’idée de vidéoconférences pour tenir des réunions et faire des économies. Cela montre un discours responsable qui va dans le sens de l’utilisation des nouvelles technologies au service de la démocratie représentative et participative. Donc, il y a de bonnes idées, il faut les accompagner".
Est-ce que cela signifie que le groupe des Républicains, majoritaire au Sénat, soutiendra cette proposition de loi ?
"On verra cela le moment venu, au moment du débat".