Elle est la première polynésienne à avoir été élue à un rang aussi élevé dans le domaine religieux du Pacifique : Elle vient d’être choisie pour intégrer le conseil des douze apôtres, l’une des trois composantes de la haute administration religieuse Sanito mondiale. « Je ne pensais pas qu’en œuvrant pour le Seigneur, j’arriverai là. » a déclaré émue la présidente de la communauté du Christ de Polynésie française, plus connue sous l’appellation de Sanito.
Dimanche dernier, près de 1000 fidèles étaient venus écouter le message de paix et d’amour donné par Mareva Arnaud, Présidente de l’église de la communauté du Christ du fenua. Des fidèles dont le tiers vient des archipels. Il faut dire que, pour cette confession, l’évènement était de taille : elle est la première polynésienne à avoir été élue à un rang aussi élevé dans le domaine religieux du pacifique.
« Et pourtant mon parcours est celui d’une polynésienne normale, sans plus ! » dit elle, non sans émotion. « …et ça m’est arrivé ! » ajoute-t-elle le regard embué car elle n’y croit toujours pas. A moins d’un changement d’avis ou de projet, elle sera proclamée publiquement apôtre à Independence, située dans l’état du Missouri (centre des Etat Unis). Cela aura lieu en avril prochain.
L’annonce de sa nomination a soulevé une grande exclamation de joie dans l’enceinte de la congrégation de Tarona, située à Papeete, face à la base marine. L’ambiance y est bonne enfant. On aurait dit une grande famille où les préceptes du Christ en demeurent la poutre centrale. Au fil du temps, l’enseignement s’est assoupli et a évolué, même si certains conservateurs restent nostalgiques d’une époque basée sur les principes du « Sed lex, dura lex, sed lex » (la loi est rude, mais c’est la loi).
C’est à travers cette longue évolution qu’à vécu Mareva. Bien qu’elle n’ait pas encore décidé si elle partait ou pas, il semble que l’appel du Président prophète (qui est pour les Sanito ce qu’est le pape pour les catholiques) l’ait profondément touché. Elle n’oublie pas d’où elle vient et remercie tout son entourage, et les fidèles qui l’ont soutenue, accompagnée et guidée pendant tout son sacerdoce.
Dans quelques mois, Mareva Arnaud, fille du Pays, rejoindra le conseil des douze apôtres de l’église mondiale qui siège à Independence. Une fois sur place, elle attendra son « champ », c’est-à-dire la zone géographique dont elle sera en charge et ce n’est pas dit que ce sera la Polynésie. « Là où le Seigneur me dira d’aller, j’irai ! » conclue-t-elle avec humilité.
L’église de la communauté du Christ est implantée en Polynésie française depuis 1 844 et est composée de 64 congrégations réparties les archipels à l’exception des îles marquises. Mais cela ne saurait tarder car une congrégation locale verra le jour cette année-même au Nord de l’archipel. Le dernier recensement effectué en juillet dernier fait état de 8 848 membres.
Dimanche dernier, près de 1000 fidèles étaient venus écouter le message de paix et d’amour donné par Mareva Arnaud, Présidente de l’église de la communauté du Christ du fenua. Des fidèles dont le tiers vient des archipels. Il faut dire que, pour cette confession, l’évènement était de taille : elle est la première polynésienne à avoir été élue à un rang aussi élevé dans le domaine religieux du pacifique.
« Et pourtant mon parcours est celui d’une polynésienne normale, sans plus ! » dit elle, non sans émotion. « …et ça m’est arrivé ! » ajoute-t-elle le regard embué car elle n’y croit toujours pas. A moins d’un changement d’avis ou de projet, elle sera proclamée publiquement apôtre à Independence, située dans l’état du Missouri (centre des Etat Unis). Cela aura lieu en avril prochain.
L’annonce de sa nomination a soulevé une grande exclamation de joie dans l’enceinte de la congrégation de Tarona, située à Papeete, face à la base marine. L’ambiance y est bonne enfant. On aurait dit une grande famille où les préceptes du Christ en demeurent la poutre centrale. Au fil du temps, l’enseignement s’est assoupli et a évolué, même si certains conservateurs restent nostalgiques d’une époque basée sur les principes du « Sed lex, dura lex, sed lex » (la loi est rude, mais c’est la loi).
C’est à travers cette longue évolution qu’à vécu Mareva. Bien qu’elle n’ait pas encore décidé si elle partait ou pas, il semble que l’appel du Président prophète (qui est pour les Sanito ce qu’est le pape pour les catholiques) l’ait profondément touché. Elle n’oublie pas d’où elle vient et remercie tout son entourage, et les fidèles qui l’ont soutenue, accompagnée et guidée pendant tout son sacerdoce.
Dans quelques mois, Mareva Arnaud, fille du Pays, rejoindra le conseil des douze apôtres de l’église mondiale qui siège à Independence. Une fois sur place, elle attendra son « champ », c’est-à-dire la zone géographique dont elle sera en charge et ce n’est pas dit que ce sera la Polynésie. « Là où le Seigneur me dira d’aller, j’irai ! » conclue-t-elle avec humilité.
L’église de la communauté du Christ est implantée en Polynésie française depuis 1 844 et est composée de 64 congrégations réparties les archipels à l’exception des îles marquises. Mais cela ne saurait tarder car une congrégation locale verra le jour cette année-même au Nord de l’archipel. Le dernier recensement effectué en juillet dernier fait état de 8 848 membres.