La Fédération Générale du Commerce a déposé, ce vendredi après-midi, un référé auprès du tribunal de Papeete. Des millions de pertes de chiffre d’affaires et des emplois menacés, Gille Yau se tourne désormais vers le Haut-Commissaire.
« Juste pour donner une idée de la gravité de la situation que nous nous vivons, nous commerçants, depuis 15 jours. Hier (ndlr : ce jeudi 15 août), les aliments pour animaux devaient être sortis, mais ça n’a pas été le cas. Eh bien, cette situation va mettre en péril l’activité du secteur primaire car ils ne pourront plus donner à manger aux animaux. » C’est l’une des raisons qui ont incité le président de la FGC ( Fédération Générale du Commerce) Gilles Yau, à déposer un référé ce vendredi après-midi. La demande était accompagnée d’un constat d’huissier établi quelques heures auparavant. Un précédent constat avait été effectué mercredi 14, dans la matinée.
Gilles Yau parle « d’une crise qui va en s’aggravant si, d’ici la semaine prochaine, rien n’est fait. » D’où son appel « à l’action » lancé à Jean-Pierre Laflaquière, haut-commissaire sur le point de quitter le fenua. « S’il le faut, nous demandons à ce que l’état engage une procédure de réquisition du personnel non gréviste pour sortir nos marchandises de la zone sous douane. » Bien que la situation semble critique, l’Etat ne s’immisce pas encore dans ce conflit à caractère privé, puisqu’elle ne concerne que des sociétés privées. « Nous ne pouvons pas faire autrement car à l’heure où je vous parle, ce sont des centaines d’emplois qui sont directement menacés par cette grève. Cela doit cesser ! Le référé devrait être examiné très rapidement. Nous sommes dans l’attente . » concluait le président de la FGC lequel représente tout de même quelques 210 entreprises pour 3000 salariés.
TP
« Juste pour donner une idée de la gravité de la situation que nous nous vivons, nous commerçants, depuis 15 jours. Hier (ndlr : ce jeudi 15 août), les aliments pour animaux devaient être sortis, mais ça n’a pas été le cas. Eh bien, cette situation va mettre en péril l’activité du secteur primaire car ils ne pourront plus donner à manger aux animaux. » C’est l’une des raisons qui ont incité le président de la FGC ( Fédération Générale du Commerce) Gilles Yau, à déposer un référé ce vendredi après-midi. La demande était accompagnée d’un constat d’huissier établi quelques heures auparavant. Un précédent constat avait été effectué mercredi 14, dans la matinée.
Gilles Yau parle « d’une crise qui va en s’aggravant si, d’ici la semaine prochaine, rien n’est fait. » D’où son appel « à l’action » lancé à Jean-Pierre Laflaquière, haut-commissaire sur le point de quitter le fenua. « S’il le faut, nous demandons à ce que l’état engage une procédure de réquisition du personnel non gréviste pour sortir nos marchandises de la zone sous douane. » Bien que la situation semble critique, l’Etat ne s’immisce pas encore dans ce conflit à caractère privé, puisqu’elle ne concerne que des sociétés privées. « Nous ne pouvons pas faire autrement car à l’heure où je vous parle, ce sont des centaines d’emplois qui sont directement menacés par cette grève. Cela doit cesser ! Le référé devrait être examiné très rapidement. Nous sommes dans l’attente . » concluait le président de la FGC lequel représente tout de même quelques 210 entreprises pour 3000 salariés.
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