Medellín, Colombie | AFP | mardi 21/05/2018 - Plus de 25.000 personnes ont été évacuées en Colombie autour d'un barrage hydroélectrique en construction dans le nord-ouest du pays, dont une rupture menacerait quelque 130.000 habitants.
L'avis d'évacuation --une "alerte rouge"-- concerne quatre des 12 municipalités situées autour du plus grand barrage en construction du pays, Hidroituango, qui menace d'inondation en raison d'une faille géologique dans le département d'Antioquia (nord-ouest).
La construction de cette centrale, visant à couvrir un cinquième des besoins énergétiques de la Colombie, a débuté en 2010, pour un coût dépassant les trois milliards de dollars. Un lac artificiel devait à l'origine être rempli au 1er juillet.
Mais début mai, un glissement de terrain a bloqué un tunnel de déviation du Cauca, deuxième fleuve du pays qui alimente la centrale. Le lac a alors commencé à se remplir alors que la digue n'était pas achevée.
Depuis le début de l'urgence le 12 mai, 25.234 personnes, essentiellement des agriculteurs, ont été emmenées dans des zones sûres. Les organismes de secours n'ont pas précisé combien d'autres personnes devront être déplacées, a indiqué l'Unité nationale de gestion des catastrophes (Ungrd) dans un communiqué.
Plusieurs résidents opposés au projet et soutenus par le mouvement écologiste Rios Vivos ont réclamé "des abris et une aide humanitaire décente" de la part des autorités.
L'avis d'évacuation --une "alerte rouge"-- concerne quatre des 12 municipalités situées autour du plus grand barrage en construction du pays, Hidroituango, qui menace d'inondation en raison d'une faille géologique dans le département d'Antioquia (nord-ouest).
La construction de cette centrale, visant à couvrir un cinquième des besoins énergétiques de la Colombie, a débuté en 2010, pour un coût dépassant les trois milliards de dollars. Un lac artificiel devait à l'origine être rempli au 1er juillet.
Mais début mai, un glissement de terrain a bloqué un tunnel de déviation du Cauca, deuxième fleuve du pays qui alimente la centrale. Le lac a alors commencé à se remplir alors que la digue n'était pas achevée.
Depuis le début de l'urgence le 12 mai, 25.234 personnes, essentiellement des agriculteurs, ont été emmenées dans des zones sûres. Les organismes de secours n'ont pas précisé combien d'autres personnes devront être déplacées, a indiqué l'Unité nationale de gestion des catastrophes (Ungrd) dans un communiqué.
Plusieurs résidents opposés au projet et soutenus par le mouvement écologiste Rios Vivos ont réclamé "des abris et une aide humanitaire décente" de la part des autorités.